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Algérie - La facture alimentaire de plus en plus élevée

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Près de 55% d’augmentation

port alger commerce

La facture alimentaire a progressé, au mois d’octobre 2011, de 54,83% selon les statistiques du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes.

Les produits alimentaires poursuivaient ainsi leur tendance haussière enregistrée depuis plusieurs mois, induite essentiellement par les importations de céréales, semoules et farines, qui ont augmenté de 181,90%, passant de 130,31 millions de dollars en octobre 2010 à 367,35 millions de dollars en octobre 201. A l’exception des baisses des importations des viandes (-23,79%) et des sucres et sucreries (-8,90%), les autres produits du groupe ont connu des hausses importantes. Il s’agit notamment des légumes secs (+79,03%) totalisant 39,10 millions de dollars, des cafés et thés (42,46% pour 29,93 millions de dollars) et des laits et produits laitiers avec plus de 15,14% à 98,54 millions de dollars.

Le groupe des biens de consommation non alimentaires a connu également une hausse de 14,72% avec une facture de 678 millions de dollars. L’évolution des importations de ces biens non alimentaires a touché, selon le CNIS repris par l’APS, notamment les livres, brochures et imprimés similaires (92,98%) passant de 5,27 millions de dollars à 10,17 millions de dollars, les médicaments (+35,22%) pour 192,33 millions de dollars et les parties et accessoires de véhicules automobiles (+14,59%) totalisant 27,41 millions de dollars. Les importations de véhicules de tourisme ont également connu une hausse de 9,76% durant la même période par rapport au même mois de l’année dernière pour une valeur de 180 millions de dollars, ajoute le CNIS.

Malgré cette hausse sensible de la facture alimentaire (54,8%) et non alimentaire (14,72%), les importations algériennes sont restées stables à 3,49 milliards de dollars en octobre dernier, indique un bilan des Douanes algériennes. Cette stabilité est le résultat de la baisse des biens d’équipements (-20,4%) pour totaliser 1,11 million de dollars et des biens destinés à l’outil de production (-6,10%) pour 954 millions de dollars, précise le CNIS. En octobre 2011, l’excédent commercial a poursuivi sa tendance haussière, passant à 2,29 milliards de dollars contre 1 milliard de dollars à la même période en 2010, selon le CNIS, qui explique cette situation par l’amélioration des exportations d’hydrocarbures durant cette période, avec une hausse de plus de 28% et la stabilité des importations autour de 3,49 milliards de dollars.
Source El Watan Zhor Hadjam

Le Pèlerin


Algérie - Le ministre français de l'intérieur attendu le 4 décembre à Alger - Quelle mission pour Claude Guéant?

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Cette visite attendue est très significative

claude gueant

Cette visite du ministre français de l'Intérieur, qui intervient avec un avant-goût de campagne électorale, permettra aux deux pays de remettre sur la table beaucoup de dossiers sensibles

Redynamisation des visites officielles entre l'Algérie et la France ou virée avec un avant-goût de campagne électorale? L'une ou l'autre ou les deux à la fois, la mission est endossée à Claude Guéant. Ainsi, le ministre français de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration est attendu dimanche prochain pour une visite officielle en Algérie, a-t-on appris de source autorisée.

Cette visite attendue donc pour le 4 décembre prochain, est très significative. Elle intervient dans un contexte très particulier. Cela aussi bien sur le plan du climat des relations algéro-françaises que sur le climat politique régnant en France. L'occasion sera offerte pour remettre sur la table les dossiers les plus sensibles entre les deux capitales.

En sa qualité de ministre de l'Intérieur, M.Guéant aura à ouvrir, certainement, avec son homologue algérien, Daho Ould Kablia, les dossiers relatifs à l'immigration, à la communauté nationale établie en France et à la coopération sécuritaire. Sur la question de l'immigration, le ministre français fait de cette question son cheval de bataille depuis son installation à la tête de ce département.

En matière de lutte contre l´immigration, M.Guéant table sur 30.000 reconductions aux frontières en 2011. Le même responsable compte également réduire de 20.000 chaque année le nombre d'entrées légales. La question des sans-papiers concerne directement des milliers d'Algériens en attente d'une régularisation. Pour des raisons historiques, la France reste la première destination pour les émigrés algériens, et ce, depuis des dizaines d'années. L'ancien secrétaire général de l'Elysée est persona non grata chez les immigrés en France, notamment chez la communauté musulmane. Il n'avait pas cessé de faire des déclarations qui avaient tendance à stigmatiser l´Islam.

Abordant l'accroissement de la communauté de musulmans en France, M.Guéant avait jugé qu'«un certain nombre de comportements posent problème». Quant à sa vision des immigrés, il croit dur comme fer que l'échec des enfants d'immigrés représente les deux tiers des échecs scolaires en France. C'est autant de déclarations qui font de Claude Guéant «un ministre provocateur» au sein de la communauté issue de l'immigration en France.

Ainsi, toutes les questions liées à l'immigration clandestine feront l'objet de discussions entre les deux ministres. Quant à la coopération sécuritaire, Alger et Paris sont liés par de nombreux accords relatifs à la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, le blanchiment de fonds et l'immigration irrégulière, et enfin la cybercriminalité. Ces conventions ont été paraphées notamment sous l'ère de Nicolas Sarkozy à la tête du ministère français de l'Intérieur.

En dépit de nombreux points de convergence entre les deux pays en matière de lutte antiterroriste, il n'en demeure pas moins qu'Alger et Paris se sont engagés dans un conflit silencieux concernant le paiement des rançons. L'Algérie a défendu dans les tribunes internationales le principe consistant à interdire le paiement de rançons aux terroristes contre la libération des otages. Il est reproché à la France d'entrer dans des négociations indirectes avec les groupes armés pour libérer les otages français, comme cela était le cas avec Pierre Camate. Loin du cadre officiel, ce déplacement intervient à quelques mois de l'élection présidentielle en France. M.Guéant est l'un des proches du président français. Avant de rallier le département de l'Intérieur, il était nommé secrétaire général de l'Elysée par le président Sarkozy. Il était également directeur de cabinet du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, poste occupé alors par l'actuel président français. Il était chargé en février 2010 de réchauffer les relations algéro-françaises empoisonnées à cette époque par Bernard Kouchner, ancien ministre français des Affaires étrangères.

C'est autant d'éléments qui témoignent des relations qu'entretient M.Guéant avec le président français. Dans ce sens, le ministre français aura pour mission de sonder la tendance du pouvoir algérien quant à la prochaine élection présidentielle. Les candidats à la présidentielle française ont toujours oeuvré pour arracher la sympathie de personnalités influentes et même des pays avec lesquels «Paris possède des relations stratégiques». A travers l'histoire de l'élection présidentielle en France, l'Algérie a toujours constitué un enjeu important dans l'équation. Lors de la dernière élection de 2007, M.Sarkozy avait effectué de nombreux déplacements entre Alger et Paris afin de gagner la sympathie de la communauté algérienne résidant en France. Notons que le premier enjeu est bien le réservoir électoral que constituent les émigrés algériens établis sur le sol français. La communauté algérienne arrive en tête des immigrés qu'accueille la France. Environ trois millions d'Algériens et de Franco-Algériens résident en France. Les électeurs algériens sont considérés parmi les plus importants de la liste «d'électeurs immigrés en France». En tout état de cause, il est attendu à ce que ce déplacement contribue au dégel et à la décrispation des relations algéro-françaises

Click here to find out more!Source l’Expression Tahar Fattani

Le Pèlerin

Algérie - La wilaya de Bouïra organise une conférence de presse

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«On ne dévoile pas le montant du cachet de Khaled»

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La venue de Khaled est un vrai événement dans une wilaya agricole où les prix des fruits et légumes occupent les esprits à longueur de journée.

La conférence de presse que devait animer le secrétaire général de la wilaya a eu lieu mais avec le chargé de communication auprès de la wilaya. D'emblée et après avoir distribué un communiqué, le chargé de communication reviendra sur le cachet que devrait toucher le roi du Raï. Il dément catégoriquement les chiffres de 6 milliards, les 100.000 dollars... rapportés par divers titres nationaux.

Pour le montant officiel, le conférencier précisera que ce n'est que la veille du concert qu'il sera communiqué par sa femme ou son chef d'orchestre. Le lieu est maintenu et la pelouse sera recouverte pour éviter sa dégradation. C'est en définitive le comité des fêtes de la ville de Bouira, et sous le patronage de Mr le Wali, qui organise ce grand événement, le premier à Bouira pour le King du Raï.

