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Renault Algérie - Projet d'usine d'assemblage - Conclusion proche

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Renault Algérie -  Le projet d’implantation d’une usine Renault en Algérie serait finalisé le 12 janvier 2012

renault

 

Le Directeur général de Renault effectuera le 12 janvier 2012 une visite à Alger à la tête d’une importante délégation pour finaliser le projet d’implantation d’une usine Renault en Algérie, a annoncé jeudi 08 décembre, Mohammed Benmeradi, Ministre de l’Industrie des PME et de la promotion des investissements.

Le ministre qui s’exprimait sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale, a précisé que cette délégation se compose d’un groupe «venu étudier le site de l’implantation de l’usine », un « deuxième pour la qualification des entreprises concernées par l’investissement » et un troisième groupe « qui se penchera sur l’aspect juridique du projet ». Le ministre a indiqué qu’après 5 rounds de discussions le projet est en passe d’être finalisé. Il a rappelé que le site de l’implantation de l’usine sera celui de Bellara (Jijel) pour la production de 75.000 véhicules légers par an, dans un premier temps avant d’aller vers une moyenne de production de 150.000 véhicules/an. L’investissement, évalué à un milliard d’euros, sera supporté, selon le ministre, par l’Etat à hauteur de 51 % dont 15 % par la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et 36 % par le Fonds national d’investissement (FNI), et 49 % par le constructeur français. Il a également rappelé que le projet de l’implantation d’une usine Renault en Algérie a pour finalité la création d’une industrie nationale de l’automobile et pas simplement le montage de véhicule. Le ministre a assuré que le taux d’intégration de la production nationale dans ce projet sera, dans un premier temps de 30 % avant d’aller au bout de 5 années à 50 %. 100 entreprises ont été identifiées pour être intégrées au projet dans le cadre de la sous-traitance.

Source Maghreb émergent

Le Pèlerin


Santé – Comment garder la forme en hiver

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Stimulez vos défenses immunitaires

Yoga 

Notre système immunitaire est chargé d’assurer la défense de l’organisme face aux infections. C’est ainsi que la meilleure façon d’espérer passer l’hiver en forme est de stimuler notre système immunitaire. Quelques conseils simples d’hygiène de vie et des huiles essentielles devraient vous permettre de passer la saison froide indemne.

Revoyer le contenu de votre assiette...
Votre alimentation doit être aussi variée que possible et intégrer une bonne part de fruits, de légumes, de céréales complètes et de poisson.
Attention, avec le froid, nous avons tendance à manger plus de plats gras et copieux, notamment ragout plats en sauce, couscous, etc.
N’en abusez pas car une alimentation trop grasse fatigue l’organisme et l’on sait bien que la fatigue affaiblit le système immunitaire. Limitez particulièrement les sauces, les plats en sauce, les aliments type fast-foods, etc.
Faites du sport régulièrement
L’activité physique régulière diminue la tension nerveuse, éloigne le stress et lutte contre les états dépressifs, autant de situations connues pour épuiser nos défenses immunitaires. Paradoxalement, sachez qu’une séance de sport est idéale pour retrouver la forme, d’autant plus que le sport vous aidera à bien dormir. C’est le surmenage qui fatigue, pas le sport !
Ne fumez pas ou arrêtez de fumer, et ne vous laissez pas enfumer par les autres. En plus d’irriter les voies respiratoires qui ont déjà fort à faire pour résister à tous ces microbes qui circulent l’hiver, les centaines de substances toxiques contenues dans la fumée du tabac fragilisent l’ensemble de notre organisme.
L’alcool est à limiter car si l’alcool réchauffe sur le moment, en fait, il fragilise l’organisme.
Reposez-vous et dormez suffisamment. Sans faire la marmotte, écoutez votre corps et reposez-vous, quitte à reporter un rendez-vous ou vos courses. Côté sommeil, c’est la régularité qui compte. Couchez-vous et levez-vous à heures régulières.
Aérez tous les jours votre logement et votre lieu de travail au minimum dix minutes, même s’il fait très froid. Vous renouvelez ainsi l’air et éliminez une partie des microbes circulant.
Des huiles essentielles pour renforcer votre système immunitaire
Certaines huiles essentielles peuvent être diffusées dans l’air ambiant tous les jours ou durant certaines périodes (épidémie, fatigue, stress), mais aussi parfois appliquées directement sur la peau (après dilution dans une base) en frictions ou en massages. Attention, par mesure de précaution, les huiles essentielles sont déconseillées aux jeunes enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes.
- Huile essentielle de sarriette
Antibactérienne et antivirale, cette huile essentielle en plus d’être anti-infectieuse, stimule également les défenses immunitaires. Idéalement, elle est ici à utiliser en massages ou en frictions, matin ou soir, deux fois par semaine.
- Huile essentielle de myrte :
Anti-infectieuse, elle est un bon aseptique des voies respiratoires et atmosphériques. Durant tout l’hiver, diffusez cette huile essentielle dans l’air à l’aide d’un diffuseur.
-Huile essentielle d’origan :
Anti-infectieuse, elle est aussi stimulante en général et immunostimulante. A diffuser dans l’air ambiant pendant une vingtaine de minutes par jour, en période de fatigue.
- Huile essentielle de menthe :
Tonique et stimulante, à diffuser dans l’air ambiant ou à utiliser en frictions. Cette huile essentielle est idéale en période de stress ou en cas de fatigue.
Quelques conseils
pour passer l’hiver indemne
Remplacez le sucre par du miel (sucrant, le miel adoucit en plus la gorge. Et en cas de maux de gorge, il fait aussi bien, voire mieux, que les sirops !).
Faites des cures de ginseng (plante - ou plus exactement racine - stimulante par excellence ).
Prenez de la vitamine C ou faites une cure d’agrumes (orange, citron, pamplemousse).
Pratiquez la respiration abdominale. La respiration profonde par le ventre est idéale pour lutter contre le stress. Dans Santé de A à Z

Source Midi Libre

Le Pèlerin

 

Algérie - Presse: la liberté passe par le Net - En Algérie, la presse écrite est libre… mais pas trop.

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Les journaux électroniques, qui profitent d'un espace de liberté sur Internet, sont-ils la panacée?

siege el watan

le Siège d'El Watan 

Abdelaziz Bouteflika censure Internet journaux médias presse Web

«Nous avons la presse la plus libre du monde arabe». C’est ce que dit le pouvoir aux visiteurs VIP de la molle dictature algérienne. Et c’est vrai: la censure y est économique et pas bête et méchante; les journalistes ne sont pas censurés mais s’autocensurent; les annonceurs sont libres mais ont peur du pouvoir et de son fisc; et les lecteurs sont nombreux mais ne font pas l’opinion qui pèse. Dans ce paysage, un nouvel acteur non encore contrôlé: les journaux électroniques.

La presse libre algérienne sert d’alibi —tout le monde a fini par l’admettre. Née de l’élan des années 90 et ayant survécu aux terrorismes, comme aux «bureaux de lecture» des années 90 lors de la guerre civile algérienne entre éradicateurs du pouvoir et islamistes du FIS, la presse algérienne dite «indépendante» a fini en blason et en mannequin. On la montre pour dire que le pays est libre et démocratique.

Libre, mais juste ce qu’il faut: s’y isolent un peu les libéraux, les démocrates, les progressistes et les opposants. Enfin, tout le peuple de la minorité qui conteste mais ne pèse pas face à la majorité qui vote ou applaudit le pouvoir et ses fraudes électorales.

Des médias libres, mais pas trop

Plus malin qu’autrefois, ce dernier a fini par trouver la bonne formule pour régenter le paysage médiatique algérien: garder le monopole sur le média lourd —la télévision d’État, encore très stalinienne—, sur les radios de proximité —encore de propagande— et concéder des marges de liberté pour le reste —journaux francophones ou arabophones dits «indépendants».

Au sein de la famille indépendante, on a aussi pensé à des verrous: émietter un peu le lectorat en laissant se créer des publications sans vente (le fameux agrément dépend encore du pouvoir occulte et non d’instances identifiées), nourries artificiellement par l’argent de l’annonceur public et par d’autres gros clients, dont on conseille un peu la ventilation des enveloppes (opérateurs de téléphonie surtout, concessionnaires de véhicules et autres grosses sociétés du patronat privé).

Cela donne un paysage où la presse est libre, mais pas trop: on peut menacer les annonceurs qui la font vivre, lui voler des parts de marché via des journaux affidés au pouvoir et nourris par des subventions ou des gratuités dans les imprimeries de l’État, et on peu la contrecarrer par des journaux à large diffusion, comme Echourouk, porte-voix officieux des conservateurs locaux et habile vendeur du trio de choc —sexe, religion et diffamation— avec un million d’exemplaires écoulés chaque jour, selon ses propriétaires.

La panacée électronique?

Dans ce paysage émergent cependant, de nouveaux acteurs moins contrôlables font surface. Les journaux électroniques, portés d’abord par la généralisation de l’accès à Internet et par des promoteurs indépendants, souvent installés en France et donc sans fil à la patte. Depuis quelques années, l’offre électronique s’élargit en Algérie. Elle profite d’Internet, mais aussi des faiblesses de la presse papier, soumise par le pouvoir, limitée dans ses audaces par les annonceurs et déjà piégée par la culture de l’autocensure de prévention.

Parmi eux, Tout sur l’Algérie (TSA) reste leader. Lancé dès juin 2007, il a fait du chemin jusqu'à s’imposer comme première référence et comme source, rarement citée d’ailleurs, des scoops sur l’Algérie.

«Il y a plusieurs types de médias électroniques. Il ne faut pas confondre les blogs anonymes et les sites d’information. Dans le cas de TSA, nous nous positionnons clairement comme un "quotidien électronique", avec ce que cela suppose comme responsabilité en matière éditoriale.

Nous sommes édités par une société identifiée et immatriculée au registre du commerce. Nous fonctionnons donc comme un média classique: vérifier l’information, éviter la diffamation…», explique son fondateur Lounes Guemache.

Le journal se fait même exploiter par ses aînés «papier», sans vergogne:

«Il nous arrive parfois de révéler des informations en exclusivité. Le lendemain, ou quelques jours plus tard, on les retrouve dans la presse écrite nationale, sans aucune référence à la source. Mais pas seulement dans la presse nationale.

Récemment, le journal Afrique Asie a copié intégralement deux papiers de TSA consacrés aux réserves de change et aux résultats de Sonatrach. Le lendemain, la presse algérienne a repris en citant… Afrique Asie. Nous avons saisi par mail la direction d’Afrique Asie pour signaler ce dérapage et elle n’a même pas répondu!»

Liberté online

Si l’on résume, donc, les journaux électroniques algériens semblent plus libres de ton, moins contraints à l’autocensure et donnent des informations plus audacieuses que la presse écrite algérienne. Comment s’explique cette liberté que le papier semble avoir perdue? Réponse de Guemache:

«L’Internet est d’abord un espace de liberté. Il est perçu ainsi à la fois par les acteurs et par les utilisateurs. Il serait donc paradoxal de vouloir être un acteur sur Internet et de s’imposer dans le même temps une forme d’autocensure. Ensuite, contrairement à la presse papier, les lecteurs des médias online ont l’embarras du choix. Ils ont tout à portée de clic et très souvent gratuitement.

Dans le cas de l’Algérie, tous les contenus sur Internet sont accessibles gratuitement, y compris les éditions en PDF des quotidiens. Les lecteurs peuvent donc choisir ce qu’ils lisent. Enfin, contrairement à la presse écrite, dans le cas de la presse Internet toute censure ou autre dérapage est immédiatement dénoncé sur les forums. La sanction est immédiate».

Gratuité = liberté

Source SlateAfrique Kamel Daoud

Le Pèlerin

L'Algérie fait appel à son élite expatriée.....Mais...!

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Algérie - Sollicités pour participer au développement du pays - Les «cerveaux» à l’étranger entre espoir et réticences

greve enseignants

 

Durant le séminaire informatif sur l’intégration des compétences nationales à l’étranger dans les programmes sectoriels de recherche qui s’est tenu hier et avant-hier au consulat d’Algérie à Montpellier, les élites nationales désireuses d’investir leur savoir-faire dans le développement de l’Algérie, bien qu’elles aient affiché leur volonté de contribuer à l’effort national de développement pour peu que la demande soit «clairement» formulée par les secteurs demandeurs, n’ont pas manqué de faire part de certaines réticences. En effet, il est question notamment des pratiques de bureaucratie ainsi que des lenteurs de procédures relatives à la réalisation de leurs projets en Algérie. Ils déploreront également  une «fin de non-recevoir» que certains secteurs d’activité en Algérie leur ont signifié, préférant plutôt  «travailler avec des étrangers» alors que le vivier des compétences nationales est là. Aussi, ils ont été nombreux à exprimer leurs  réticences. En réponse à ces inquiétudes, Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger qui présidait cette rencontre, a appelé les participants à éviter d’être «contre-productif», réitérant la volonté de l’Algérie à «donner des garanties à tous pour établir des relations de confiance». Indiquant à ce propos que le but «essentiel» est de «créer des banques de données et recenser les compétences nationales». Une tâche, a-t-il dit, qui est «loin d’être aisée».  Par ailleurs, le secrétaire d’Etat expliquera que les réticences exprimées par certains intervenants sur les offres des secteurs stratégiques qui ont été présentées, «peuvent être légitimes, mais souvent injustifiées» et peuvent selon lui «mener au statu quo», relevant cependant  «les expériences positives» de certains autres, notamment dans le corps médical qui «n’ont pas extériorisé les difficultés rencontrées sur le terrain».