La vente des billets a commencé hier au niveau de la Maison de la culture Ali-Zaâmoum, du Centre culturel Mouloud Maameri et de l'ensemble des structures pour jeunes à travers la wilaya. 8 entreprises privées, 5 organismes publics et 6 organes de presse participent au financement de ce concert pour lequel les spectateurs débourseront 500 DA la place. A la question de savoir pourquoi ce concert, le représentant de la wilaya affirmera qu'il s'inscrit dans les efforts déployés pour redynamiser l'activité culturelle. L'action a commencé avec l'instauration du festival de Tikjda.

S'agissant toujours de cette volonté de redynamiser la culture, le conférencier précisera que d'autres grands noms de la chanson algérienne sont prévus. Il s'agit de Alloua, Takfarinas, Cheb Bilal...

A ce niveau, il est peut-être utile de relever deux contradictions importantes. Dans la liste des organisateurs, la direction de la culture de Bouira est absente. La deuxième édition du festival de Tikjda, et ce n'est un secret pour personne, a été un vrai fiasco. Limitée à des chanteurs locaux, l'édition est passée inaperçue pour les citoyens de la wilaya de Bouira.

La venue de Khaled à Bouira est une première. Sa notoriété peut être d'un apport certain à la culture au niveau d'une région qui a longtemps souffert des séquelles du terrorisme. Il suffit peut-être d'être clair avec les citoyens. En tenant secret le cachet, les organisateurs participent à accentuer les rumeurs et la spéculation.

En attendant la venue du manager de Khaled, qui animera une conférence de presse la veille du concert pour mettre un terme à cette histoire de cachet, certains collègues, selon la cellule de presse de la wilaya, auraient déjà transmis les questions qu'ils poseront au chanteur. Cette façon de faire n'était réservée par le passé que pour les responsables en charge de tout un secteur.

Voilà encore un acte qui dévalorise la presse. Décidément, la venue de Khaled est un vrai événement dans une wilaya agricole où les prix des fruits et légumes occupent les esprits à longueur de journée. Les affiches ont fait leur apparition dans toute la ville, souhaitant la bienvenue au King.

Click here to find out more!Source L’Expression Abdenour Merzouk

Le Pèlerin

Algérie - Gare à la fausse monnaie...!

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Algérie – Naâma - Des faux billets de 2 000 DA en circulation

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Les éléments des brigades de douane de Mecheria et d’El-Bayadh, relevant de la direction régionale de Béchar, ont arrêté, mercredi dernier, un jeune éleveur en possession de 518 000 DA en faux billets de 2 000 DA, au nord de la ville de Naâma, a-t-on appris de source douanière. Le mis en cause, originaire de Mecheria, se trouvait à pied, sur la route nationale reliant Mecheria à Naâma. Selon la même source, ce jeune éleveur a été remis à la police judiciaire de Naâma. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire de falsification de billets de banque.

Source Liberté R.R.

Le Pèlerin

L’Algérie et la victoire des islamistes au Maroc et en Tunisie

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Quel impact sur l’Algérie ?

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L’enjeu est  de taille, d’une part,  pour l’Algérie qui s’apprête à  organiser des élections législatives en mai 2012 et, d’autre part,  pour  l’Union du Maghreb arabe (UMA), après  le remake politique avec l’arrivée à la tête des gouvernements de dirigeants de mouvance islamiste. Notre pays emboîtera-t-il le aux modèles tunisien et marocain ?

Les islamistes, à qui profitent désormais les élections législatives au Maroc, font  leur ascension dans plusieurs pays  arabes. Au royaume chérifien, les islamistes ont remporté les législatives organisées vendredi 25 novembre pour la première fois de l’histoire de ce pays. Après la Tunisie et la Turquie, le Maroc est le troisième pays dans le bassin méditerranéen à être dirigé par des islamistes modérés. Maintenant que la victoire des islamistes au Maroc est consommée, il reste à savoir si l’Algérie qui s’apprête à  organiser des élections législatives en mai 2012,  emboîtera  aussi le pas en suivant  les modèles tunisien et marocain ? La question mérite d’être posée d’autant plus que les partis de  couleur islamiste  s’agitent à la veille des échéances électorales. Bien plus, l’enjeu est de mise sur l’avenir de la République algérienne.  La multitude des courants islamistes en Algérie a diminué un peu de leur poids.  Aussi, la donne est quelque peu différente en Algérie qui n’en est pas à sa première expérience avec les islamistes. La  difficile épreuve des élections législatives de 1991 a permis à  l’Algérie de  conjurer  ses démons.  La décennie noire est toujours gravée  dans l’esprit des Algériens qui ont vécu les affres du terrorisme islamiste. Le parti  de Bouguerra Soltani, un parti proche des deux formations victorieuses en Tunisie et au Maroc, se dit confiant de remporter les prochaines élections pourvu qu’on leur garantisse une élection libre et sans fraude.  Maintenant que  nos voisins marocains  ont reconfiguré leurs  cartes  politiques, avec la victoire  déferlante du Parti pour la Justice et Développement (PJD) aux élections législatives au Maroc,  cette ascension pour le moins surprenante  donne matière à réfléchir sur  l’avenir politique de tout le Maghreb. Si le parti islamiste Ennahdha en Tunisie a  remporté les élections législatives, le prochain gouvernement au Maroc sera également islamiste. En Libye, au pays du dirigeant défunt Mouâamar Kaddafi, les couleurs sont déjà annoncées.  Le Conseil national de transition, où les islamistes font la majorité, voit grand avant  même le rendez-vous électoral, en  annonçant  au lendemain de la libération de tout le pays l’application de la charia en Libye. En Mauritanie, le statut d’une République islamique est déjà consacré.  Le dirigeant du Parti de la justice et du développement, Abdelilah Benkirane, annoncé comme le vainqueur des élections législatives après les premiers dépouillements, se dit prêt à ouvrir des concertations avec les autres partis. Sur 288 sièges, le PJD en a obtenu 80.  Ce parti devance nettement le deuxième parti  du pouvoir, l’Istiqlal, qui remporte 45 sièges et dont le dirigeant, Abbas El-Fassi, était jusqu’ici le Chef du gouvernement. Les islamistes modérés qui  détiennent  désormais 80%  des sièges  du Parlement, se sont dit prêts à former un gouvernement de coalition.  Fort de ce score historique, le PJD qui était jusqu’ici le premier parti d’opposition avec 47 sièges,  s’est dit  prêt à ouvrir des tractations avec d’autres formations pour former un gouvernement. «Nous sommes disposés à ouvrir des concertations avec les partis», a déclaré à  la presse Abdelilah Benkirane, dirigeant du PJD.  L’Istiqlal, qui occupait la première place dans l’actuel parlement avec 52 députés, a obtenu 45 sièges, selon des chiffres non définitifs, a annoncé le ministre de l’Intérieur Taib Cherkaoui. Celui-ci a souligné la bonne participation du scrutin avec un taux de 45,4% – contre 37% en 2007. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) et le Parti authenticité et modernité (PAM), deux formations libérales proches du palais royal et membres de l’actuelle coalition gouvernementale, ont respectivement obtenu 38 et 33 sièges.           

Source Le Jour d’Algérie Yazid M.

Le Pèlerin

Football - Championnat préolympique: Ce soir à 18h30 Maroc-Algérie

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Les Verts à une victoire du dernier carré

ballon de football

 

La mission s'annonce certes très difficile contre le pays organisateur mais aucunement impossible.

La sélection olympique algérienne de football, qui a réalisé une première victoire étriquée (1 à 0) samedi dernier à Tanger (Maroc) face à son homologue du Sénégal, sera mise à rude épreuve ce soir à partir de 18h30 face au pays organisateur, le Maroc, vainqueur du Nigeria lors de la première journée.
L'enjeu de cette rencontre est justement cette première place qui assure la qualification aux demi-finales. Avec trois points à son compteur, l'Algérie partage la tête du groupe «A» avec le Maroc qui a disposé du Nigeria sur le même score dans l'autre rencontre de cette première journée.
Deux équipes, qui ont pris une sérieuse option sur la qualification mais rien n'est encore joué. Il reste deux matchs à disputer pour chacune des quatre équipes, qui s'annoncent explosifs et indécis. Si les joueurs algériens ont su imposer leur domination au cours de cette première rencontre en gagnant les duels et procédant par des contres dangereux, il va falloir aujourd'hui faire la même chose avec en sus assurer la finition qui leur a fait défaut.
C'est un derby maghrébin entre deux équipes qui se connaissent très bien, qui s'annonce donc aussi chaud qu'indécis avec un léger avantage pour le Maroc qui jouera à domicile. Le gardien de but des Verts, Mazouzi, a fait la remarque suivante: «Nous avons vu le premier match du Maroc contre le Nigeria, c'est une bonne équipe. Et nous n'allons pas regarder contre quelle équipe nous allons jouer. Mais il faut surtout rester concentré et continuer sur la dynamique des victoires.» Ce qui est très encourageant pour des jeunes avides de victoires et surtout déterminés à arracher cette qualification aux JO de Londres 2012. Mais celle-ci est censée être consacrée par le passage sur le podium. Pour ce faire, une victoire aujourd'hui contre le Maroc serait une très bonne occasion de s'en rapprocher puisqu'elle permettra aux joueurs de Azzedine Aït Djoudi de se retrouver dans le carré d'As. Cela s'avère un peu dur dans la mesure où l'on a appris, en dernière minute que le coach national, Aït Djoudi, serait privé des services de Benaldjia et Touahri.
En effet, Benaldjia a été expulsé lors du dernier match contre le Sénégal, lui qui était le meilleur buteur du dernier tournoi de l'Union nord-africaine de football (Unaf). D'ailleurs, il est l'auteur du but victorieux face aux Sénégalais. Amine Touahri, sociétaire d'El Harrach, s'est blessé à la fin de ce match contre le Sénégal et serait donc out pour le match d'aujourd'hui face au Maroc. De plus, Youcef Belaïli, le joueur du MCO, est victime de douleurs au genou. Il est en soins, donc incertain pour ce match. Avec un attaquant racé de moins et l'absence d'un très bon joueur du milieu tel Touahri, la tâche de Azzedine Aït Djoudi semble difficile pour aligner un «11» rentrant face aux redoutables Marocains chez eux. Côté Marocains, l'entraîneur de la sélection, Mohamed El Ourga, reconnaît que «ce match va être très difficile et déterminant pour le reste du tournoi. Et nous allons donc essayer de le gagner. Ce sera plus difficile que le premier match contre le Nigeria parce que si nous gagnons, nous serons qualifiés. Notre objectif est de tirer le maximum de cette rencontre derby». Or, il se trouve que si les deux formations ont ce même objectif comme finalité pour ce match, il restera donc uniquement le langage du terrain pour trancher.

Source L’Expression Saïd Mekki

Le Pèlerin

Algérie - Le ministre britannique chargé du commerce et de l'énergie

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«Vous avez un beau pays mais...»

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Il a relevé les restrictions au niveau des procédures douanières qui bloquent les investisseurs.

L'encre rapportant le scandale de l'ambassadeur japonais qui n'a pas pu récupérer sa valise un mois après son arrivée en Algérie, n'a pas encore séché, voilà qu'un autre étranger, un ministre britannique cette fois-ci, qui nous assène une autre vérité. «Il y a beaucoup de restrictions pour les investisseurs en Algérie et je cite comme exemple les procédures douanières et l'importation d'équipements. Il y a des problèmes et des lenteurs à ce niveau. Le jour où toutes ces contraintes seront levées, il y aura une chaîne d'investisseurs étrangers qui voudront s'installer en Algérie», a déclaré le ministre délégué britannique aux Affaires étrangères chargé du Commerce et de l'Energie, Lord Howell of Guildford, en réponse à une question de journalistes sur le climat des affaires en Algérie. M.Howel s'exprimait lors de la réception organisée, avant-hier soir, à la résidence de l'ambassadeur britannique à Alger. Le geste lent, une silhouette frêle qui rappelle, toutes proportions gardées, celle de l'ancien président Ahmed Ben Bella, le ministre britannique ajoute: «Le climat des investissements en Algérie est en constant développement mais il n'est pas encore attractif.» Les propos du ministre britannique sont largement partagés par la délégation d'hommes d'affaires, de bureaux d'affaires et de conseil qui l'ont accompagné dans ce voyage à Alger.
En réalité, les propos et les remarques du ministre britannique sont loin d'être des nouveautés. D'autres représentants étrangers, hommes d'affaires, ministres et diplomates avaient dénoncé, voire fait les frais de ces restrictions et dysfonctionnements. On peut brandir l'argument de «la protection de l'économie nationale» pour expliquer cette situation mais tout cela est de grosse ficelle.
Les lenteurs bureaucratiques et les tracas au niveau des douanes, du port et de l'administration produisent exactement l'effet contraire: c'est la meilleure manière de détruire ce qui reste de cette économie nationale.
Pis encore, c'est l'image du pays que l'on vient d'écorner encore une fois. A suivre le raisonnement du ministre britannique, ces restrictions sont pire que les révoltes arabes.
«La situation dans le Monde arabe ne nous fait pas peur. L'Algérie est un pays stable qui a connu son printemps il y a plus de 20 ans, ce qui fait qu'elle n'a pas besoin d'une autre révolution», a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient sur cette question.
Aussi, ce critère de stabilité est un important facteur qui permettrait de renforcer la coopération entre les deux pays.
Abordant l'objet de sa mission en Algérie, le responsable britannique a affirmé qu'il s'agit «de renforcer et d'élargir la coopération entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, notamment dans les secteurs du commerce, la culture, l'industrie pharmaceutique, l'éducation, la recherche scientifique et la sécurité».
Abordant la question énergétique, il a rappelé la forte présence de compagnies pétrolières de son pays dans le sud de l'Algérie et a émis le souhait de voir la coopération dans ce secteur se renforcer et s'élargir à d'autres domaines.
«L'Algérie est le plus grand fournisseur de GNL pour la Grande-Bretagne et c'est important pour nous», a-t-il souligné, ajoutant que son pays, qui cherche à sécuriser ses sources d'approvisionnements, considère l'Algérie comme «un partenaire énergétique fiable».
Lors de ce séjour de deux jours à Alger, Lord Howell a été reçu par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement Mohamed Benmeradi, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, ainsi que le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah.

Source L’Expression

Le Pèlerin

Algérie - L'accès aux chaînes françaises devient problématique

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L'analogique a vécu

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La disparition des chaînes analogiques va-t-elle désorienter les téléspectateurs du deuxième plus grand pays francophone au monde?