Ceci dit, les intervenants à ce séminaire tout en affichant leur «ferme volonté» à apporter leur savoir-faire, ont souhaité la création d’un observatoire local qui soit rattaché aux services consulaires et qui regrouperait toutes les compétences nationales installées à l’étranger afin que la collaboration reflète une «véritable synergie en mesure de cerner les vraies demandes formulées à partir de l’Algérie et orienter les offres disponibles», d’une part, et d’autre part, que la coopération «ne se fasse pas à titre individuel, comme c’est parfois le cas, mais dans un cadre concerté pour pouvoir travailler avec transparence et efficacité» avec les institutions nationales, ont-ils souligné.  Ainsi, durant les deux journées durant lesquelles s’est déroulé ce séminaire, les représentants  de différents  ministères nationaux ont présenté leurs priorités en termes de recherche, et ont participé à l’ensemble des ateliers qui ont constitué ce séminaire.

Source Le Jour d’Algérie Lynda N.B.

Le Pèlerin

Algérie - Les courageux et les couards

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Un vétéran de la guerre de libération nationale a comparé ses compagnons de combat aux vrais et faux tableaux exposés dans une galerie d'art.

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L'actuel combat, engagé par une génération courageuse de quelques pays arabes, demeure caractérisé par la recherche de nouvelles valeurs sûres en termes d'engagement sincère et durable afin que cette génération puisse transformer en profondeur les méthodes de gouvernance ; tandis que d'autres jeunes gens du monde arabe se contentent des reformes sans consistance et font confiance a des soi-disant réformateurs a la carte puisant leurs idées dans les salons ouatés et calfeutrés alors que les enjeux et défis de l'époque et ceux d'après exigent de la proximité permanente, face aux difficultés rencontrés par les populations en général, afin que la conception et l'application des reformes soient en diapason aux réalités du terrain
En ce qui concerne cette deuxième catégorie de pays, ci-dessus décrits, les projets de refonte des systèmes de gouvernance ont été mis sur pieds par des groupes de « connaisseurs », opportunistes en puissance, qui essayent d'étoffer ces programmes aux formes et contenus convaincants alors qu'ils ont été, au départ, conçus selon une conjoncture particulière et déclenchés unilatéralement, a l'occasion des remous de cette année, par les dirigeants de ces pays ne sachent pas vraiment quoi faire devant ces faits nouveaux car ils ont la hantise exagérée du passé et de l'inconnu d'autant plus que lesdits gouvernants (du genre reformons un peu la forme sans trop reformer le fond) ont une démarche hasardeuse et, de ce fait, ils ne cessent de brouiller davantage la visibilité des gens notamment ceux sous l'emprise des couardises d'hier et actuellement.
Ainsi, ils ont été conditionnés, depuis longtemps, à ce qu'on parle et décider a leur place. A l'exemple des ténors acharnés des partis a la pensée unique que nous retrouvons dabs l'ensemble du monde arabe (capables de marcher sur le dos des martyrs et des combattants voire des présidents de république afin d'attendre leurs buts dont celui électoraux) momentanément épargnés par les séismes de la révolution.
A ce sujet, ces derniers temps, ils ne cessent de parler que des soi-disant reformes et d'ennemis imaginaires voulant saborder leurs éventuels projets de transformations sociopolitiques dans le seul but, insiste-t-on, de détourner les gens des véritables changements qui, tout ou tard, s'imposeraient d'eux-mêmes. En attendant, d'importantes couches sociales de ces peuples n'écoutent nullement les discours compliqués, genre langue de bois bifide, encore moins qu'elles croient aux promesses liées a bien-être. Une terrible situation. En un mot, ils se retrouvent bloquées a mi-chemin !
Malgré cela, des officiels étrangers confondent sciemment, révolutions et réformettes, pour faire plaisir (en réalité leurrer) a des régimes en place. Ainsi, ils pensent beaucoup plus à l'avenir de leurs partis politiques, en termes électoraux, en glorifiant le passé des tortionnaires coloniaux, qu'au futur démocratique des peuples arabes qui n'attendent rien de nouveau, ni du sérieux, de la part de leurs gouvernants encore moins de ces diplomaties en mission (et c'est de bonne guerre), puisque à chaque fois les peuples se retrouvent a la case départ.
En revanche, «des intellectuels» algériens, casés notamment en douce France, demeurent sous la dictés de leur passé complique voire contrefait en termes de titres puisque fidélisés a des clans politiciens voire politicards en Algérie. En effet, ils ne cessent de confondre révolution et anarchie. Ce jugement de valeur hâtif, nous semble-t-il, à l'intention des braves gens en train de se sacrifier quotidiennement à l'autel de la bêtise humaine, s'apparente également aux couardises !
LES COURAGEUX AVANCENT DANS LES CHEMINS DU PROGRES ET LES COUARDS REBROUSSENT CHEMIN
L'actualité de cette semaine demeure caractérisée par les dynamiques activités politiques liées aux transformations en cours dans certains pays arabes en révolution permanente notamment en Syrie, désormais installée dans l'œil du cyclone, puisque elle a fait l'objet d'une rencontre extraordinaire de l'organisation mondiale des pays musulmans, en Arabie Saoudite, relayée immédiatement par celle onusienne des droits de l'homme qui a condamné, pour crimes contre l'humanité, ce qui est en train de se passer en Syrie.
A ce sujet, des pays, dont l'Algérie, membres de la commission du suivi et évaluation désignée par la ligue arabe, se sont réunis Dimanche passé a Doha espérant une sage réponse Après un suspens, spécifique a l'état d'esprit des baathistes, enfin le régime syrien avait accepté, sous condition, le protocole proposé par la Ligue. Curieusement, ces tergiversations nous font rappeler le cas de la Libye dont nous connaissons l'aboutissement dramatique de ses ex dirigeants.
Dans la foulée, de cette acceptation, la dictature syrienne a élargit le rayon de ses manœuvres d'intimidation, au plan militaire, a l'intention de ses voisins principalement la Turquie qui avait reçue la visite du vice-président des USA contredit peu de jours après par Madame Clinton a Genève. Ainsi, de report en report depuis un mois, pareil au jeu du ping-pong, plus de 700 morts se sont ajoutés aux 3500 assassinés. L'Histoire tranchera à sa manière les complicités tacites de quelques pays limitrophes dont Israël motivé par d'autres considérations. Entre-temps le massacre continue. Ne dit-on pas, aux pays des omeyyades, que le temps c'est comme une épée, si tu ne le coupe pas, c'est lui qui te coupera. Le régime Syrien a perdu de sa légitimité et beaucoup de temps La Ligue Arabe aussi ! Alors ?
Où va-t-on avec ces pertes de temps et tergiversations imbéciles ? Que vas-t-il se passer dans les prochains mois ? A l'évidence, une condamnation musclée du régime Syrien tarde à venir d'autant que cette dictature ne cesse de faire la politique de la terre brûlée et menace sciemment la sécurité de ses voisins. Vainement, puisque ce soulèvement du peuple Syrien se trouve dans son élément et ne perd rien de sa verve et ferveur révolutionnaire. Au contraire, il gagne du terrain car il est train d'étendre chaque semaine ses nombreux impacts, internes et externes, dans l'immédiat, a moyen, et long terme. Nombreuses organisations internationales, en principe braves et honnêtes, acceptent de moins en moins de rester les bras croisés devant l'assassinat des enfants.
D'après le Baath, qui persévère de cacher piètrement et ridiculement la vérité, personne ne sait qui est le loup et l'agneau. Heureusement, le peuple Syrien, nanti des expériences du passé le sait et l'indique, se retrouve aujourd'hui confronté à ces nouvelles épreuves liées aux manigances d'un régime le plus mensonger et manipulateur du monde arabe. En effet, ce régime ne cesse de concocter une mixture diabolique, aux impacts internes et externes, en relation avec les différents penchants religieux et identitaires voire culturels (et dans la foulée ceux du voisinage), qui, par ironie de l'Histoire, renforceraient davantage le courage et l'imagination des composantes éveillées du peuple Syrien dont le premier objectif serait l'implosion progressive du régime puisque les courageux gagnent du terrain tandis que les couards ( sous protection momentanée de deux membres du Conseil de sécurité de l'ONU a savoir la Russie et la Chine) reculeraient tôt ou tard. Inévitablement. A l'évidence, la muraille de la peur est en train de s'écrouler, et celle du courage ainsi que la force du caractère de se fortifier !
L'EXPERIENCE DE LA VIE FORME LE CARACTERE D'UN PEUPLE ET NE LE RAMOLLIT NULLEMENT
En principe, c'est ça l'expérience de l'existence. A titre d'exemple, lorsqu'on qualifie ce genre de pratique ci-dessus décrite, des connaisseurs font allusion au recul.
En effet, on dit communément : avec le recul (avec l'éloignement dans l'espace ou dans le temps et le meilleur jugement qu'il entraîne). Et : manquer de recul (ne pas disposer de la distance nécessaire qui permet d'apprécier une situation avec objectivité. Enfin : « prendre du recul ça permet de réfléchir au sens de l'existence » On dit, chez nous, dans le même sens : un vantail, d'une ancienne porte, est bruyant au moindre coup de vent car il lui manque du recul (un soutenant en fer installé derrière une porte d'entrée principale d'une ancienne maison) Ce manque de solidité d'un recul serait à l'image des peuples qui ne profitent pas assez ou négativement des expériences du passé. .Ils demeurent figés, par la force du bourrage des crânes conjugué aux peurs, voire existent en dehors du temps ! Pourtant, plus un peuple a plus d'expériences malheureuses dans la vie, davantage il s'aguerrit et redevient plus résistant et ne cesserait de continuer inlassablement son chemin sans regarder derrière lui.
Certes, le passé est important à condition qu'il serve à faire progresser les peuples dans le temps et l'espace. A part ça, nous semble-t-il, c'est de la couardise et perte du temps Et puisque le temps est une arme a double tranchant, donc les réformateurs devraient cesser de jouer avec lui. C'est pire que de jouer avec le feu Par conséquent ne jamais remettre à demain ce que l'on pourrait faire aujourd'hui. A plus forte raison, lorsque on a déjà assez d'expérience sur ce qui adviendrait de cette démarche couarde
En revanche, un changement sérieux et courageux conduit nécessairement vers plus de sérénité mesurée et de progrès avec casse ou sans casse. En effet, il n'existe pas d'omelette sans casser les œufs notamment dans ce cas d'espèce ou le bon sens est bafoué chaque jour comme en Syrie. Ce propos de casser les œufs pourrait être perçu cynique voire « choquer » auprès des malintentionnés mais il n'existe pas de meilleur moyen pour éradiquer l'horreur des dictatures car celles-ci ne se reforment nullement, comme l'ont souhaite récemment des puissances mondiales, du moment qu'elles demeurent déformées a vie.
L'année 2011 va bientôt prendre fin, celle de 2012 va débuter aussitôt. Durant l'année en question, les gouvernants arabes, avec les intellectuels, seront-ils sincères et en diapason avec les vrais et non les faux enjeux et défis des peuples ? En attendant, il serait utile d'avouer qu'il existe des peuples amorphes. Une terrible situation. Au fait, qui les a rendus comme ça. ? Qui ?
L'année 2012 apportera-t-elle des réponses dans ce sens ? Allez savoir !!!

Source Le Quotidien d’Oran Ali Brahimi

Le Pèlerin

Algérie-Maroc, le dégel ?