Adieu l'analogique! Le bouquet qui comporte les six chaînes hertziennes des chaînes nationales françaises va disparaître de vos écrans à partir d'aujourd'hui. En effet, il y a déjà de cela sept ans, l´Assemblée nationale française avait voté un projet de loi qui portait sur la modernisation de l´audiovisuel. Au programme: TNT (Télévision numérique terrestre) pour tous en 2011. Cette modernisation aura cependant, comme dommage collatéral, l'Algérie. Le bon vieux démodulateur analogique, qui avait envahi les foyers algériens au début des années 1990, est donc bon pour la casse.
C'est la fin d'une époque, celle où le monde était ouvert aux Algériens, celle où les émissions, films et séries redonnaient un peu d'espoir à des Algériens meurtris par le terrorisme. Les nostalgiques se souviennent sûrement des premières assiettes paraboliques qui étaient aussi grandes que celles des centres de télécommunications.
Ces assiettes, qui faisaient fantasmer la majorité des foyers, étaient également un moyen d'émancipation et d'ouverture et de lutte contre l'intégrisme. Alors que les islamistes avaient interdit cet objet du diable et menaçaient les foyers qui en disposaient, les démocrates voyaient en ce gros disque de ferraille l'espoir d'une démocratie naissante...C'est donc avec un pincement au coeur qu'ils devront se séparer de leur boîte télécommandée. La francophonie va-telle pâtir de ce saut technologique? Ce passage à la TNT privera les Algériens d´une ouverture à la francophonie surtout que même Canal+ Maghreb n'est plus accessible. Avec le verrouillage (en grande partie) des chaînes numériques satellitaires, l´Algérie se retrouvera avec un nombre réduit de chaînes francophones. Seule quelques chaînes d'information francophones subsisteront. Aucune chaîne généraliste francophone n'est à signaler. Sauf Canal Algérie et une ou deux chaînes maghrébines. Canal Algérie est la copie conforme de l´Entv, c'est-à-dire sans intérêt et peu regardée par les téléspectateurs. Le plus grand pays francophone au monde après la France est sur le point de voir son accès à la langue de Molière de plus en plus réduit! Dans un pays qui perd peu à peu son français, la disparition des chaînes francophones aura un impact négatif sachant que même la presse écrite francophone peine à trouver ses marques au sein de la nouvelle génération.
Coupés du monde francophone
La pratique du français, cette langue largement utilisée dans l'enseignement supérieur, particulièrement les spécialités scientifiques, tend à perdre du terrain. Dès lors, les Algériens seront-ils coupés du monde francophone? Non, car les solutions existent toujours. Cependant, elles sont soit toujours onéreuses ou relèvent de la piraterie. Les émigrés ramènent dans leurs bagages un équipement TNT (récepteur TNT + tête TNT) pour les vendre au prix fort. La TNT peut donc être captée à partir de l'Algérie. Flairant l'affaire, les importateurs spécialisés dans les produits audiovisuels ont vite fait d'importer des récepteurs TNT. Mais leurs prix sont prohibitifs. C'est ce que Abdou, gérant d´une boutique spécialisée dans l´audiovisuel au Hamiz, à l'est d'Alger, révèle: «Il faut compter entre 25.000 dinars et 40.000 dinars pour le récepteur sans oublier le prix de la tête TNT qui varie entre 1500 à 3000 dinars. Il faut ajouter à cela les 1500 ou les 2000 dinars de l'installation parce qu'il est difficile de capter la TNT.» Abdou assure que les prix vont indubitablement augmenter à partir de cette semaine avec la disparition de l'analogique. Se mettre à la TNT est toujours, selon Abdou, la meilleure solution étant donné qu'elle est définitive et officielle donc sans risque. «Il y a même des téléviseurs LCD qui ont des démodulateurs TNT intégrés, ils ne coûtent pas beaucoup plus cher que les LCD ordinaires (à partir de 50.000 dinars)», atteste-t-il. Pour ceux qui ne disposent pas autant d'argent dans l'immédiat, la solution réside dans la «carte Bis d'AB SAT» qui est la seule carte officielle disponible sur le marché. «La carte Bis permet de disposer aussi de toutes les chaînes TV de la TNT dont les six fameuses chaînes analogiques françaises», explique-t-il.
Son prix est de 12.000 DA pour un abonnement d'un an. Toutefois, Abdou précise que son prix pose problème car elle ne décrypte qu'une quarantaine de chaînes. En plus, ce ne sont pas des chaînes qui intéressent le téléspectateur algérien qui est plutôt branché sur le sport ou le cinéma. Autre solution en vigueur préconisée par Abdou est la carte Canal SAT. «Cette offre est très onéreuse, son prix peut aller jusqu'à 50.000 dinars, de plus, rares sont les vendeurs qui la proposent. Cependant, elle vous permet de débloquer tout le bouquet Canal satellite et TPS (ils ont fusionné depuis quelque temps), c'est-à-dire toutes les chaînes existantes, y compris les Canal plus...», ajoute-t-il. Ainsi, du fait du prix exorbitant et du manque flagrant d'offres officielles, les téléspectateurs algériens seront obligés de se rabattre sur les offres pirates. La plus remarquée d'entre elles n´est autre que celle des décodeurs More Box qui ont envahi le marché algérien.
En fait, les Algériens ne parlent que de cet outil vu qu´il permet de décrypter toutes les chaînes, explique Samy, un technicien qui s´est spécialisé dans l´installation des paraboles. Ce décodeur est un module qui se place en même temps que le démodulateur numérique classique. Son prix est relativement abordable: il coûte entre 4000 et 6000 DA. En outre, son installation est des plus simples car il suffit juste de le relier à une deuxième parabole.
L´assiette parabolique principale doit être orientée vers le satellite choisi pour décrypter le signal émis et la seconde (celle reliée au More Box) vers Eutelsat, et le tour est joué. «Mais cette solution n'est pas l'idéal, les chaînes peuvent partir d'un moment à un autre. D'ailleurs, en ce moment il ne décode qu'à partir de 18 h», poursuit Samy.
Les cartes pirates
Le décryptage par Internet est aussi très convoité. Comme le décodeur, il décrypte toutes les chaînes souhaitées. Il a, en plus, l´avantage d´être une solution «semi-officielle». D'ailleurs, les hackers algériens achètent de vraies cartes de télévision par Internet et les partagent via un serveur sur une trentaine d´abonnés. Ils créent ainsi un mini-réseau interne. Néanmoins, son coût est beaucoup plus important que celui du décodeur. Sans parler de l´obligation d´avoir une connexion Internet. Il faut en conséquence «compter environ 15.000 DA pour le récepteur spécial et l´installation, en plus des 800 DA par mois au titre de l´abonnement. Au total, il reviendra aux alentours de 25.000 DA par mois», rétorque-t-il. Samy dit qu´il existe «d´autres solutions telles que les cartes pirates Omnia, mais leur durée ne dépasse généralement pas les 2 mois».
Voilà donc que le malheur du pays a fait que la francophonie et la culture soient rattachées à une parabole. Les Algériens doivent même verser dans l´illégalité pour pouvoir capter leurs chaînes préférées et s´ouvrir au monde...

Source L’Expression Walid Aït Saïd

Le Pèlerin


Algérie - Marche pour la revalorisation des pensions

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La colère des retraités

retraites en colere

 

Près de 3 000 personnes ont marché du siège de l’union de wilaya de l’UGTA vers la cité administrative pour exprimer leur ras-le-bol quant à la marginalisation de cette frange de la société qui mérite une retraite décente.

Ils étaient des milliers à répondre favorablement hier à l’appel du bureau de wilaya de Tizi Ouzou de la Fédération nationale des travailleurs retraités affiliée à l’UGTA pour battre le pavé et revendiquer une revalorisation conséquente et immédiate de leur pension.

En effet, près de 3 000 personnes ont marché du siège de l’union de wilaya de l’UGTA vers la cité administrative pour exprimer leur ras-le-bol quant à la marginalisation de cette frange de la société qui mérite une retraite décente après de loyaux services rendus à la nation.

Sur les banderoles déployées par les manifestants sont écrits les principaux mots d’ordre de la manifestation comme «Non à la précarité», «Non à la hogra», «Retraités en misère» ou encore «Nous ne demandons pas l’aumône, mais nos droits» et bien d’autres slogans hostiles aussi à la direction de leur tutelle syndicale.

Les retraités ont voulu à travers leur marche d’hier s’adresser directement au président de la République pour l’interpeller sur les difficultés qu’ils vivent au quotidien et auxquelles ils n’arrivent plus à faire face avec des pensions misérables qui nécessitent de toute urgence une revalorisation.

Les marcheurs ont scandé leurs slogans tout au long de l’itinéraire de la marche du siège de l’union de wilaya en passant par le boulevard Houari Boumediene jusqu’à la cité administrative.

Source L’Expression Hamid M.

Le Pèlerin

Algérie - Droits de l’enfant

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Beaucoup reste à faire

enfants agresses sexuellement

 

«Malgré certains succès enregistrés, des efforts doivent être encore consentis dans l’amélioration des conditions des enfants africains» a souligné l’un des participants à la 18e session du Comité  africain d’experts sur les droits des enfants.

C’est en Afrique  qu’on compte plus d’enfants atteints du sida, d’analphabètes,  ceux qui meurent ou souffrent de la famine, de la maltraitance  et d’abandon.  C’est dans ce continent qu’on parle encore de la volonté politique  d’assurer l’épanouissement du petit  africain.

Dans un contexte économique et politique où toutes les franges de la société ne jouissent pas d’un cadre de vie convenable, la tranche les enfants demeure parmi les plus touchées. La protection des enfants et le respect de leurs droits  fondamentaux  s’installent timidement dans les mœurs des gestionnaires et enregistrent un retard incontestable par rapport à la protection des enfants des autres continents. L’enfant noir n’est naturellement pas chouchouté par bon nombre de conditions socio-économiques  et géographiques qui  lui font subir de multiples souffrances ; maladies, famine, violence, exploitation, analphabétisme… Ls travaux de la 18e  session ordinaire du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, ayant débuté dimanche à Alger, ont vu  la participation des responsables gouvernementaux, des institutions spécialisées des Nations unies ainsi que des organisations non gouvernementales africaines. Au cours de cette rencontre, qui s’étalera sur cinq jours, les participants ont réitéré leur engagement  à poursuivre les efforts consentis pour la promotion et la protection de l’enfant africain.  L’Algérie qui est membre du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant depuis 2010, a été représentée par plusieurs  responsables d’institutions publiques ainsi que des organisations activant dans le cadre de la  protection de l’enfant et la protection de ses droits. Dans son allocution, lors de l’ouverture des travaux, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel notera «la volonté politique de l’Algérie de poursuivre les efforts en vue de permettre l’épanouissement  à cette frange de la population  à travers notamment l’éducation et la santé. Ces deux droits des enfants constituent deux des dix plus importantes priorités du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) a-t-il précisé. Pour sa part, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la condition féminine, Nouara Saadia Djaafar est revenue sur le plan national d’action pour les enfants (2008-2015) - intitulé «Une Algérie digne des enfants» qui a retenu quatre priorités dont, l’éducation de qualité, la protection contre la maltraitance, l’exploitation, la violence et la lutte contre le VIH/sida. De son côté, la présidente du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, Agnès Kaboré Ouattara, a indiqué que «malgré certains succès enregistrés, des efforts doivent être toujours consentis dans l’amélioration des conditions des enfants africains  qui évoluent dans des conditions extrêmement difficiles dans plusieurs pays africains».

Source Le Jour d’Algérie  Yasmine Ayadi

Le Pèlerin

Algérie - Dossier Corruption du jour 2 - Né avant-hier, l’OCRC déclare la guerre à la corruption

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Enquête sur les fortunes de 60 000 responsables

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L’Office central de répression de la corruption (OCRC), dont le décret a été signé avant-hier, a été annoncé officiellement hier, à l’occasion de la Conférence internationale d’Alger sur la lutte contre la corruption. Il procédera à l’ouverture d’enquêtes qui cibleront les biens de 60 000 responsables publics, notamment les 16 000 élus locaux, dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Cette déclaration a été faite hier par le premier président de l’Office central de répression de la corruption, Ibrahim Bouzeboudjane. Il a indiqué, lors d’une allocution en marge de la Conférence internationale d’Alger tenue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre ce phénomène, que l’OCRC s’engagera dans des enquêtes longues et approfondies qui cibleront les biens de

60 000 responsables publics, d’autant que la grande majorité de ces derniers n’ont pas encore déclaré leur patrimoine. L’Etat algérien a décidé d’engager une nouvelle «guerre» contre la corruption, avec la création de l’Office central de répression de la corruption qui a coïncidé avec la Journée mondiale de la lutte contre cette forme de criminalité. Il semble que l’Etat a tiré les leçons des récents «scandales» qui ont secoué la plus prestigieuse société publique, Sonatrach, après la localisation de plusieurs trous financiers s’élevant à des milliards de centimes, et l’arrestation de plusieurs responsables, pour passer «efficacement» à l’action contre le phénomène de la corruption. Ainsi, ce nouvel organisme de lutte contre les pots-de-vin doté de plusieurs missions, permettra de mieux surveiller les «signes de richesse» des personnes, surtout celles exerçant dans le secteur public. Composé de six membres, l’OCRC enquêtera sur les biens des présidents d’APC, walis délégués, walis, P-DG et DG de sociétés publiques, mais également de hauts fonctionnaires de l’Etat. Ces enquêtes sur les biens de chaque responsable public concerneront surtout ceux qui n’ont toujours pas déclaré leur patrimoine (comptes, appartement, villa, lot de terrain, etc.) à la justice algérienne. «Nous avons une ‘’feuille de route’’ qui nous permettra de mieux mener nos enquêtes, car il est évident que la tâche qui nous attend sera très difficile», explique Ibrahim Bouzeboudjane, président de l’OCRC. Ce dernier révèle encore : «La corruption est une réelle menace pour l’économie nationale, la stabilité et la sécurité de l’Algérie. Nous sommes en mesure, face à cette menace, de relever les défis, de conjuguer nos efforts vu la nécessité de la situation, car les pertes causées par la corruption ne sont pas connues à ce jour. Aujourd’hui, la corruption est monnaie courante dans la société algérienne. Des pots-de-vin sont versés même au plus bas de l’échelle sociale». Quels sont les mécanismes de lutte contre la corruption ? Pour le président de l’OCRC, un plan national a déjà été entamé par l’Office. Ce plan, groupant trois actes d’action, concerne l’élaboration d’études sur le phénomène de la corruption pour mieux en connaître la situation, d’engager des bilans et surtout de passer à l’action qui s’étalera de l’année 2012 jusqu’à 2014.

Source Le Jour d’Algérie

Le Pèlerin

Algérie - Les lois n’accordent que peu de protection à la Femme

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Femme, souffre et tais-toi!

Femmes hassi-messaoud

 

La présidente de l'Observatoire algérien de la femme, Mme Djaâfri, estime qu'il faut lancer «une campagne de lavage des cerveaux pour en finir avec ce phénomène».

«Basta!», «Arrêtons la violence contre les femmes», «il faut briser les tabous». C'est un véritable SOS qu'a lancé la présidente de l'Observatoire algérien de la femme, Mme Djaâfri Djadi Chayaa. Intervenant, lors d'une journée parlementaire sur la violence contre les femmes, cette responsable a déploré le comportement des Algériens envers la femme. «Les statistiques sur les femmes battues sont effrayantes», a-t-elle estimé. En neuf mois de l'année 2011, 7042 cas de femmes battues dont 5074 avec violences physiques, ont été signalés. Le mari vient en tête du classement des auteurs des violences, élaboré sur les femmes battues.
Le rapport de la Dgsn indique que 46% des violences interviennent à l'intérieur des foyers. S'étalant sur les détails, la responsable de l'Observatoire avance que 64% des cas de violence contre la femme sont d'une gravité extrême et que le mari était en tête de liste pour ce qui est des auteurs de la violence (29,4%), suivi des frères (6%), du père (2,1%) et du fiancé (2%).
Pis encore, 24 décès volontaires ont été enregistrés. Selon Mme Djaâfri, ces chiffres sont loin de refléter la réalité. «La femme algérienne est quotidiennement exposée à la violence sous toutes ses formes et sa peur du divorce et de la violence corporelle la poussent à ne pas dénoncer l'auteur de la violence qu'elle subit, qu'il s'agisse du père, du mari, des frères ou des enfants dans certains cas», a-t-elle expliqué. Ce phénomène touche également les femmes instruites.
Plus de 26% des femmes battues ont un niveau d'instruction avancé. «Par honte de divulguer ça à la famille, la femme continue de souffrir en silence», a-t-elle expliqué. Mme Djaâfri estime qu'il faut lancer «une campagne de lavage des cerveaux pour en finir avec ce phénomène». Cette responsable a saisi l'occasion pour appeler à davantage d'actions et à une meilleure coopération avec toutes les parties, en vue de briser les tabous qui entourent le phénomène de violence contre la femme. Elle a appelé à la promulgation de lois coercitives en vue de préserver la cohésion de la famille algérienne et éviter l'éclatement de la cellule familiale. Revenant sur la loi portant sur la violence contre les femmes, Mme Djaâfri relève qu'il y a des vides juridiques.
Les violences sexuelles, verbales ou psychologiques ne sont pas bien définies par la loi alors qu'elles demeurent plus graves que la violence physique.
Dans ce sens, le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, a souligné que le Parlement algérien s'est engagé à respecter les textes et conventions internationaux relatifs à la protection de la femme que l'Algérie a adoptés et qui contribuent à améliorer la condition féminine.
Dans un message adressé aux participants, M.Ziari a souligné que «l'engagement de l'Algérie est en harmonie avec les clauses de la Convention adoptée par l'Algérie en 1996, d'où la création en 1997 du Conseil national de la femme et en 2000 d'un Centre national d'accueil de femmes victimes de la violence». M.Ziari a rappelé également que l'Algérie avait adopté le Protocole d'interdiction du trafic d'êtres humains, notamment celui d'enfants et de femmes, texte qui complète la Convention des Nations unies de lutte contre le crime organisé et la Convention relative aux droits politiques de la femme. Pour lui, la lutte contre le phénomène de la violence à l'égard de la femme «nécessite la conjugaison des efforts de toutes les instances susceptibles de contribuer à sensibiliser à l'importance de la lutte contre ce phénomène de manière générale et celui qui vise la femme en particulier».
Les intervenants au débat on mis l'accent sur la nécessité de renforcer le cadre juridique et d'élaborer des lois répressives pour lutter contre ce phénomène. Ils ont plaidé pour l'instauration de dispositions légales et pénales «strictes», suivies d'une application «rigoureuse» pour la protection de la femme victime de violences.