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L’entretien accordé par Medelci à Roussia El-Yaoum le laisse à penser

algerie maroc

 

Signe de rapprochement entre Alger et Rabat ? Dans l’interview accordée à la chaîne russe d’information internationale Roussia el-Yaoum en marge de sa visite effectuée en Russie et publiée mardi sur le site web de la chaîne, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, est plus que conciliant : l’Union du Maghreb arabe (UMA) est devenue plutôt une nécessité…
En réponse à une question relative à la poussée islamiste et la position de l’Algérie vis-à-vis des mouvements populaires dans plusieurs pays arabes ayant propulsé un gouvernement islamiste dans le royaume chérifien, entre autres, Medelci soulignera le respect de la volonté populaire et l’importance du voisin marocain dans les plans stratégiques du gouvernement algérien. «L’Algérie a félicité le nouveau gouvernement. Il est vrai que aujourd’hui, c’est un gouvernement islamiste. Notre relation avec le Maroc transcende largement la conjoncture que traverse la région. Notre relation avec le Maroc est le fondement même de notre politique horizontale et stratégique, même si les problèmes de ces dernières années ont ralenti la coopération entre nos deux pays», a-t-il déclaré. Il a de même rappelé les progrès réalisés dans le but de normaliser les relations entre les deux pays. «L’accord conclu il y a une année au plus haut niveau politique entre l’Algérie et le Maroc a relancé une nouvelle coopération bilatérale très large.» Inch’Allah, cette coopération portera ses fruits, pas seulement sur le plan politique mais aussi au niveau des populations. D’autant que cette coopération concerne des secteurs sensibles pour les populations. C’est un nouvel épisode dans nos relations qui a précédé ce que les gens appellent «le printemps arabe». Or, ce printemps arabe va plutôt nous encourager à coopérer avec tous les pays de la région, le Maroc compris», a-t-il ajouté.
«Nos régimes se sont rapprochés petit à petit autour d’un projet républicain clair»

Est-ce que cela veut dire que les frontières seront bientôt ouvertes, s’interroge-t-on ? Et au ministre Medelci de répliquer : «Vous, vous comprenez suivant votre vision des choses mais nous, nous espérons trouver une solution à tous les problèmes avec le Maroc frère. Et ce sera, Inch’Allah, dans un avenir que conditionnent les conjonctures et en fonction de notre volonté d’amorcer une relance solide et transparente dans l’intérêt des deux peuples.» C’est que l’intégration régionale est devenue, aux yeux de Mourad Medelci, plutôt une nécessité. Selon le ministre des Affaires étrangères, l’Union du Maghreb arabe (UMA) est l’espoir même des peuples de la région. «C’est l’espoir de tous les Maghrébins sans exception, peuples et gouvernements. Et, quelles que soient les raisons, les progrès enregistrés jusqu’ici sont insuffisants et loin d’être satisfaisants », a-t-il regretté. Il a néanmoins justifié ce retard qu’accuse le processus d’intégration en ces mots : «Peut-être à cause de la divergence des politiques économiques ou autres. L’Algérie, à titre d’exemple, a fonctionné pendant 20 ans avec un système centralisé où le secteur public avait un quasi-monopole des relations économiques et de la production. Cela au moment où le Maroc était ouvert et libéral. Ça posait un problème de coordination et de cohésion. Idem pour nos relations avec la Tunisie.» Dans le même contexte, M. Medelci a souligné le rapprochement entre les régimes politiques suite aux évolutions dans la région. «Nous savons que les régimes étaient divergents sur le plan politique. Cependant, et après certains changements et le printemps arabe, ces régimes se sont rapprochés petit à petit autour d’un projet républicain clair. Nous espérons ainsi que le rapprochement économique en plus du progrès réalisé sur le plan politique vont booster davantage toutes les parties à aller de l’avant et de manière continue et concrète. Ce rêve que nous caressons depuis longtemps est aujourd’hui une nécessité. Nous ne pouvons ignorer cette richesse faite de liens religieux, linguistique et économique et passer outre ce potentiel qui constitue un atout dans notre coopération avec les Européens surtout.»

Source Le Soir d’Algérie Lyas Hallas

Le Pèlerin

Algérie - Deux satellites algériens en orbite et le troisième entièrement réalisé à Arzew

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Visite au Centre national d’études spatiales

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Le programme spatial national Alsat-2, qui ambitionne de doter l’Algérie de deux satellites très haute résolution pour ses besoins en communications satellitaires et d’observation scientifique du territoire, poursuit sa phase de réalisation. Conduit en partenariat avec l’Agence spatiale algérienne (Asal) et EADS Astrium, ce projet se concrétisera avec à la clé un transfert de compétence et de savoir-faire entre le maître-d’œuvre et le Centre national d’études spatiales d’Arzew (CNTS), rattaché à l’Asal, qui en assurera l’exploitation. Afin d’en savoir plus sur ce centre qui sera responsable du programme Alsat-2 nous nous sommes rendu au chef-lieu de la daïra d’Arzew, à environ 30 km à l’est de la ville d’Oran, où est implanté cet important centre des techniques spatiales.
Créé en 1987, ce centre portait à cette époque le nom du CNTS (Centre national des techniques spatiales). Avant 1987, le site où le CNTS a été érigé, était en fait l’Ecole nationale des sciences géodésiques. C’est en 2007 que le nom du CNTS a été changé pour devenir actuellement le CTS. L’on saura que jusqu’en 2007, ce centre a formé dans ses domaines de compétence 721 ingénieurs d’Etat et 153 magistères. Selon M. Madani Aarizou, le directeur du centre, le CTS est une entité opérationnelle relevant de l’Agence spatiale algérienne (Asal).
Une formation de qualité
Concernant la formation, ce centre forme, par le biais de son département dit de formation et d’information, en moyenne 35 ingénieurs (de diverses spécialités) et 35 techniciens supérieurs par an. Au bout de cinq ans (durée nécessaire pour la formation d’un ingénieur) 2 techniciens sont formés parallèlement à la formation des ingénieurs puisque la formation d’un technicien supérieur ne nécessite que 2 ans et demi. Le CTS assure également des formations de post-graduation, des formations à la carte et initie des cadres attachés aux diverses administrations à l’usage des produits livrés (des produits développés au niveau du centre au profit des administrations et autres institutions). Concernant le cycle ingénieur, «son objectif est de former des ingénieurs polyvalents destinés à concevoir, diriger et contrôler l’exécution des travaux de géodésie, de photogrammétrie, de topographie et de cadastre», nous explique-t-on. Cependant, «le cycle de technicien supérieur a pour objectif de former des TS destinés à l’exécution des travaux de topographie, topométrie, géodésie, photogrammétrie, cartographie et de cadastre». Concernant la formation de post-graduation, il existe deux spécialités : magistère techniques spatiales et application (géotique, géodésie et télédétection) et magistère instrumentation spatiale (télécommunication spatiale et technologie des satellites). C’est avec fierté que le directeur du CTS dira : «Il nous arrive des fois de recevoir des chefs de grandes entreprises qui viennent pour convaincre à tout prix nos étudiants à intégrer leurs sociétés dès qu’ils arrivent au terme de leurs formations, en leur proposant des présalaires et autres offres, c’est parce qu’ils sont au courant de la qualité de formation que nous dispensons ici.»
Un GPS de la ville d’Oran de très haute précision
Le directeur du centre nous explique que le CTS dispose pour remplir cette mission de cinq divisions de recherche : observation de la Terre, instrumentation et mécanique spatiale, géodésie, géomantique et télédétection. «Nous menons au niveau de ce centre des recherches et des études ciblées, visant à résoudre des problèmes affrontés sur le terrain par différents responsables et autres autorités locales», explique le directeur. Le directeur du centre nous explique également que le CTS «a réalisé de nombreux projets au profit des services de la direction des travaux publics (telle la mise en place d’un système de positionnement par satellite GPS de la ville d’Oran de très haute précision, le premier du genre en Algérie et qui devra être utilisé au terme de la formation des agents de la DTP dans le mois de décembre), ainsi que d’autres au profit du ministère de l’Intérieur (réalisation d’une carte géographique interactive qui affiche en temps réel, lors des élections, le taux de participation, coordonnés des différents centres de vote éparpillés un peu partout au niveau national, la position géographique de ces derniers, ainsi que d’autres paramètres. Un travail qui permet également par la suite la sauvegarde de ces données pour qu’il soient utilisés ultérieurement en cas de nécessité, et ceci dans un délais record (environ 15 jours seulement)». Et de poursuivre : «De même que le CTS a mené des recherches relatives à l’étude des aléas sismiques, mouvement des plaques de sol ainsi que le mouvement du sable (problème de désertification menaçant les wilayas des hauts plateaux), feux de forêt, lutte anti-acridienne, ainsi que d’autres domaines.» Il précise : «Nous ne nous contentons pas de l’observation et de l’étude des problèmes rencontrés par ceux qui nous sollicitent, mais nous réalisons également des synthèses à la fin de chaque étude, là où nous proposons des solutions basées sur des analyses et des méthodes scientifiques.» Il ajoute : «Nous n’utilisons pas uniquement les photos et les données transmises par notre satellite (ALSAT 1), en cas de nécessité nous sollicitons également les services d’autres satellites étrangers et dans ce cas, la mission du CTS sera de traiter ces informations et de les utiliser afin de réaliser les projets qui nous sont confiés.»
Téléguider nos satellites à partir du territoire national
D’autre part, le centre spatial d’Arzew dispose d’une station au sol chargée de communiquer et de téléguider le satellite algérien Alsat 1. Lors de notre visite au centre en compagnie du directeur du CTS, le responsable de cette unité nous dira que «la mission de notre station au sol est de communiquer et de gérer le satellite en question. Ainsi, à l’aide de nos équipements (terminal ultra-sophistiqué chargé du traitement des données numériques transférées de la station, et des assiettes paraboliques dotées de têtes émettrices et réceptrices placées au-dessus du toit de ladite station), nous passons les commandes vers le satellite et recevons les données depuis ce dernier lorsqu’il est en vision, et ceci, pour répondre aux besoins des divisions de recherche relevant du centre en matière première (photos et données reçues dans leur état brut) (notamment la division : observation de la Terre), ainsi que pour surveiller l’état de santé du satellite (un travail qui se fait en étroite collaboration avec la division d’instrumentation et mécanique spatiales)». Le CTS coopère avec d’autres centres de recherche et d’études spatiaux de diverses nationalités, tel le CNES (Centre national d’études spatiales France : projet d’étude épidémiologique concernant le bassin méditerranéen), l’Angleterre (transfert de savoir entre SSTL et le CTS), l’Italie, l’Argentine, la Syrie ainsi qu’avec d’autres pays.
Alsat 2B entièrement réalisé à Oran
Deux ans après la fin théorique de sa durée de vie (estimée à 5 ans), Alsat 1, le premier satellite de propriété algérienne lancé avec succès le 28 novembre 2008 du cosmodrome de Plesetsk (situé à 800 km au nord de Moscou, Russie), fonctionne toujours et fournit des données assez importantes et stratégiques, qui après traitement au niveau du Centre des techniques spatiales algérien sont exploitées afin de servir au développement des différents secteurs du pays. Une tâche que chacun des futurs satellites algériens Alsat 2A et Alsat 2B, qui sont en phase finale de réalisation, devront assurer avec plus de précision. En fait, Alsat 1, comme l’expliquent les spécialistes, «est un satellite d’observation de la terre d’une masse de 90 kg , ayant été conçu et réalisé en partenariat avec Surrey Satellite Technologie Limited (SSTL) au centre spatial de Surrey, situé au Royaume- Uni, avec la participation de 11 chercheurs algériens dans le cadre d’un programme de transfert de savoir-faire entre SSTL et le CTS d’Arzew». C’est la caméra multispectrale (rouge, vert, vert et proche infrarouge) qui équipe le satellite algérien Alsat 1 qui permet, d’après les scientifiques algériens, la prise de photos de haute résolution (32 m au sol) depuis une altitude avoisinant les 686 kilomètres au-dessus de la surface de la terre, que le CTS d’Arzew traite par la suite. Le satellite Alsat-2A, rappelons qu’il a été lancé le 12 juillet 2010, avec une résolution au sol de 2,5 m en mode panchromatique et de 10 m en mode multispectral, servira à différentes applications notamment la topographie, l'agriculture, la cartographie, le suivi de l'environnement. Si le satellite Alsat-2A est un satellite intégré et testé à l’étranger avec la participation de 29 ingénieurs algériens, le satellite Alsat-2B sera entièrement réalisé à Oran. Il est à signaler que le programme Alsat-2 comprend également la mise en œuvre de deux segments au sol de contrôle et d'un terminal image permettant l'exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien. Le programme spatial algérien sera couronné par le lancement d’un satellite de télécommunications, baptisé Alcomsat-1 qui permettra de rejoindre le cercle des nations possédant leurs propres satellites de télécommunications.

Source Le Soir d’Algérie Ben Aziz
Le Pèlerin

Algérie - Fuite des capitaux

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Plus de 25,7 milliards de dollars ont quitté l'Algérie selon Global Finance integrity

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D’après Global Finance integrity (Gfi), la fuite des capitaux en Afrique se chiffre à 854 milliards de dollars entre 1970 et 2008, soit quatre fois la dette extérieure du continent. Mais ce chiffre est beaucoup plus élevé d'après Gfi puisqu'une bonne partie n'a pu être retracée. L'estimation réelle des capitaux qui fuient le continent pourrait aller jusqu'à 1800 milliards de dollars. Les régions de l'Afrique de l'Ouest et du centre sont les plus touchées par le phénomène. Le Nigéria et l'Egypte avec respectivement 89,5 milliards et 70,5 milliards de dollars sont à la tête du pyramide. Ils sont suivis de l'Algérie (25.7 milliards de dollars), du Maroc (25 milliards de dollars) et de l'Afrique du sud (24.9 milliards de dollars). La fuite illicite de capitaux dépasse de loin l'aide publique au développement selon Gfi avec un ratio de 2 sur 1. D'après une étude du Gif, les pays en développement perdent 10 dollars sous forme de fuite de capitaux sur chaque dollar reçu en guise d'aide extérieure.Cette hémorragie augmente également avec une moyenne annuelle de 11,9 %. Selon Raymond W. Baker " le flux massif d'argent illicite hors de l'Afrique est facilité par un système international opaque composé de paradis fiscaux, d'institutions secrètes, des sociétés déguisées, des comptes fiduciaires anonymes, des fondations fictives… et d'autres techniques de blanchiment d'argent". L'impact de cette saignée est désastreux pour les économies africaines. Selon Gif cette fuite massive s'explique par les politiques laxistes des pays concernés et "les failles profondes du système financier international ". L'étude indique : "Tant que l'hémorragie se poursuit sur le long terme à un rythme rapide, les efforts pour booster la croissance économique vont être contrariés dans la mesure où la distribution des revenus sera de plus en plus biaisée" entrainant du coup plus d'instabilité économique et politique. Ce qui explique, selon le Gif, que malgré les efforts soutenus pour stimuler le développement économique et réduire la pauvreté, les résultats restent modestes. L'Organisation exhorte les pays africains à faire de cette question une priorité et à prendre des mesures idoines pour s'attaquer au problème de la fuite des capitaux.