 

Source L’Expression Nadia Benakli

Le Pèlerin

Algérie – France - À la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance

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Alger et Paris veulent “se tourner vers l’avenir”

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On ignore si les impératifs des politiques internes y sont pour quelque chose. Mais, Alger et Paris, dont les relations sont régulièrement parasitées par les pesanteurs de la mémoire, entendent faire de l’année 2012, emblématique en ce sens qu’on célébrera le cinquantenaire de l’Indépendance du pays, celle de l’intensification et du renforcement de leurs relations.
“Je saisis cette occasion pour dire que nous partageons le point de vue selon lequel les relations algéro-françaises sont en train de prendre une direction qui laisse la possibilité à nos deux pays de poursuivre et d’intensifier, en même temps, à la fois la coopération sur les plans politique, économique, mais également sur tous les autres plans”, a déclaré hier
M. Mourad Medelci, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie française, peu après l’entretien qui les a réunis au Quai d’Orsay. “Au regard des actions que nous avons initiées ou finalisées pour 2012, cette année sera une année emblématique en ce qu’elle représente pour nous Algériens et pour vous Français comme pesanteur de la mémoire et, en même temps, permettra le dynamisme de l’espoir, ce qui est permis entre des peuples qui souhaitent continuer à travailler ensemble dans l’amitié, la considération et le respect réciproque”, a-t-il dit, selon des propos rapportés par l’agence APS.
Il a également rappelé le travail de l’Algérie au niveau de l’Union européenne (UE) à “la consolidation de ses rapports, à la finalisation des négociations sur le démantèlement tarifaire”. Peu de temps auparavant, Medelci avait annoncé, lors de son audition par la commission des affaires étrangères, que l’Algérie allait “très prochainement” ouvrir des négociations exploratoires pour qu’elle puisse participer à la Politique européenne de voisinage (PEV), celle-ci ayant subi un “lifting” qui la rend accessible, selon lui.
Signe de la volonté des deux pays d’aller de l’avant, de nombreuses propositions formulées par l’Algérie, auxquelles M. Juppé a “répondu favorablement”, connaîtront prochainement un début d’exécution. Il s’agit, entre autres, de l’École internationale d’Algérie de Paris, du Centre culturel algérien, ainsi que de la Maison de l’Algérie à la cité universitaire internationale. Par ailleurs, interrogé sur la position de l’Algérie par rapport à la Syrie, le chef de la diplomatie algérienne s’est montré quelque peu réservé. “L’Algérie est aujourd’hui au sein de la Ligue arabe, elle est aussi membre de la commission ministérielle chargée du dossier de la Syrie et nous sommes en train, avec l’aide de la communauté internationale, de faire avancer l’initiative arabe qui vise d’abord l’arrêt de la violence et surtout l’ouverture d’un dialogue entre les Syriens mêmes car, en définitive, c’est à eux qu’appartient leur devenir et l’Algérie travaille au sein de la Ligue arabe dans ce sens.”
Pour sa part, M. Alain Juppé a affirmé que “l’année 2012 sera plus tournée vers l’avenir que vers le passé”, et que les relations bilatérales “sont étroites et tout à fait confiantes”. Sur la préparation du cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie, il a précisé qu’elle se ferait “chacun de son côté et sous sa propre initiative dans un esprit de sobriété et de concertation”.

Source Liberté Karim Kebir

Le Pèlerin

Algérie - L’ambassadeur américain à Guelma....Ah...!...La bureaucratie algérienne...

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Henry Ensher : “La bureaucratie algérienne dissuade les investisseurs US”

 

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Venant par route de Constantine, où il avait entrepris une visite la veille, l'ambassadeur des États-Unis d’Amérique a effectué, hier matin, une halte à Hammam-Debagh, une localité touristique réputée pour ses stations thermales où il a eu l'opportunité d'admirer la majestueuse cascade et de prendre un café au complexe touristique de Chellala.
Il a déclaré en marge de sa visite dans la wilaya de Guelma que l’Algérie avait accompli un effort prodigieux dans le domaine sécuritaire durant ces dix dernières années, comparativement à son séjour à Alger où il était conseillé à l'ambassade d'Alger alors que le terrorisme faisait rage. Cependant, il concède que les investisseurs américains appréhendent toujours le volet sécuritaire ainsi que les lenteurs et les lourdeurs des procédures administratives qu’impose la bureaucratie algérienne.
Accompagné de ses proches collaborateurs, M. Henry S. Ensher a été accueilli par le staff du Groupe Benamor, en fin de matinée, au sein du gigantesque complexe agroalimentaire d’El-Fedjoudj. Dans son allocution de bienvenue, M. Brahim Benamor a émis le vœu que cette visite soit prometteuse dans le cadre des échanges commerciaux entre les deux pays et l'apport de technologies de pointe dans les filières de la culture de la tomate industrielle.
Le diplomate américain a déclaré qu'il était heureux de visiter le Groupe Benamor qui jouit d'une réputation internationale et a souligné que son pays est disposé à développer la production agricole algérienne. La délégation a longuement visité les infrastructures relatives à la trituration du blé dur, à l'ensachage, les laboratoires, les salles de commande, les hangars de stockage, l'usine de conserverie de tomates, la production des pâtes alimentaires, du couscous, etc.
L'ambassadeur a accordé un intérêt particulier aux techniques de production, sachant que le Groupe Benamor a importé des équipements sophistiqués dernière génération de l'étranger et d'Italie en particulier. La délégation américaine a pu s'enquérir des différentes installations, notamment l'usine de concentré de tomates, les moulins de production de semoule ainsi que les chaînes de production de couscous et de pâtes. Le Groupe Benamor réalise un chiffre d’affaires de 20 milliards de dinars avec un effectif de
1 028 employés, toutes catégories confondues.
La conserverie produit du concentré et double concentré de tomate, de la confiture de fruits et de la harissa dans trois unités domiciliées à Bouati-Mahmoud, El-Fedjoudj et Boumaïza. Les moulins produisent
250 000 tonnes de blé dur trituré et
138 000 tonnes de pâtes et de couscous par an. Les responsables du Groupe Benamor ont fait part de leur intérêt à développer des relations dans le domaine agricole avec des partenaires américains, et ce, dans la culture de la tomate fraîche et des céréales. Cette visite a permis à l’ambassadeur des USA de s'imprégner des potentialités agricoles, industrielles et touristiques de la région.
Source Liberté Hamid Baali

Le Pèlerin

Algérie - S.A.I.D.A. - Citroën

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Algérie - S.A.I.D.A. - Citroën Algérie annonce la DS3 en motorisation 1.6 THP de 155 ch.

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Disponible depuis plus d’une année en motorisation 1.4 VTi de 95 ch avant l’arrivée de la version de 1.6 VTi de 120 ch en boite automatique, Citroën Algérie, représentée par l’eurl S.A.I.D.A., annonce l’introduction de la DS3 en motorisation 1.6 THP de 155 ch à partir du 1er trimestre 2012

Citroën Algérie annonce l’enrichissement de sa gamme avec l’arrivée au cours du 1er trimestre de l’année 2012 de la DS3 en motorisation 1.6 THP de 155 ch. « A son lancement le véhicule n’était doté que de la motorisation Vti 95 ch, un VTi 120 ch est venu enrichir la gamme au milieu de l’année 2011, et de nouvelles motorisations vont s’ajouter dans les prochains mois ce qui permettra d’avoir une offre plus large et donc d’accroître nos ventes sur ce modèle », nous a indiqué, Patrick Coutellier, directeur général de S.A.I.D.A.