Source Les Débats
Le Pèlerin


Algérie - La face cachée du centre commercial de Bab Ezzouar

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Malgré 6 millions de visiteurs, la mise en conformité fait défaut

Un test de la nature de l’État algérien

centre commercial bab ezzouar

 

La première expérience de grande distribution en Algérie demeure mitigée. Elle enregistre en fait un grand retard. En dépit d’un climat des affaires contraignant, les premiers hypermarchés se sont ouverts, drainant une large masse de clients. Dans la foulée, un complexe commercial parmi les plus grands au Maghreb connaît un succès rapide : il attire des millions de visiteurs par an. Indispensables dans le paysage économique algérien, ces ensembles commerciaux sont néanmoins rarissimes dans le pays. En effet, les investisseurs dans ce domaine sont en butte au problème du foncier, ce qui freine la constitution de chaînes d’hypermarchés et de centre commerciaux. Les franchisés, eux, éprouvent des difficultés pour accéder aux locaux. Et quand, ils y accèdent, les loyers et autres charges sont exorbitants.
Le cas du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar est édifiant. En bouleversant les règles du jeu fixées au départ, elles ont suscité le mécontentement des locataires. Le partenariat de gagnant-gagnant s’est transformé en relation déséquilibrée, en faveur des exploitants. Ce qui suscite des interrogations sur les avantages d’un tel type d’investissement.
À cet égard, l’expérience des IDE en Algérie montre qu’il existe deux types d’investisseurs étrangers. “Des investisseurs occidentaux respectueux de la réglementation, de l’environnement local, satisfaits de leur partenariat gagnant-gagnant avec les Algériens, d’autres investisseurs méprisant l’Algérie et les Algériens qui en fin de course, éprouvent par cette attitude, d’énormes difficultés à réussir en Algérie”, avertit un banquier.
En ce sens, le centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar, au regard de son importance pour une métropole comme Alger, constitue un test de l’apport positif ou négatif des investissements étrangers. L’absence d’un document essentiel à son activité suscite des interrogations sur le rôle de contrôle et de facilitation des pouvoirs publics. Un poids, deux mesures, quand on sait la difficulté pour un investisseur local d’acquérir du foncier à Alger, ou ouvrir un espace commercial dans la capitale ?
En fait, l’aventure commerciale à Bab Ezzouar semble tourner au vinaigre. Il ne reste aux pouvoirs publics qu’à rétablir la loi, à contribuer au rééquilibrage des rapports entre exploitant et locataires, si on veut que ce genre de complexe commercial puisse jouer dans la vie économique du pays un tremplin à l’émergence d’une véritable grande distribution, assurant et la disponibilité et la qualité des produits et/ou des prestations. En somme, un véritable moyen de lutter contre l’informel et la contrefaçon. Dans le scénario inverse, cette situation ferait accréditer l’idée que l’Algérie est loin d’être un État de droit, voire une république au service de puissants relais qui roulent pour l’unique raison d’accumuler une masse d’argent le plus rapidement possible, quels que soient les moyens légaux ou illégaux utilisés, au détriment de véritables investisseurs et de millions de clients.

Source Liberté Khaled R.

Le Pèlerin

Algérie - Des femmes cachent leur maladie à leur mari et meurent des suites de graves complications, qui auraient pu être évitées. Tout cela de peur d’être rejetées.

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Elles sont chassées et répudiées - Coupables d’avoir le cancer

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Du jour au lendemain, la femme atteinte de cancer se retrouve à lutter contre l’inconnu. L’annonce de la maladie est un véritable choc pour elle ainsi que pour son entourage, dont le mari. «Ils mettent des gants pour parler de la maladie», comme l'a si bien décrit la psychosénologue, le Dr Hezaimia Akila intervenant lors d'une journée sur «Les droits des femmes atteintes de cancers», tenue par l'association El-Amel du Centre-Pierre-et-Marie-Curie (Cpmc) sous le slogan «Tous pour elle».

L'intervenante a fait un état des lieux des plus désolants sur la situation psychosociale de la femme atteinte de cancer, qui déjà blessée dans sa chair se retrouve blessée dans son âme par des comportements qui devraient être sanctionnés par la loi. «Certaines femmes sont même battues lorsqu’elles tombent malades. Nous faisons de notre mieux pour les soulager, les accompagner et leur faire accepter leur maladie. Mais une fois dans leur milieu, elles rechutent à chaque fois.»

Dr Benoumechiara, spécialiste en cancérologie au Cpmc, s’inquiète de la montée en flèche de l'incidence du cancer du sein, qui a atteint les 9 000 nouveaux cas annuellement, dont la moitié décèdent des suites de leurs lésions à un stade avancé. 95% des femmes atteintes, en effet, viennent consulter dans des stades très tardifs à cause du caractère tabou conféré à cette maladie pour la femme et son entourage. La moyenne d'âge est de 45 ans, «une population très jeune par rapport à d'autres pays où les plus de 70 ans sont celles qui sont en moyenne les plus touchées», estime la spécialiste, qui révèle que le parc de mamographes est insignifiant en comparaison au nombre de plus en plus grand de femmes atteintes d’un cancer du sein. Sans parler de l'insuffisance des compétences dans ce domaine et du manque en techniciens spécialisés. «On déplore l'absence de circuits de prise en charge des lésions dépistées. Même les campagnes de sensibilisation sont timides», ajoute-t-elle.

Sidérée, la spécialiste a cité l'exemple de cette dame d'Alger-centre, âgée de 42 ans, qui avait caché sa maladie par peur de la réaction de son mari, et qui est morte chez elle des suites de graves complications. «Cette mère d'un enfant de 12 ans n'est venue chez nous qu’à un stade très métastasé de sa tumeur». Un autre médecin raconte l’histoire de cette femme, qui à l’entrée du bloc opératoire a carrément essuyé des menaces de divorce, proférées à haute voix par son mari, dans le cas où elle subirait l’ablation d’un sein ou du moindre petit morceau de sein.

Tétanisée, elle n’a eu alors d’autre choix que de suivre son mari à la maison où elle décédera. «Devant la gravité du mal, elles cachent leur maladie, optent pour le marabout ou la voyante et s'accrochent à une chimère, alors que le cancer, lui, est ancré dans leur corps, et se propage», commente l'avocate Maître Benbraham.

Ce sont là les comportements adoptés par des maris inconscients ou probablement totalement ignorants qui mènent leurs femmes qui souffrent déjà, et n’ayant plus aucune chance de rémission, directement à la tombe.

Fort heureusement, ce n’est pas le cas de tous. Une infirmière dans un hôpital du Centre, affirme que certains hommes restent au chevet de leurs femmes jusqu'au terme de leur hospitalisation, sinon jusqu’à leur dernier jour.

Jetée à la rue, elle y décède

Pour la présidente de l'association Amel d'aide aux cancéreux de Batna, le Dr Fouzia Chebaani, le service d'oncologie de 16 lits reçoit des malades de plusieurs wilayas de l'Est algérien, dont Khenchela, Biskra, Mila, Jijel, Sétif, Oum-El-Bouaghi et Skikda. Les malades, selon elle, se déplacent avec l'aide de l'association. «J'ai un cas social qui a 3 enfants cancéreux. Il est de Menaa (Batna) et se déplace difficilement. Elle a évoqué le problème de la rupture de certains traitements pour la chimiothérapie à Batna depuis plusieurs mois et même dans d'autres wilayas de l'Est. Pour la radiothérapie, c’est la même chose. Les rendez-vous sont très longs à avoir et «on a perdu plusieurs malades suite à cela. A quoi sert la chimiothérapie sans radiothérapie ?» s'est-elle interrogée. Le Dr Chebaani a évoqué le cas de femmes souffrantes et qui subissent des comportements agressifs de leur entourage. A l'exemple de cette femme atteinte d’un cancer du sein, âgée de 60 ans, et battue par son mari à cause de sa maladie. D'autres ont essuyé un divorce comme celle qui a été chassée par son mari et son fils de 20 ans à cause de son cancer. La défunte khalti Fatma, 70 ans, a été chassée avec sa fille et est décédée comme une SDF. Sa fille est actuellement dans la rue, selon la présidente de l'association de Batna.

Un réseau d’avocats pour les défendre

Du point de vue juridique, Me Benbraham a insisté sur le maintien du statut social de la femme atteinte de maladies tel le cancer. Elle s'est désolée de constater que certains maris recourent à des procédés «vicieux» pour se débarrasser de leurs femmes. L'avocate a annoncé que, grâce à l'association El-Amel, un réseau d'avocats sera mis en place à travers tout le pays et sera chargé de la défense de la femme en difficulté judiciaire et de ses droits. «La mise en place de ce réseau d'avocats est en cours et se chargera de défendre gratuitement les droits de la femme atteinte du cancer en collaboration avec l'association El-Amel», a-t-elle annoncé. «Que peut faire une femme sans ressources, malade, divorcée et expulsée de chez elle, si elle n'a pas d'enfants ?» s'est-elle interrogée sur le sort de cette femme vulnérable, qui non seulement lutte contre la maladie et la mort, mais aussi pour garder son statut social. Se référant au droit musulman, maître Benbraham, a expliqué qu'une femme malade doit être entretenue par son mari jusqu’à la mort. «Référons-nous à cette loi et élaborons de nouveaux textes en vue de l’améliorer», a-t-elle appelé les députés présents dans la salle. «Nous pouvons également apporter, en parallèle, une aide aux maris démunis pour qu’ils soient plus proches de leurs femmes malades.» En conclusion, maître Benbraham a lancé un message, à travers un adage, à toutes les femmes, malades ou pas : «Seules, nous sommes invisibles. Toutes, nous sommes invincibles.»

Le transport sanitaire, un droit

Les frais de déplacement du malade ainsi que pour son accompagnateur sont pris en charge par la Cnas. Une réforme concernant le transport dans la commune de résidence elle-même est d’ailleurs prévue. Il suffit de se rapprocher des bureaux Cnas pour en bénéficier.

Les participants à la Journée sur les droits de la femme atteinte de cancer, dont des associations et des malades, ont exposé la grande contrainte du déplacement vers les structures de santé, notamment dans les régions les plus reculées. Pourtant, la loi existe et ouvre aux malades le droit d’un accès à un billet d'avion par exemple, et même avec un accompagnement en cas de nécessité. Or, la majorité n'a pas ce «luxe». Une assistante sociale du Cpmc a évoqué ce problème surtout pour les malades qui viennent du Sud, démunis dans la majorité des cas. «Nous n'étions pas au courant de l'existence d'une loi», a-t-elle dit au représentant du ministère de l'Emploi, qui a rappelé que le transport sanitaire n'est pas uniquement réservé aux dialysés, mais à tous les malades qui rencontrent des difficultés à se déplacer. «Quand un malade ne peut être transporté par ambulance en vue de soins à l’extérieur de sa commune de résidence, la loi ordonne que ses frais de déplacement soient pris en charge ainsi que pour un accompagnateur. Une réforme concernant le transport dans la commune de résidence elle-même notamment dans les régions du Sud est d’ailleurs prévue. Il suffit de se rapprocher des bureaux Cnas pour en bénéficier», a-t-il affirmé, tout en précisant que l’arsenal juridique dans ce domaine devrait être vulgarisé pour une plus grande compréhension de la part des malades et ce, par le biais de campagnes de sensibilisation de proximité.

En attendant, de nombreuses femmes en souffrance, qui luttent contre leur maladie, la société et la bureaucratie, espèrent décrocher un rendez-vous. Celles qui ont les moyens financiers recourront, sans plus attendre, à une chimiothérapie chez le privé avec l’autre souci de ne percevoir aucun remboursement, selon le représentant de la Cnas. En effet, aucune convention n’a été étudiée en matière d'oncologie médicale avec le privé. Par ailleurs, le Dr Boularkaib a rappelé certains aspects nouveaux dans le cadre de la réforme de la sécurité sociale et au profit de l'assuré social. Il a mis l’accent sur l'importance du médecin traitant de la famille avec lequel la Cnas s'est conventionnée pour la promotion des soins et, surtout, pour la prévention des maladies graves, dont le cancer du sein et du col de l'utérus. Selon l'intervenant, un programme de dépistage précoce des maladies lourdes sera distribué aux médecins traitants et concernera aussi les sujets à haut risque. «Nous voulons instaurer cette tradition chez le médecin traitant, qui sera le médecin de famille pour chaque assuré social et ses ayants droit».

Le même responsable a annoncé que sa tutelle a ouvert, au cours du mois d’octobre 2010, des guichets au niveau des 48 wilayas au profit des assurés voulant procéder à des examens dans les centres d'imagerie. «Et la Cnas se chargera des frais de déplacements», a-t-il conclu.

L’homme n’est pas épargné

Le cancer du sein n'est pas spécifique à la femme. Il touche également la gent masculine. La spécialiste en cancérologie, le Dr Benoumechiara, a révélé dans sa communication que l'homme n'est pas épargné par le cancer du sein. Une pathologie grave qui a toujours été connue chez la femme mais qui touche selon l'intervenante, 1% des hommes. «Il faut y penser et organiser des campagnes de sensibilisation et de dépistage dans ce sens», a-t-elle affirmé. «C'est vrai que 1% n'est pas beaucoup par rapport au taux de cancer chez la femme mais personne ne peut savoir qui peut être touché par cette pathologie», reprend-t-elle.