Reste à savoir le prix de la DS3 1.6 THP 155 ch. Toutefois, le directeur général de S.A.I.D.A. tient à préciser que « la gamme DS

Source Algérie 360

Le Pèlerin


Algérie - Plaidoyer pour une loi-cadre criminalisant les violences faites aux femmes

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Un rapport ( Plaidoyer) sera transmis prochainement aux décideurs

volences contre les femmes

 

L’Organisation algérienne pour la planification familiale (AAPF) et le collectif Stop à la violence ! Les droits aux femmes maintenant, composé de plusieurs associations (Ciddef, AEF, Amusnaw, Anfdr, Fec, etc.) organisent un colloque national aujourd’hui, à l’EGT-Centre d’El-Hamma, sise à l’esplanade de l’hôtel Sofitel, à Alger.
Outre les débats et les échanges entre participants et participantes, la rencontre va aboutir à un “plaidoyer pour une loi-cadre sanctionnant les violences à l’égard des femmes”, qui sera ensuite transmis aux décideurs. Qu’est-ce qui motive aujourd’hui la réalisation d’un tel plaidoyer ? D’après la coordinatrice du projet Violence de l’AAPF, Soumia Salhi, le colloque sera une occasion pour plaider l’importance de “la mise à jour des lois nationales” par l’introduction de nouvelles dispositions législatives visant la criminalisation de toute forme de violence ciblant les femmes. “Nous enregistrons de plus en plus des dénonciations de femmes. Il y a donc urgence à trouver des solutions pour la détresse des femmes. Nous avons besoin d’une réponse institutionnelle, de dispositions législatives”, a-t-elle confié à Liberté. Puis d’ajouter plus loin : “Il s’agit de susciter, notamment, l’adhésion à la nécessité d’une loi-cadre”.
Mme Salhi a également affirmé que le plaidoyer s’appuiera sur la loi, qui sera “interrogée”, et fera ressortir “les nombreuses lacunes” qu’elle comporte dans le domaine de la prise en charge et de la protection de la victime des violences. La violence à l’égard des femmes constitue l’un des plus grands enjeux de notre époque en matière de violation des droits humains. En Algérie, ce phénomène est devenu plus “visible” grâce à la mobilisation et aux actions des associations, d’universitaires et de chercheurs. De plus, il est reconnu, depuis l’étude nationale réalisée en 2005 par l’Institut national de santé publique (INSP), que la violence domestique, notamment conjugale, a atteint des proportions alarmantes.
Ces dernières années, le mouvement contre les violences faites aux femmes, plus soucieux sur les questions d’organisation et de résultats, poursuit sa marche progressive. Par ailleurs, on observe un changement d’attitude au niveau des pouvoirs publics, plus particulièrement du côté du ministère délégué chargé de la Condition féminine qui, depuis 2006, s’est doté d’une “stratégie nationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.” Sans omettre les avancées “timides” concrétisées à travers les amendements du code pénal, du code de la famille et du code de nationalité. Mais, comme le fait remarquer l’AAPF, la nouvelle phase exige de “faire évoluer le regard et la pratique de la société”, mais aussi de voir l’État plus engagé dans la protection des femmes victimes de “toutes les formes de violences.”
Pourquoi ? Il y a un an, la rapporteuse spéciale des Nations unies pour la condition féminine, Rashida Manjoo, a souligné dans son rapport que la violence à l’égard des femmes touche une femme sur 10 en Algérie, un pays ayant ratifié la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Cedaw).
Plus récemment, les chiffres livrés en novembre dernier par la DGSN et la Gendarmerie nationale indiquent que plus de 12 000 femmes victimes de violences ont porté plainte durant les neuf premiers mois de l’année 2011, dont 7 042 cas enregistrés auprès de la police et plus de 5000 cas auprès des gendarmes.
Selon la DGSN, 5 047 femmes sur les 7 042 cas enregistrés ont subi des “violences corporelles”, 1 570 autres ont été victimes de mauvais traitements de la part de leurs ascendants, 273 victimes d'abus sexuels, 24 femmes victimes d'homicides volontaires et 4 cas d'inceste. Quant à l’identité de l’agresseur, il s’agit dans 1 540 cas des époux et dans 946 cas des proches des victimes. Ces chiffres, loin de refléter la réalité du terrain, montrent toute l’étendue du fléau et la voie à suivre pour le combattre.

Source Liberté Hafida Ameyar

Le Pèlerin

Algérie - Louh à propos de la retraite

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«Retarder l’âge de départ n’est pas à l’ordre du jour»

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Retarder l’âge de départ à la retraite n’est pas à l’ordre du jour, selon Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale qui intervenait hier sur les ondes de la Radio nationale, estimant que cette question n’est pour l’instant pas comprise dans le plan de réforme du système national des retraites.

En outre, et concernant la revalorisation des pensions de retraite, le ministre affirmera qu’avant la fin de l’année en cours «une mesure exceptionnelle sera prise, lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres, en faveur des retraités à travers l’augmentation des pensions de cette catégorie sans pour autant en révéler le taux». Inscrivant ainsi cette nouvelle «mesure exceptionnelle» parmi les multiples décisions prises par le gouvernement ces dernières années en direction des retraités pour relever leur pouvoir d’achat longtemps dénoncé par cette catégorie sociale. Toutefois, même si Tayeb Louh à travers ses propos réaffirme une fois de plus la volonté et l’engagement des pouvoirs publics à revaloriser les pensions de retraite pour les ramener à un niveau décent, il soulignera qu’il reste à définir le niveau de cette augmentation en fonction de la disponibilité financière. Ce qui justement sera étudié, indiquera-t-il, lors dudit Conseil des ministres.

Seulement voilà, ce n’est pas la première fois que cette annonce a été faite aussi bien par le ministre de tutelle que par le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, en ce sens où la dernière fois qu’elle a été tenue c’était en marge de la réunion de la commission de la santé de l’APN consacrée à la présentation du système de la carte Chifa, en début de ce mois de décembre. En outre, cette même annonce a, entre autres, également été faite en novembre dernier lors de l’installation de groupes de travail issus de la dernière Tripartite au siège du ministère du Travail. En substance, le ministre avait alors déclaré, sans toutefois donner de détails, que le gouvernement préparait «une mesure exceptionnelle» pour revaloriser les pensions de retraite, précisant que la mesure en question «sera supportée par le budget de l’Etat» et s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités. A ce propos, il faut dire qu’à ce moment-là les retraités présents à cette rencontre étaient particulièrement sceptiques face à cette revalorisation, affirmant qu’en réalité cette augmentation de 40% réclamée par l’UGTA ne concernera que ceux dont les pensions de retraite sont vraiment dérisoires, pourtant les autres cadres retraités avaient largement cotisé à travers l’ITS (impôt sur le traitement des salaires) durant de nombreuses années de travail. Et c’est justement à ce titre qu’ils estiment qu’ils sont en droit également de cette revalorisation à 40% des pensions de retraite.

En effet, la question du pouvoir d’achat des retraités en permanente décadence a été, notamment ces derniers temps, l’objet de manifestations dans plusieurs wilayas du pays, pour dénoncer leur marginalisation et réclamer une pension correcte qui leur permettra de faire face au coût de la vie. Les manifestants avaient demandé l’alignement des pensions de retraite à 100% sur le SMNG (salaire minimum national garanti) au lieu des 75% actuels. De plus, outre la révision de certains articles de la loi 83-12 relative à la retraite, les retraités protestataires, dans leur plate-forme de revendications, avaient également demandé l’actualisation des pensions de retraite antérieures au mois d’août de l’année 2005, tel que stipulé dans l’article 43 de la même loi. Par ailleurs, les retraités avaient également demandé l’augmentation de la majoration pour conjoint à charge, et ce, en rétablissant l’article 15 original de la loi 83-12, l’exonération de l’IRG pour les pensions de retraite inférieures à 40 000 DA et l’application d’un taux «modique» au-delà de ce montant. Par ailleurs, la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) sont allés jusqu’à saisir par écrit le président de la République pour le solliciter d’intervenir en faveur d’une revalorisation de leurs pensions de retraite de 30%, déplorant que près de 500 000 retraités perçoivent une pension inférieure au Salaire national minimum garanti (SNMG) fixé à 15 000 DA.