Les victimes oubliées des essais atomiques d’Adrar

Les vieux Adraris qui ont perdu la vue à cause de l’intense lumière dégagée par l’explosion et les enfants souffrent de malformations congénitales. Dans le secteur sanitaire d’Adrar, on confirme la «fréquence anormale» de naissances de bébés malformés dans la région...

Présidente du bureau local de l'Union des femmes algériennes (Unfa), Mme Meriem Bendiba se désole de ne pouvoir, à ce jour, obtenir les chiffres exacts du nombre de cancéreux dans sa wilaya. «Les chiffres officiels avancent 95 cancéreux, mais je ne pense pas que c'est juste. Ce chiffre ne paraît-il pas insignifiant au vu de tous les essais nucléaires des militaires français en 1960 ? » s'est-elle interrogée, assurant que les citoyens de sa wilaya souffrent de tous types de cancers : le goitre, des cancers de la peau, des yeux, du sein et du sang.

Notre interlocutrice, qui fait partie du corps médical et qui fait des campagnes de sensibilisation au niveau des k'sours, déplore également que ses efforts n’aboutissent pas : «De nombreuses femmes ne consultent pas à temps. Et quand elles décident de consulter, elles se dirigent vers des médecins non spécialisés. Plusieurs de ces femmes décèdent dans l'anonymat, sans que personne ne sache leur maladie. Elles préfèrent souffrir que de divulguer le lourd secret qu’elles ont fait de leur maladie, pensant que cela pourrait nuire à l'avenir de leurs filles en âge de se marier. Selon, elles personne n’acceptera de se marier alors avec leurs filles.» Mme Bendiba revendique la concrétisation du projet de réalisation d'un centre du cancer pour ces citoyennes, prévu lors du précédent quinquennat. «J’ai appris, malheureusement, que ce projet a été annulé», souligne-t-elle. «Nous avons un service d'oncologie qui s’avère insuffisant pour toute la wilaya.» Les malades, dans leur majorité démunis, sont contraints de se déplacer dans une autre daïra, parfois à plus de 900 km, ou la wilaya la plus proche, Ghardaïa, distante de plus de 800 km, voire Alger, à 1500.

Livrés à eux-mêmes, sans aucune aide, ils comptent dans la plupart des cas sur la charité des bienfaiteurs. Un simple ticket de bus pour Ghardaïa coûte 3000 DA et un billet d’avion pour Alger 20 000 DA, ceci uniquement pour les frais de déplacement. «Certains bénéficient de billets gratuits mais après moult interventions. D'autres ont juste un aller simple sans retour.

Pourtant, c'est un droit et un acquis. La mammographie ne coûte pas moins de 3 500 Da. Ils n'ont pas non plus où se loger, à part les hôtels, dont le moins cher est à 1 500 Da à 3500 Da la nuitée. Pourquoi ne passent-ils pas en priorité dans les structures de santé ?»

Maître Benbraham, en charge du dossier des essais nucléaires à Adrar, a rappelé encore une fois que notre pays a connu un crime des plus graves contre l'humanité. «Ces essais nucléaires ont été faits avec une matière très dangereuse, un poison atomique : le plutonium, qui reste dans le sol, dans l'atmosphère et le sous-sol pendant plus de 24 400 ans et a pour effet de transformer l'Adn humain», précise-t-elle, avec des documents à l’appui. «Les générations à venir connaîtront de nouvelles formes de cancer», annonce-t-elle.

Les victimes oubliées des essais atomiques d’Adrar

Les vieux Adraris qui ont perdu la vue à cause de l’intense lumière dégagée par l’explosion et les enfants souffrent de malformations congénitales. Dans le secteur sanitaire d’Adrar, on confirme la «fréquence anormale» de naissances de bébés malformés dans la région...

Présidente du bureau local de l'Union des femmes algériennes (Unfa), Mme Meriem Bendiba se désole de ne pouvoir, à ce jour, obtenir les chiffres exacts du nombre de cancéreux dans sa wilaya. «Les chiffres officiels avancent 95 cancéreux, mais je ne pense pas que c'est juste. Ce chiffre ne paraît-il pas insignifiant au vu de tous les essais nucléaires des militaires français en 1960 ? » s'est-elle interrogée, assurant que les citoyens de sa wilaya souffrent de tous types de cancers : le goitre, des cancers de la peau, des yeux, du sein et du sang.

Notre interlocutrice, qui fait partie du corps médical et qui fait des campagnes de sensibilisation au niveau des k'sours, déplore également que ses efforts n’aboutissent pas : «De nombreuses femmes ne consultent pas à temps. Et quand elles décident de consulter, elles se dirigent vers des médecins non spécialisés. Plusieurs de ces femmes décèdent dans l'anonymat, sans que personne ne sache leur maladie. Elles préfèrent souffrir que de divulguer le lourd secret qu’elles ont fait de leur maladie, pensant que cela pourrait nuire à l'avenir de leurs filles en âge de se marier. Selon, elles personne n’acceptera de se marier alors avec leurs filles.» Mme Bendiba revendique la concrétisation du projet de réalisation d'un centre du cancer pour ces citoyennes, prévu lors du précédent quinquennat. «J’ai appris, malheureusement, que ce projet a été annulé», souligne-t-elle. «Nous avons un service d'oncologie qui s’avère insuffisant pour toute la wilaya.» Les malades, dans leur majorité démunis, sont contraints de se déplacer dans une autre daïra, parfois à plus de 900 km, ou la wilaya la plus proche, Ghardaïa, distante de plus de 800 km, voire Alger, à 1500.

Livrés à eux-mêmes, sans aucune aide, ils comptent dans la plupart des cas sur la charité des bienfaiteurs. Un simple ticket de bus pour Ghardaïa coûte 3000 DA et un billet d’avion pour Alger 20 000 DA, ceci uniquement pour les frais de déplacement. «Certains bénéficient de billets gratuits mais après moult interventions. D'autres ont juste un aller simple sans retour.

Pourtant, c'est un droit et un acquis. La mammographie ne coûte pas moins de 3 500 Da. Ils n'ont pas non plus où se loger, à part les hôtels, dont le moins cher est à 1 500 Da à 3500 Da la nuitée. Pourquoi ne passent-ils pas en priorité dans les structures de santé ?»

Maître Benbraham, en charge du dossier des essais nucléaires à Adrar, a rappelé encore une fois que notre pays a connu un crime des plus graves contre l'humanité. «Ces essais nucléaires ont été faits avec une matière très dangereuse, un poison atomique : le plutonium, qui reste dans le sol, dans l'atmosphère et le sous-sol pendant plus de 24 400 ans et a pour effet de transformer l'Adn humain», précise-t-elle, avec des documents à l’appui. «Les générations à venir connaîtront de nouvelles formes de cancer», annonce-t-elle.

Aïcha, un exemple de courage

Une femme courage, Mme Aïcha a lutté inlassablement contre la maladie, sans jamais baisser les bras, poussée par une volonté inébranlable. Elle témoigne de ses nombreuses difficultés.

Mme Aïcha est une grande journaliste. Grande de cœur aussi. Grande aussi car elle aime et maîtrise son métier. Elle n’a raté aucune communication des intervenants lors de la Journée sur les droits de la femme cancéreuse. Elle-même femme cancéreuse, elle a connu l'enfer de la bureaucratie.

Aïcha a appelé à combattre l'ignorance, en lançant un message «à toutes les femmes responsables, à l'image de Nouara Djaafar, Khalida Toumi, Louisa Hanoune, les femmes députées pour faire avancer le dossier du cancer et pour arracher un plan cancer». Sa maladie date de 4 ans. Elle salue les pouvoirs publics pour leurs efforts, «mais c'est de la pratique de tous les jours dont je parle, surtout la gestion des hôpitaux.

On parle d'une réforme que je ne vois pas, particulièrement pour le cancer. Pour ma mammographie, il a fallu que je me batte et que je me déplace d'une grande ville de l'ouest où certes il y a un centre anticancer, mais qui travaille en deçà de ses moyens. Je n'ai pas encore eu mon compte-rendu. En plus, il faut toujours connaître quelqu'un pour faire un examen chez nous.»

Mme Aïcha a évoqué aussi les problèmes qu'elle rencontre au niveau de la Cnas pour le remboursement des congés de maladie. «Les seuls moments où j'ai pleuré sont ceux où je me suis retrouvée face à un préposé de la Cnas et un opérateur dans un hôpital. Jamais face à un oncologue, un psychologue ou un cancérologue, car là, on est prises en charge et soutenues.»

S'adressant à la ministre chargée de la Famille, elle dira : «Répartissez le programme quinquennal équitablement, car ce sont les disparités et les déséquilibres qui tuent !»

Elle a également appelé les médias lourds, en particulier la radio et la télévision, à parler de ce problème des femmes cancéreuses et à heurter les consciences pour atteindre tous les niveaux. Un défi : «J’ai lutté contre tous mes problèmes et je me suis relevée, sans jamais négliger mon travail.» Mme Rabhi, première présidente de l'association El-Fedjr, a vécu le cancer, il y a 30 ans de cela.

Elle vit toujours grâce à sa volonté et son courage et continue à donner du courage aux femmes actuellement souffrant d’un cancer. A peine rentrée d'un congrès international sur la sensibilisation sur la maladie, elle révèle à l'assistance : «Je vous assure que nous travaillons beaucoup en Algérie en matière de campagnes de sensibilisation des femmes contre les cancers du sein et du col. Sauf qu'eux ils ont les moyens.»

Elle a appelé aussi à l'ouverture d'un centre du cancer dans sa wilaya : «Nos malades souffrent et ils doivent se déplacer très loin. On est obligé de leur louer des ambulances».

Un carnet en étude

La présidente de l'association El-Amel d'aide aux personnes atteintes de cancer, Hamida Kettab, a présenté une nouvelle formule de suivi de la santé des femmes et la prévention aussi. C'est un carnet lancé sous le slogan : «Imaginez une vie sans cancer» dit «Carnet de la femme pour la prévention des cancers du sein et du col» à l’adresse de toutes les femmes sans exception. Ce carnet, récemment présenté à l'APN, incitera toute femme à faire cinq examens chaque 2 ans à partir de 40 ans, selon l'intervenante (mammographie, écho mammaire, frottis cervico-vaginal, bilan hormonal et téléthorax). Il sera bientôt disponible gratuitement au niveau des cabinets médicaux toutes spécialités confondues. «La femme doit d'abord faire une autopalpation des seins et des aisselles une fois par mois. Si elle trouve des nodules ou un écoulement, elle doit prévenir son médecin traitant, qu'elle consulte déjà chaque 6 mois», explique Mme Kettab.

Par ailleurs, une charte baptisée «Charte de l'espoir» a récemment été adoptée par l'Apn grâce à efforts de cette même association, pour la prise en charge des femmes atteintes de cancer.

- La ministre déléguée chargée de la Famille, Nouara Djaafar, rappelle la manne financière conséquente allouée par le département de la solidarité, pour l'actuel quinquennat 2010-2014, évalué à 21 000 milliards de dinars, soit plus de 280 milliards de dollars. 40% de ce budget sera géré, selon elle, au profit du bien-être du citoyen et du développement humain. Elle a également rappelé la récente déclaration du chef du gouvernement quant aux priorités de l'actuel quinquennat, dont la continuité de la gratuité des soins et le réseau de santé publique.

4 messages à 4 ministres

- L'avocate Benbraham a adressé quatre messages sous forme de revendications à quatre ministres. Elle a d’abord appelé le ministre de l'Habitat à réserver des logements sociaux aux rez-de-chaussée aux femmes malades en difficulté, sans ressources, sans familles ni enfants «pour leur permettre de connaître une fin de vie honorable et mourir dans la dignité et non pas comme des chiennes». Ces maisons seront sous la responsabilité des associations et de la société civile. Me Benbraham a appelé le ministre du Travail à lancer des campagnes de sensibilisation de proximité sur l'arsenal juridique des droits des malades et des assurés sociaux. Au ministre de la Communication, elle propose d’intégrer une obligation à tous ceux qui passent à la télévision dans des spots publicitaires de faire passer des messages de sensibilisation sur la santé de la femme. Enfin, elle a lancé un message au ministre de la Santé par l'intermédiaire d'un adage : «Rapprochons la santé des citoyens».

Source Infosoir Par Souad Labri

Le Pèlerin

Algérie - Violés, tabassés et rejetés par la société

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1500 malades mentaux errent dans l'insécurité

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Abandonnés par leurs familles, privés d'une prise en charge des équipes du SAMU, et délaissés par les services de sécurité, quelque 1500 malades mentaux errent, sans aucune surveillance, dans les rues d'Alger, dans un froid des plus glaciaux et ce, à quelques jours de l'hiver.

Conséquences: une femme souffrant de troubles psychiques a été violée, récemment, à Bachjarrah par trois personnes inconnues, alors qu'à la place Audin, en plein cœur d'Alger, un fou d'une quarantaine d'années avait tenté d'agresser des étudiantes à l'aide de son couteau, créant, par cet acte, une véritable panique sur ce lieu. Pis, un malade mental s'est fait tabasser par des jeunes dans le quartier populaire de Bab El Oued, au moment où, ce dernier avait tenté de voler une baguette de pain. Est-il inconcevable de se pencher sur cette catégorie se société ?

Il y a cinq jours seulement une personne souffrant de troubles psychiques avait tenté d'agresser, à l'aide d'une arme blanche, des étudiantes, en attente du Cous à la place Maurice Audin.  Soudain, la personne souffrant de troubles psychiques, âgée d'une quarantaine d'années, s'est attaquée aux jeunes étudiantes, créant par ce fait une véritable panique parmi les étudiantes. Ces dernières,sentant le danger, avaient pris la fuite, tout en criant, tandis que le fou courrait derrière elles pour tenter d'attraper l'une de ces étudiantes. Malheureusement, au cours de cette tentative d'agression, aucune présence d’éléments de la police n'a été constatée sur les lieux. Pis, les passants qui étaient présents au moment de l'agression n'avaient même pas oser intervenir pour tenter de maîtriser l’agresseur. Du coup, le fou s'est retrouvé seul face à ses victimes. Ce n'est qu'au bout de quelques dizaines de minutes après que, des policiers sont intervenus pour arrêter l'assaillant en état de troubles psychiques tout en conduisant ce dernier vers un lieu où il sera pris en charge par un service médical. Trois jours après (soit hier), le même fou est revenu dans le même lieu où il avait tenté d'utiliser son couteau contre les étudiantes, ce qui pose vraiment beaucoup de questions sur la façon dont ces personnes souffrant de troubles psychiques sont prises en charge au niveau des services concernés. Ils sont au nombre de 1500 à Alger, ces malades mentaux, qui errent malheureusement sans qu'aucun service concerné ne lesprenne en charge. Pis encore, des malades mentaux sexagénaires livrés à leur triste sort, sillonnent les rues d'Alger durant les nuits, dans un froid glacial et, surtout, dans une période où la sécurité est moins assurée pour ces derniers. Du coup, cette catégorie de la société est livrée à une insécurité, alors qu'en principe, ils devraient être pris en charge par des équipes du Samu, ou dans les établissements spécialisés. Il est bon de rappeler, dans ce contexte, cette agression dont une femme malade mentale avait fait l'objet, il y'a quelques semaines, dans le quartier de Bachjarrah, par trois personnes inconnues, qui malheureusement avaient violé cette dernière sans un état d'âme. Face à cette situation, il est grand temps, aujourd'hui, de penser à de nouvelles mesures pour sauvegarder ces malades, de les protéger devant les viols, les agressions et surtout de leur offrir un lieu sûr pour les soigner et pourquoi pas de tenter de leur redonner une seconde vie meilleure.        

Source Les Débats  Lotfi Itou

Le Pèlerin

Le Colloque « L’Algérie et la France » au XXIème siècle

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Les velléités de bien faire se transformeront-elles en réelle volonté d’action ?

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Richesse incontestable des échanges au cours du colloque organisé samedi dernier à l’Assemblée nationale par J.-P. Chevènement, président de l’Association France-Algérie. Si nous n’avons pu prendre part aux rencontres de la matinée, qui, de l’avis de beaucoup étaient assez riches, celles de l’après-midi ne l’étaient pas moins, même si l’une des interventions, celle consacrée à la dimension humaine et sociale de la relation franco-algérienne et notamment à «l’identité des deux sociétés et leur projection dans l’avenir», traitée par Malek Chebel, a été bien en deçà des attentes.
Aménagement du territoire, coopération décentralisée et dimension humaine et sociale de la relation franco- algérienne ont occupé la première partie de la séance. La deuxième dédiée à «l’Algérie et la France au miroir des médias» a permis à notre confrère, directeur d’El Watan, Omar Belhouchet, à Jean Daniel, directeur membre fondateur du Nouvel-Observateur, au philosophe et écrivain Régis Debray et à Jean-Pierre El Kabach de donner, chacun pour ce qui le concerne, sa lecture de cette image projetée par les médias respectifs des deux pays.

L’intervention du ministre Cherif Rahmani a été en totalité consacrée au schéma national d’aménagement du territoire qui, a-t-il dit, a été bâti sur deux horizons 2010- 2030, l’horizon d’une génération et le deuxième horizon est «géographique », celui dans lequel se meut l’Algérie, le Maghreb ; celui de la Méditerranée et dans lequel l’Europe et notamment l’Algérie et la France «occupent une place stratégique, charnière». Comme pour justifier ce deuxième espace, le ministre poursuit : «Il faut absolument que nous nous insérions dans cet échange international et que nous nous préparions». Plus explicite encore, il livre du sens à ce schéma dont le socle reposerait sur la durabilité (parce que nous avons trop soutiré de nos ressources) ; sur l’équilibre (éviter le trop-plein et le trop-vide) et l’équité (en évitant les fractures sociales et les fractures territoriales). Le schéma directeur a nécessité des pré-requis que constituent les autoroutes, les TIC, le chemin de fer et les espaces vie pour donner plus «d’avantages comparatifs à l’Algérie dans le futur». Enfin la surprise viendra de ce qu’il a annoncé deux projets soumis à l’Union pour la Méditerranée. L’Algérie a suggéré que l’agence pour les villes durables, essentielle pour l’Algérie, y soit domiciliée. «Cela permettra d’expertiser sur la durabilité, sur l’économie verte, sur la ville de demain et de pouvoir fertiliser sur d’autres villes en Algérie, au Maghreb et également ailleurs.» La deuxième proposition concerne «la création d’un centre pour la connaissance et les technologies nouvelles pour l’Algérie». Ce centre, pour Cherif Rahmani, se fondera sur les sciences de l’ingénieur, sur la physique, la pharmacie, la biotechnologie et permettra à l’Algérie d’avoir un centre pédagogique et scientifique, d’avoir un centre pour les start-up pour booster les jeunes et d’avoir un business-centre. Et en ces temps de cadeaux de noël en France, le ministre annonce : «L’Algérie est prête à financer ce centre comme elle est prête à ce qu’une entreprise française construise ce centre en contrepartie nous voulons qu’il y ait une expertise de la France avec ses capacités.» Quant à la gestion de ce centre, elle devra se faire en binôme, «d’une façon intelligente, partenariale, concertée». Et de suggérer que cette gestion soit assurée conjointement par le Medef, le Forum Algérie et des universités algériennes et françaises. Et pour prévenir très certainement tout débat sur le sujet, le ministre conclut en précisant qu’«il ne faut pas faire l’impasse sur la gouvernance » qui est, selon lui, «un nouveau concept de l’autorité ; assurer une sorte de nouvelle représentation des populations, de nouvelles règles du jeu et faire adhérer citoyens, partenaires et société civile à ces règles, créer un nouveau lien territorial avec les citoyens… pour mieux nous rapprocher avec le monde de la démocratie». Très loin de croire à ces intentions ô combien généreuses et porteuses de nouveautés, très loin du schéma national et de ses grands projets, un assistant dans la salle interpella le ministre sur «la saleté dans nos villes, l’absence de traitement des déchets et l’état de délabrement visible à tout visiteur. En guise de réponse , le ministre a dû se suffire de dire que ces problèmes se résoudront au fur et à mesure et qu’il comprenait que les citoyens soient impatients. Lorsque Omar Belhouchet a dû se plier à l’exercice consistant à dessiner l’image que véhicule la presse algérienne de la France, il organisa ses propos en les situant dans l’évidence qu’en vérité «les journaux sont la voix d’une nation». La première face de cette image, celle critique vis-à-vis de la France, se base sur trois points essentiels : la question de la mémoire, celle du sort réservé aux immigrés algériens vivant en France et la question du Sahara occidental. Qu’elle soit arabophone ou francophone, il y a unanimité pour dire que la question de la mémoire est entière et que la France officielle doit faire l’effort de reconnaître, de s’excuser, selon les voies, de reconnaître les crimes commis durant la colonisation. Quant au traitement fait à l’immigration, là aussi, la critique est quasi générale à l’égard de la France et notamment à l’égard des politiques de la droite «sachant pertinemment que très souvent, ces politiques se font à la veille d’élections présidentielles ou législatives ce qui engendre une surenchère de la droite à propos de la présence des Algériens qui vivent ici, négligeant, ce faisant, leurs apports au pays d’accueil». Quant au Sahara occidental, autre aspect qui donne une sévérité du regard algérien et de la presse vis-à-vis de la France, Belhouchet explique que les Algériens et la presse algérienne ne demandent pas aux officiels français de changer de cap, «de changer de politique, de ne plus être l’ami du Maroc, puisqu’il y a une amitié particulière entre le pouvoir français et la monarchie marocaine, mais ils demandent tout simplement à ce que la France joue un rôle beaucoup plus équilibré, qu’elle aide ces deux pays à dépasser cette situation». Et de conclure sur cet aspect : «En prenant le parti un peu trop fortement du Maroc, il est clair que la France perd ce privilège qu’elle aurait pu avoir dans la région et qu’elle aurait pu justement utiliser pour faire avancer un peu le Maghreb». Belhouchet a consacré le second volet de son intervention à l’image positive véhiculée par la presse algérienne et qui se manifesterait d’abord par la place importante que consacre régulièrement la presse à l’ambassadeur français qui intervient dans des titres en langue française ou arabe, alors «que ça arrive rarement dans la presse française à l’ambassadeur algérien en France». Autre aspect positif, selon notre confrère, est la projection de la presse algérienne dans le futur des relations bilatérales et l’insistance avec laquelle elle demande que la France intervienne plus fortement dans les investissements, «sachant que la France possède une technologie importante et qu’il y a la langue qui peut lier les opérateurs » et qui peut faire l’économie d’interprètes et de traducteurs. Quant aux rapports qui lient les journalistes algériens et français, Belhouchet distinguera deux périodes : d’abord celle de 1992- 1993 où, avec beaucoup de nuances toutefois, les rapports ont été assez heurtés, où une certaine presse ou organisation comme Reporters sans frontières voyait derrière chaque journal, un général, mais en même temps où des titres tels que le Nouvel Obs, Témoignage Chrétien et Télérama par exemple et d’autres comme des personnalités médiatiques ont accueilli, aidé ou manifesté de la solidarité face aux 500 journalistes qui se sont exilés. «Il y avait de la compréhension mais aussi parfois de l’incompréhension mais aujourd’hui ces choses se sont estompées.» «Nous sommes aujourd’hui, a déclaré Belhouchet, dans une nouvelle phase “grâce d’ailleurs à l’ambassade de France en Algérie”» caractérisée par des contrats de formation des journalistes et d’aide au management pour notre presse jeune. Pour illustrer cet aspect, le directeur d’ El Watan évoquera le contrat qui lie son journal à l’Ecole de journalisme de Lille et qui va selon ses dernières informations -confirmées par l’ambassadeur de France sur place - intéresser aussi Ech Chourrouk. Est-ce que ces volontés de parfaire les relations, d’assainir les passifs, de sortir du paternalisme trop souvent présent dans les rapports de la France avec ses partenaires du Sud passeront, comme suggéré lors de ce colloque, pour une fois de velléités en volonté sincère et en actions concrètes au bénéfice des deux pays ? L’avenir très proche nous le dira.

Source Le Soir d’Algérie Khadidja Baba-Ahmed

Le Pèlerin

Algérie – Automobiles - Test-Drive de Renault Latitude 2.0 DCI 150 ch

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Une limousine dédiée aux VIP

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Tout y est ou presque, n’était cette BVA qui manquait pour une ambassadrice de la marque au losange, lancée exclusivement il y a une année en Algérie.
L’essai était concluant. Sur toutes les routes. Y compris sur ces chemins qui montent de la capitale où la Latitude exprimait toutes les sensations d’une limousine qui ne passe pas inaperçue. Dédiée aux VIP, au vu de ses innombrables équipements de série, elle a tout ou presque. Longue de 4,89 m, large 1,83 m, avec une hauteur de 1,49 m, cette bagnole de classe, embarquant un 2.0 DCI de 150 CH, avec une boîte de vitesses de 6 rapports, affiche un tarif (2,2 millions de dinars) assez concurrentiel. Et les critiques le disent, tout en la comparant à la Laguna III ou encore à ses semblables du même segment. Avec un long capot-moteur, une grande calandre et ses traverses horizontales chromées et des projecteurs étirés sur les flancs, en sus d’un bouclier accueillant les antibrouillards, la Latitude décline un grand coffre, souligné par une traverse chromée, ornée du monogramme Latitude en son centre avec le logo au losange. Véhicule statutaire par excellence, son design est très réussi, avec notamment les commandes disposées symétriquement sur la console centrale, offrant aisément une accessibilité au conducteur. Dotée d’un régulateur/limiteur de vitesse, d’un affichage monochrome blanc sur noir, de jour comme de nuit, qui diminue la fatigue visuelle, la Latitude est équipée de série d’une carte accès et démarrage mains libres. Avec une tenue de route et un comportement irréprochables, ce véhicule embarque également tous les équipements de sécurité et de confort, comme l’ABS, l’ESP et les airbags, feux directionnels, climatisation trizone, purificateur d’air, radio CD MP3 R2 Bose Premium + C-Box, rétroviseur intérieur électrochrome, aide au parking avant/arrière, jantes 17 pouces Orchestra, sellerie cuir beige, sièges avant chauffants, Pack xénon, etc. Pour une voiture de sa catégorie, la finition est de mise, raison pour laquelle, durant notre essai, nous avons mis à l’œuvre tous ses équipements.
Source Liberté Farid Belgacem

Le Pèlerin

Algérie - Durant les 11 premiers mois 2011 - Hausse de plus de 133% des importations de blé

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Les importations de blé de l’Algérie ont enregistré une hausse de plus de 133% à 2,6 milliards de dollars (mds USD) durant les onze premiers mois de 2011

agriculture

 

En 2010, au cours de la même période l’Algérie avait importé  1,13 milliard de dollars à la même période en 2010, indique mardi le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes. Les quantités de blé importées par l’Algérie ont atteint 6,91 millions de tonnes durant les onze premiers mois 2011, contre 4,86 millions de tonnes à la même période en 2010, en augmentation de 2,05 millions de tonnes, selon les précisions du Cnis. Les achats de blé tendre, qui représentent une part importante des importations algériennes, sont passées à 1,88 milliard de dollars pour une quantité de 5,26 millions de tonnes durant les onze premiers mois de 2011, contre 794,52 millions de dollars pour 3,62 millions de tonnes, en hausse de plus de 137% en terme de valeur.
Pour le blé dur, l’Algérie a importé durant la période de référence de 2011 pour 757,1 millions de dollars (1,64 million de tonnes) contre 338,4 millions de dollars, soit 1,24 million de tonnes à la même période en 2010. Les importations de blé dur qui ont connu une hausse de près de 402millions de tonnes, ont augmenté de près de 109% en terme de valeur, qui s’explique par la hausse des prix sur le marché international durant cette période.

Source Midi Libre Ines Amroude

Le Pèlerin

Algérie - “Les stations d’épuration sont fonctionnelles à 100%”

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Le DG de l’ONA, Karim Hasni, rassure

eaux usees 

Plus de 12 stations sont certifiées ISO-14001. De nombreux projets ont fait l’objet d’appels d’offres alors que 40 nouvelles stations d’épuration sont prévues à l’horizon 2014.
“Les stations d’épuration sont fonctionnelles à 100%.

Que ce soient celles qui sont situées sur notre littoral ou celles qui sont bâties à l’intérieur du pays, elles font l’objet de suivis rigoureux, d’interventions préventives et curatives. Pour faire de l’assainissement, il faudra être propre physiquement et mentalement. Nous sommes dans l’ère des normes ISO, d’exploitation maximale des eaux traitées et récupérées, de l’usage des énergies renouvelables et du management des ressources hydriques que génèrent ces stations implantées à travers plus de 700 communes d’Algérie”, c’est ce qu’a déclaré, hier, le directeur général de l’Office national d’assainissement (ONA), Karim Hasni, qui a fait le point de situation sur la gestion et la bonne gouvernance des ressources en eau à travers l’institution qu’il dirige.
Chargé de l’exploitation, de la maintenance, du renouvellement, de l’extension et de la construction des ouvrages et des infrastructures d’assainissement, l’ONA, créé en 2001, assure, selon notre interlocuteur, la protection et la sauvegarde des ressources et environnement hydriques, la lutte contre toutes les sources de pollution hydrique et la préservation de la santé publique. Doté de laboratoires d’analyses et de recherche, et supervisé par une jeune équipe formée dans le secteur, cet organisme a fait sa mue l’espace d’une dizaine d’années d’existence.
Mieux, aujourd’hui, l’ONA s’impose comme une force de proposition et un partenaire incontournable à bien des égards, notamment avec ses engagements dans l’intersectorialité.
Pour preuve, des conventions sont en cours de finalisation avec le ministère de l’Énergie et des Mines pour doter de panneaux photovoltaïques toutes les steppes du Sud, une autre avec l’Agence nationale de l’emploi pour la création de 1 800 postes de travail, en plus des 4 000 générés à Ouargla et El-Oued, et un projet, en état d’avancement, avec l’Ansej pour créer des micro-entreprises en floriculture. Aussi, l’ONA a engagé des pourparlers avec la Protection civile et les APC pour utiliser les eaux récupérées dans la lutte contre les incendies, le nettoyage des chaussées et l’arrosage des espaces verts et, enfin, l’initiation d’opérations pilotes pour utiliser ces eaux dans les stations de lavage. C’est dire des grands engagements de l’ONA qui contribue sensiblement à gagner au quotidien la bataille de l’eau. Il faut savoir que cet organisme, par ailleurs médaillé par la FAO lors de la Journée mondiale de lutte contre la faim, gère plus de 10 stations d’épuration, principalement axées sur le littoral, sur les 37 existantes, en plus du reste des stations au nombre de 74 réparties sur toutes les wilayas.
“Nous n’avons jamais eu de problème de pollution dans nos stations, toutes fonctionnelles. Dix ans après son existence, l’ONA est passé au cap du système de management environnemental (SME)
et à l’éclairage aux énergies renouvelables, car les ouvrages d’assainissement sont de gros consommateurs d’énergie électrique”, développera encore M. Hasni.
Avec un carnet de bord mis à jour, l’ONA innove en matière de gestion de l’or bleu en misant sur l’intégration des nouvelles technologies et la nouvelle conception de la steppe, la formation des ressources humaines, la promotion aux postes de responsabilité de l’élément féminin, avec 40% de cadres supérieurs, dont 50% de cadres centraux et 3 directrices d’unités opérationnelles.
Engagé sur tous les fronts, cet organisme assure également la maîtrise d’ouvrage et d’œuvres déléguées concernant les projets d’études, de réalisation de réhabilitation, de diagnostics des stations d’épuration, des réseaux d’assainissement et de collecte de l’eau pluviale ainsi que des stations de relevage.
En ce sens, il est aussi chargé de proposer au ministère de tutelle les mesures d’encouragement de l’État ou les incitations à caractère technique ou financier dans le domaine de l’assainissement, de sensibiliser contre la pollution hydrique, de prendre en charge les installations d’évacuation des eaux pluviales dans ses zones d’intervention pour le compte des collectivités locales, de réaliser des projets financés par l’État et les collectivités locales.
En plus de la veille environnementale et juridique, l’ONA étudie et propose la politique de tarification et de redevances dans le domaine de l’assainissement et veille à son application, établit le cadastre des infrastructures de l’assainissement et sa mise à jour, les schémas directeurs de développement.
Repères
La situation au 30 novembre 2011, de l’exploitation des systèmes d’assainissement, en Algérie est représentée par un taux de raccordement à l’égout de 87% à l’échelle nationale.
1,2 milliard de mètres cubes d’eaux usées sont collectés annuellement au moyen de 41 000 km de réseau.
Pour le traitement de ces rejets, 134 stations d’épuration sont en exploitation, dont 75 sont gérées par l’ONA, et le reste, soit 59 stations, par les entreprises de réalisation ou par les 4 sociétés par actions récemment créées pour la gestion de l’eau et de l’assainissement dans les grandes villes.
Ces 134 stations d’épuration totalisent une capacité installée de traitement de 12 millions équivalent habitant, soit un débit global nominal de presque 2 millions de mètres cubes par jour ou 700 millions de mètres cubes par an.
Dans les 14 wilayas côtières, 38 stations d’épuration sont en exploitation, dont 25 sont gérées par l’ONA et les 13 autres stations par les sociétés par actions ou par les entreprises de réalisation.
Les eaux épurées sont conformes aux normes de rejet, et leur qualité est analysée en continu par les laboratoires de ces stations et contrôlée régulièrement par les laboratoires centraux des organismes exploitants.
Source Liberté Farid Belgacem

Le Pèlerin


Tourisme - Comment promouvoir la destination Algérie

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Cap sur la promotion des ressources humaines

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Le secteur du Tourisme en Algérie et les perspectives de son développement ont été au cœur d'une rencontre-débat organisée hier, au Forum d'El Moudjahid, avec la participation des spécialistes du secteur. Des représentants de l'Organisation arabe du Tourisme (OAT) et du ministère algérien du Tourisme et de l'Artisanat. Le conseiller du président de ladite Organisation, Ibrahim Abu Hellil, a exposé les différents programmes que son organisation compte lancer en Algérie en partenariat avec le ministère du Tourisme et de l'Artisanat. Parmi les projets en cours, des initiatives visant à encourager les investisseurs privés à se lancer dans l'infrastructure touristique, notant, entre autres, le potentiel énorme dont jouit notre pays en la matière. Ces investissements privés et publics vont, a-t-il souligné, permettre de créer des emplois dans le domaine touristique mais aussi de promouvoir la "Destination Algérie", en offrant une série de garanties et d'octroi de crédits à ces investisseurs par le biais de l'Etablissement islamique de garantie des investissements, qui est un organisme membre de la Banque islamique du développement (BID).Cette initiative, a-t-on indiqué, entre dans le cadre de la "compagne touristique arabe" lancé par l'OAT et dont l'objectif premier consiste à réactiver le tourisme au sein des pays du monde arabe. Dans le programme de cette compagne, a expliqué Abu Hellil, des émissions de 50 minutes diffusées et qui montrent le produit touristique algérien et sa qualité. Un plan de travail existe entre l'OAT et le ministère algérien du Tourisme et de l'artisanat ayant pour trait de développer les ressources humaines algériennes dans ce secteur avec notamment le projet de lancer des instituts de formation et de perfectionnement, a-t-il ajouté. "Nous sommes en train de travailler sur un programme à long terme pour assurer la formation des jeunes aux métiers qu'offre, aujourd'hui, le secteur du tourisme", a-t-il indiqué. Notre ambition, a-t-il fait savoir, est de faire découvrir l'Algérie comme destination touristique de qualité, eu égard aux potentialités et diversités des offres que ce pays recèle. Pour rappel, le Conseil des ministres arabes du Tourisme qui se sont tenus du 28 au 30 septembre dernier, en Jordanie, l'Algérie a été retenue pour abriter la manifestation touristique "Connaîs ton monde arabe". Afin de soutenir la relance du tourisme entre les pays arabes, il est prévu des échanges touristiques entre les jeunes pour leur faire connaître le patrimoine touristique que recèle le monde arabe. Outre cet événement, l'Algérie aura à abriter une rencontre internationale arabe sur "le tourisme vert", prochainement, a-t-on annoncé. D'ailleurs, un workshop (atelier). De son côté, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat a mis en place un plan visant à drainer 2.5 millions de touristes à l'horizon 2015, a expliqué pour sa part, le directeur de l'investissement au sein du ministère.

Source Les Débats M. Ait Chabane

Le Pèlerin

Algérie - La crise affecte le Tourisme de façon significative

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Le tourisme arabe perd 7 milliards de dollars

Bizerte-Tunisie

Le tourisme arabe a été sérieusement affecté par les soulèvements populaires qui ont secoué la région depuis une année. L’impact de cette période insurrectionnelle a été fortement ressenti par les pays arabes, ceux d’Afrique du Nord en particulier.

Le tourisme arabe a enregistré durant cette période un préjudice financier estimé à 7 milliards de dollars. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général de l’Organisation arabe du tourisme relevant de la Ligue arabe, El Mokhtar Ould Mohamed Amine, lors d’une conférence-débat animée hier au Centre de presse du quotidien El Moudjahid. Des milliers de touristes ont dû changer leur destination en raison du climat d’instabilité qui règne dans le monde arabe. La Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Libye à un degré moins, sont les pays les plus touchés par le printemps arabe. Les recettes générées par «l’industrie des voyageurs» dans ces pays sont en forte baisse. L’Algérie, un pays épargné jusque-là par le printemps arabe, a également vu les résultats financiers de son activité touristique régresser, sans qu’il ne soit encore possible de les estimer. La situation d’insécurité caractérisée par la prolifération des armes libyennes dans le sud algérien a été la cause de cette forte baisse de l’activité touristique. La saison sera probablement marquée par une diminution des arrivées de ressortissants algériens depuis l’étranger, en raison de la baisse conséquente des touristes occidentaux dans le grand Sud. Malgré cela, les responsable du tourisme algériens se veulent optimistes. Abderraouf Khalef, directeur de l’évaluation et du soutien des projets touristiques au niveau du ministère du Tourisme, affirme que «son département s’attend, à l’occasion des fêtes de fin d’année, à un grand nombre de touristes étrangers». Le Sud algérien, sera la destination favorite des visiteurs étrangers, souligne-t-il. S’agissant du nombre de touristes qui ont visité l’Algérie cette année, le responsable a affirmé que son département a comptabilisé, à la date du 31 décembre 2011, deux millions de visiteurs. L’Algérie visera 2.5 millions de touristes à l’horizon de 2015. Un chiffre réaliste, selon lui, si on prend compte des efforts consentis par l’Etat pour lancer l’industrie touristique en Algérie. Le développement du tourisme en Algérie est attendu depuis de nombreuses années et fait l’objet de déclarations répétées de la part des autorités concernées, sans que le pays ne concrétise ses intentions. Depuis quelques années, l’Algérie investit dans le tourisme avec une enveloppe de 50 milliards de dinars consacrée à la réhabilitation et la modernisation du parc hôtelier public. Plusieurs investisseurs étrangers sont d’ores et déjà positionnés. Rendre fructueux le secteur du tourisme et surtout lui permettre d’être plus attractif en Algérie et partout dans le monde arabe, est l’un des objectifs de la délégation de l’Organisation arabe du tourisme. Le premier responsable de cette organisation a présenté les différentes perspectives d’investissement touristique en Algérie et évoqué la diversification et la richesse du produit touristique algérien qui comprend, outre le tourisme balnéaire, le tourisme saharien et culturel. Le président de l’Organisation arabe du tourisme a en outre indiqué que les entretiens avec les responsables algériens ont été fructueux et qu’il a été convenu de créer prochainement un centre arabe de formation et de la qualité des services touristiques. La partie algérienne a exprimé également la volonté de promouvoir les liens de coopération avec cette organisation dans plusieurs domaines dont, notamment, la formation professionnelle, la promotion du tourisme arabe, la qualité des services touristiques et l’investissement dans le secteur. D’autre part, l’Algérie abritera en janvier prochain une rencontre internationale arabe sur «le tourisme vert», dont l’objectif est de faire connaître les cultures et les potentialités des pays arabes et promouvoir le tourisme interarabe.

Source Le Jour d’Algérie Hocine Larabi

Le Pèlerin

Algérie - Le passeport biométrique prêt dès janvier

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Il aurait fait objet de falsification

passeport biometrique 

Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Daho Ould kablia a nié hier l'existence d'une quelconque " falsification " dans la procédure d'élaboration du passeport biométrique qu'il a annoncé pour janvier prochain. "Vous êtes dans le faux ", a répondu le ministre au journalistes qui l'interrogeaient sur cette question.il n y a " aucun problème " a-t-il dit, affirmant que " tous les essais " ont déjà été faits et les " imprimés fins prêts ". le ministre indiquera que 50 daïras pilotes ont expérimenté le mécanisme du nouveau document biométrique, avant d'ajouter que la primauté sera donnée aux citoyens qui ont déposé des dossiers complets pour l'acquisition du document. " il sera prêt à partir de janvier ", a-t-il révélé .Ould Kablia reconnaîtra toutefois que des citoyens algériens résidant à l'étranger rencontrent des difficultés à se faire délivrer l'extrait dit S12. Il a fait savoir dans ce sens que ses services ont pris attache avec les consulats en vue de régler définitivement ce problème. " Même en France, ce n'est que maintenant qu'ils sont en train de recourir au S 12 ! ", a t il ajouté, en allusion aux problèmes de falsification des passeports biométriques dans ce pays. Il promettra aussi que ce problème sera réglé dans les meilleurs délais dans la mesure où, comme il l'a annoncé " une réunion est prévue avec les responsables des affaires étrangères ", à cet effet.

Source Les Débats  S.A.M.
Le Pèlerin

Algérie - Location dans les grandes villes

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Ces taudis qui coûtent les yeux de la tête

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Paradoxe, c'est probablement peu dire : en dépit des centaines de milliers de logements bâtis dans le cadre des différents programmes présidentiels, la location, notamment dans les grandes villes, coûtent les yeux de la tête.

Comble de contradiction : cela se passe au moment où 14 % du parc immobilier algérien qui s'élève à 7,4 millions d'unités, restent non occupés. A la cherté de la location s'ajoute l'état de ces logements qui ne sont pas toujours des chefs-d'œuvre architecturaux. Ainsi,  à Alger, un studio, pas forcément bien aménagé et parfois même dans un état délabré, est à quelque 3 000 Da le mois, dans les quartiers réputés calmes, mais pas forcément chics. Dans ceux où dit-on il fait beau vivre, à l'image de Hydra, Telemley ou encore Ben Aknoun, un studio est loué entre 45 000 et 50 000 Da le mois, soit environ trois fois le Salaire national minimum garanti SNMG, et parfois même plus.

Dans le même Alger et dans les quartiers appelés communément " populaires ", la location est certes moins coûteuse mais reste tout de même chère. A Bab El-Oued, Belcourt ou encore El Harrach, un studio se loue entre 12 000 et 20 000 Da. Dans ce genre de quartiers, si l'on trouve bien sûr quelque chose à louer, il serait vétuste, humide, des fois inhabitable. Mokrane partage un studio à Bab El-Oued avec son collègue de travail depuis 2008. Il verse semestriellement 64 000 Da à raison de 8000/mois : sa part du loyer. " Je ne parlerai pas de l'état de l'immeuble avec une cage d'escalier sans lumière et des odeurs qui s'en dégagent ! Je resterai sur le studio : il est non aéré, humide et prétendre pouvoir s’y reposer après une longue journée de travail c'est se foutre le doigt dans l'œil ", se plaint-il. Un détail : " le propriétaire nous a rendus Visite il y a quelques jours de ça ", raconte Mokrane et d'ajouter : " ce n'était pas une visite de courtoisie ! Il veut 4 000 Da de plus le mois. Nous payons actuellement 16 000 et il veut 20 000. Il les  aura en tous cas, ses 20 000. Nous n'avons pas le choix ! "    

Pour les F2, il faut souvent ajouter, pour le même quartier, la moitié des prix des studios. Nous avons, en outre, remarqué que des propriétaires modifient leurs logements pour gagner une pièce de plus, ainsi le proposer à un prix plus élevé. "Loue spacieux studio, aménagé en f2 ". Combien de fois a-t-on, en effet, lu ce genre dans la presse nationale ? La même  chose pour des   F2 aménagés en F3, des F3 en F4…

Dans les autres grandes villes à l'instar d'Oran, Bougie, Tizi-ouzou, Annaba… le constat n'est pas trop différent. En effet, ce qui est à Alger à 30 000 serait de 15 000 à 25 000 dans les autres villes, selon bien sûr l'endroit et l'état des unités proposées. Mais pour la qualité des logements, elle n'est pas meilleure, voire parfois moindre.

Plus que la moitié des revenus vont dans la location

"A vrai dire, travailler loin de chez-soi n'est pas à envier. Avec ma femme, nous touchons quelque 65 000/mois  sans en profiter réellment: nous déboursons annuellement 36 millions de centimes rien qu'en location. Ajoutez à cela les différentes factures : électricité, gaz, eau… A bien calculer, à trois, car nous avons un enfant, nous vivons avec, à peu près 25 000 Da ", s'indigne Mourad, un fonctionnaire dans un ministère. Sur l'état du F2, Mourad assure que rien n'y est confortable. "Pas de chauffage, pas de ligne téléphonique, et nous avions nous-mêmes, avec nos maigres économies, installé un chauffe-bain, sinon on se doucherait à l'aide d'un  "chafchaq", ironise-t-il. La situation de Karim, un ingénieur en hydraulique travaillant dans une boîte privée, est pire. Des 40 000 Da qu'il gagne mensuellement, la moitié va au propriétaire du F2 où il vit avec sa femme au chômage. "Mais ai-je le choix ? " s'interroge-t-il et de continuer : " avec les 20 000 Da qui restent, j'essaie de boucler le mois. En tous cas j'ai toujours fait appel à mes amis pour des dettes que je ne rembourse que difficilement. Une chose reste certaine pour moi : je trime sérieusement, mais que faire ? Revenir au bled, c'est être sûr de mourir de faim ! ".

Le pire dans ces locations, selon ceux que nous avons approchés, est qu'ils n'auront pas le cœur, même s'ils en ont les moyens, à meubler ces logements, puisque ils ne savent pas quand ils vont les quitter. Ils vivent pour la plupart dans appartement nu. "Je mène la vie d'un nomade", déclare Ahmed qui au bout de deux ans déménagera trois fois.

Célibataire ?  On ne vous loue pas !

Pour ceux qui travaillent dans ces grandes métropoles et qui n'en sont pas originaires, il faut bien dire que c'est le calvaire. Mais ceux qui en souffriront le plus sont les célibataires". Trouver un logement à louer n'est pas du tout facile ! ", déclare Mohand, un employé de banque, originaire de Tizi-Ouzou et d'ajouter : " je partage un F2 à peine habitable avec deux autres travailleurs et un restaurateur, mais je puis vous promettre que c'est la torture. Je tente de trouver un gîte, mais dès que j'annonce que je suis un célibataire, l’on commence à évoquer les exigences des propriétaires ". L'on pense, en effet, qu'un célibataire est proie à toutes les tentations et vices. C'est ce que nous confirme un agent immobilier qui a préféré gardé l'anonymat. "La plupart

de ceux qui font appel à nos services pour la location de leurs biens, exigent que ça soit à des familles et non pas à des célibataires ", dit-il.     L'autre problème qui pèse pour ceux qui sont en quête d'un loyer, est les avances. Il n'y a pas, en effet, que les agences immobilières qui les imposent, mais aussi ceux qui désirent louer leurs logements sans passer par un agent ou par une agence. C'est au minimum 6 mois d'avance, et à faire à petit décompte, l'on se rend compte à quel point commencer à travailler n'est pas toujours un bonheur… quand c'est loin de chez-soi !

M. Aouidet Abdelhakim, vice-président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI)

«Les propriétaires préfèrent des couples sans enfants !»

Les Débats : l'on a annoncé, pour les dernières statistiques, 1 million de logements inoccupés. Or, ce n'est toujours pas évident de se dénicher un logement à louer…

M. Aouidet Abdelhakim : le chiffre a été en effet rendu public, mais on ne le connaît pas dans les détails. De quelle nature sont ces logements inoccupés : des propriétés privées, des logements AADL, promotionnels… ? Ce sont les questions auxquelles nous souhaitons qu'on apporte des réponses pour mieux connaître la réalité du marché immobilier en Algérie. Nous, qui jouons un rôle d'intermédiaires, savons, en revanche, qu'il y a une forte demande en la matière. Nous souhaitons que ceux qui ont des logements inoccupés les soumettent à la location, mais nous ne pouvons rien. Nous avons déjà proposé des mesures pour remédier à la situation, en élevant, par exemple, les taxes sur ces logements vides pour mener leurs détenteurs à les louer, mais, à vrai dire, cela n'a rien donné.

Pourtant beaucoup de contraintes qui guettaient autrefois les propriétaires sont anéanties. En guise d'exemple, auparavant, ils pouvaient, légitimement, avoir peur que les locataires refusent de quitter les logements après une période d'occupation, mais maintenant ce n'est plus le cas.

Des logements fermés d'un côté et beaucoup de demandeurs d'un autre. En fait, n'est-ce pas la thèse de la mauvaise répartition des richesses qui se confirme ?

Oui c'est certain !

La spéculation joue aussi un rôle néfaste…

Le marché est déséquilibré. En fait, il est géré anarchiquement. Ceux qui y exercent ne sont pas toujours des professionnels. C'est ce qui a donné naissance à cette situation. Nous comptons sur le décret exécutif portant loi sur la promotion immobilière qui vient d'être adopté pour mieux gérer l'activité et la moraliser.      

 L'on a préféré de loin les couples aux célibataires. Y êtes-vous, en tant que agents immobiliers, pour quelque chose ?

C'est une nouvelle tendance, c'est vrai ! Ecoutez aussi celle-ci, elle ne manquera pas de vous faire rire : on veut des couples et aussi sans enfants ! Il faut bien dire que l'offre, même si elle n'est pas tout-à-fait suffisante, ne rime pas avec la demande. Les demandeurs sont souvent des célibataires et les offreurs formulent des appréhensions quant à cette catégorie de personnes. Pour nous, nous sommes des commerçants et plus il y a des contraintes moins nous travaillons. On essaie de faire raisonner les offreurs et faire baisser la barre de leurs exigences, mais ce n'est pas toujours facile. Et comme, je l'ai déjà dit, il y a déjà un déséquilibre, donc nous sommes parfois contraints d'expliquer et pendant longtemps. En cela, nous ne sommes que trop innocents.

Beaucoup d'offreurs sont de la sorte exigeants ?

C'est 95% ! On voit, réellement, un célibataire, mais aussi une célibataire source de problèmes. Et convaincre un propriétaire du contraire, n'est pas dut tout une tâche facile.

Source Les Débats

Propos recueillis par Hamid Fakhat

Le Pèlerin

Algérie - Les importations dépassent les 40 milliards de dollars

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Pourtant l’Algérie connait un excèdent commercial

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La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un excédent de 24,16 Md $ durant les onze premiers mois 2011, contre 16,24 Md  $, durant la même période en 2010, en hausse de 48,76%, selon les Douanes algériennes.

Les exportations ont atteint 66,80 mds usd, contre 52,74 mds usd au cours de la même période de l'année écoulée, en hausse de 26,66%, selon les chiffres provisoires du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Quant aux importations, elles se sont établies à 42,63 mds usd contre 36,49 mds usd au cours de la même période en 2010, en hausse également de 16,83%, ajoute le centre. L'amélioration du commerce extérieur s'explique par l'augmentation de plus de 26% du montant des exportations des hydrocarbures grâce à la bonne tenue des cours du brut durant cette période de référence de l'année en cours. Sur le montant global des exportations, les hydrocarbures ont représenté 96,94% avec 64,76 mds usd lors des onze premiers mois 2011, contre 51,34 mds usd durant la même période de 2010, en hausse de 26,14%. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles ont atteint 2,04 mds usd, représentant ainsi 3,06% du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués du groupe demi-produits avec 1,52 milliard de dollars (+58,09%), des biens alimentaires avec 332 millions usd (+13,31%) et des produits bruts avec 141 millions usd (+62,07%), précisent les Douanes. En novembre 2011, l'excédent commercial poursuit toujours sa tendance haussière passant à 2,77 mds usd contre 1,69 md usd le même mois en 2010, selon les chiffres provisoires des Douanes.  Cette situation s'explique selon les Douanes par l'amélioration des exportations des hydrocarbures durant ce onzième mois de l'année, avec une hausse de plus de 23%.

Les hydrocarbures qui représentent 97,50% du volume global des exportations se l'Algérie passent de 4,74 mds usd en novembre 2010 à 5,84 mds usd le même mois en 2011, soit une augmentation de 23,18% qui s'explique par les prix élevés de pétrole durant cette période.

La même tendance à la hausse (14,5%) est affichée aussi par les exportations hors hydrocarbures qui ont atteint 150 millions de dollars. Par ailleurs, le Cnis relève que les importations ont connu une légère hausse (1,07%) en novembre dernier pour une valeur de 3,21 mds USD.

Source Les Débats Farid D.

Le Pèlerin

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