Source Le Jour d’Algérie Lynda Naili Bourebrab

Le Pèlerin

Amazigh Kateb, Artiste à L'Expression - «On a tué la culture dans ce pays»

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Le regard lucide d'un artiste accompli

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Avant de retourner au studio et se mettre à travailler sur le nouvel album de Gnawa Diffusion (la reformation du groupe), Amazigh Kateb a agréablement surpris plus d'un, le mois dernier en sillonnant - grâce aux divers CCF - tout le pays (Béjaïa et Tizi Ouzou, Alger, Oran, Tlemcen, Constantine et Annaba) et jouant dans la pièce de Kheiredine Lardjam, Le poète comme boxeur. Aux côtés de son complice, le comédien Samir Al Hakim, Amazigh a su porter bien haut le verbe et le message de son père Yacine, lequel n'a pas pris une ride, et ce, plus de 25 ans après son décès. Il nous parle ici de cette émouvante pièce et nous livre aussi sans concession ce qui l'anime aujourd'hui dans cette Algérie qui construit son demain.. Amazigh Kateb, un artiste en éternelle colère.
L'Expression: Quelle appréciation faites-vous de la tournée que vous venez d'effectuer et de l'accueil du public?
Amazigh Kateb: La pièce a été bien reçue, je trouve qu'il y a eu du vrai, une réelle qualité d'écoute. Ça participe, c'est bien. Finalement, même s'il y a parfois un propos assez radical, tranché, les gens comprennent car c'est une vision de quelqu'un qui n'est plus vivant aujourd'hui. Ce qui se dit sur scène ce sont des choses que Yacine a dites il y a des années. Quand il parle de l'intégrisme et de la barbarie, d'une société qui régresse et qui finit par produire des monstres, il pense aux années 1990, des années qu'il n'a jamais vécues. Cela veut dire que c'était quelque chose de prévisible, voire latent dans les appareils du système. Dans le premier FLN, bien avant l'Indépendance, la question du berbérisme, de l'arabisme... tout ça s'est posé. A la base, on a écrasé le tamazight. Le choix a été fait bien avant l'Indépendance. Il y a énormément de choses qui sont importantes pour nous aujourd'hui parce que l'on nous a égarés sur le plan identitaire. A chaque fois qu'on parle de l'identité en Algérie c'est pour se tirer dessus et parler de berbérisme, de faux problèmes, en fait. On nous a tellement donné d'os à ronger, qu'on n'a presque plus de dents. Il y a une vraie identité universelle à construire et une véritable pensée à remettre au goût du jour. Il faut absolument lutter contre la médiocratie et la régression qu'on nous impose...
Régression des mentalités aussi, puisque aujourd'hui, un converti au christianisme chez nous est passible d'emprisonnement.
Aujourd'hui on utilise les religions de la même manière qu'au Moyen Age. C'est une religion contre une autre. On arrive à créer des chapelles, à tromper les gens. Effectivement, quand les gens sont terrorisés par l'islamisme et bien ils peuvent aller vers l'évangélisme et l'évangélisme c'est loin d'être quelque chose d'angélique. C'est une église très violente, ultra-sioniste qui est pour la destruction des Palestiniens, pour qu'Israël écrase tout. C'est un véritable danger. Les évangélistes sont en train de se propager de plus en plus à travers l'Afrique à différents degrés et niveaux. Je sais qu'en Afrique de l'Ouest, en Afrique subsaharienne, ils sont très forts. Au Nigeria par exemple, ce sont des milliers qui se rassemblent qui tombent en transes. Pourquoi? Parce qu'il y a un vide culturel, idéologique, scientifique même, scolaire, éducationnel.
A chaque fois qu'il y a une crise quelque part, politique notamment, les gens se réfugient dans la religion. On le voit un peu en Egypte et en Tunisie maintenant.
C'est différent. En tout cas, on voit bien qu'en Tunisie et en Egypte on fait payer la révolution aux gens. On laisse un espace de climat d'insécurité se propager, on laisser monter les islamismes car on sait très bien que c'est le truc qui va servir ensuite aux Occidentaux pour revenir et refaire le ménage. C'est ça la réalité, un éternel recommencent. Il n'y a pas un truc aussi parlant et flagrant que la France qui aide à tuer El Gueddafi et à instaurer la chari'â en Libye. La France est quand même raciste envers la Turquie. Il y a un véritable vent d'islamophobie qui existe en France. Souvent en France, j'entends des propos sur les musulmans, qui ne sont pas justes. Car il y a une différence entre un musulman, un fondamentaliste ou un fanatique, il ne faut pas tout mélanger. Le problème avec l'islamiste c'est qu'il parle à notre place. C'est lui qui est au-devant de la scène politique. C'est lui qui prend la parole politiquement, pour les musulmans. Il parle au nom de gens qu'il ne représente pas. Toutes ces chapelles sont dangereuses car elles parlent et pensent à la place des gens. Ça suffit!
Tu as toujours dit que le nom de ton père était presque un fardeau. Aujourd'hui tu as, non seulement porté haut et fort le nom de ton père mais surtout sa parole. Un double effort. Est-ce facile de t'approprier ses mots, d'endosser son personnage?
Aujourd'hui ce n'est plus la même chose mais je ne l'aurais pas fait tout seul; c'est vraiment parce que Kheiredine avait envie de monter ce projet. Il m'en a parlé quand on a travaillé sur un autre projet qui s'appelle les Borgnes. C'est une pièce de théâtre - de Mustapha Benfodil qui était là ce soir - à laquelle je devais participer, mais finalement comme j'ai un gros planning, je ne pourrais pas. J'ai un album en route, j'ai travaillé sur un «Poète comme boxeur» parce que c'est moins volumineux. C'était une véritable volonté de ma part d'anéantir cette image lisse qu'on montre de Kateb Yacine. Finalement, tous les artistes algériens rentrent dans une espèce de musée Grévin virtuel, s'il y en avait un, moi je ne demanderais pas mieux, mais c'est juste qu'on transforme les gens en icônes et on tue l'oeuvre. On la rend lisse et c'est vraiment cela qui m'a intéressé avec Kheiredine. La première fois qu'il m'a parlé du projet, il m'a dit en avoir marre qu'on parle de Kateb Yacine comme si c'était un wali ou un marabout ou je ne sais quoi, c'est un être humain, qui avait une parole, il faut qu'on l'entende. Il faut qu'on arrête de parler de l'image et de la statue. C'est exactement ça, il a raison. Y en a marre de l'iconographie.
De plus, tu as interprété sur scène énormément de morceaux, adaptés des textes de ton père...
Oui ce sont tous des poèmes de Yacine que j'ai choisi de mettre en musique et d'autres de déclamer.
Bonjour ma vie qu'on connaît, c'était juste pour ouvrir la pièce. Mais bien sûr, tous ces morceaux créés pour cette pièce, vous allez les retrouver soit sur DVD si jamais on en fait un, sinon je pense que j'aurais envie de les reprendre autrement avec plus d'instrument, et de la percussion (kerkab). Là, je suis seul sur scène. C'est particulier de jouer des chansons comme ça, toutes nues. Cela ne me dérange pas. C'est plus de la proximité. C'est ça qui est bien avec le théâtre, contrairement aux concerts, il y a une bonne écoute.
On ne peut éluder la question de la réformation du groupe Gnawa Diffusion et parler donc du nouvel album. On ajoutera ceci dit, une question importante: que réponds-tu d'abord aux gens qui disent qu'Amazigh a cessé de se renouveler?
Je dirais à ces gens-là, c'est à eux de renouveler leur discothèque. C'est comme si moi je te disais: «J'en ai marre de ta face et si tu changeais de gueule»? Tu ne va pas changer de gueule comme moi je ne vais pas changer de cerveau. Celui qui me déteste, n'a pas à venir me voir. Et celui qui déteste ma musique, qu'il ne l'écoute pas, pourquoi se torturer? Les CD, il y en a à la pelle, le piratage est roi. Moi je ne vais pas me renouveler. Pourquoi devrais-je me renouveler? J'ai encore beaucoup de choses à dire sur le mode sur lequel je m'exprime, à savoir le gumbri, le tagnawite, le reggae, les musiques que j'aborde. Je suis loin d'avoir épuisé le chemin sur lequel je me suis engagé, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre, à découvrir. Alors, il y en a, quand ils entendent deux morceaux gnawi, ça y est! ils connaissent la culture gnawa et ceux qui écoutent deux morceaux chaâbi ils disent qu'il connaissent le chaâbi. Qu'est ce que tu connais? Quand j'entends des conneries pareilles, franchement, je n'ai rien à leur dire!
Le thème du Printemps arabe est un peu à la mode actuellement disons-le, sera-t-il abordé sur ton prochain album?
D'abord, je suis allergique à l'expression «Printemps arabe». J'aime le printemps mais je n'ai pas envie qu'il soit spécialement arabe d'autant plus qu'au même moment, il y avait énormément de choses qui se passaient en Afrique noire que les médias fabriquent. De la même manière que les puissances fabriquent les révolutions. Il ne faut pas se leurrer. On n'est pas chez les «bisounours». On sait très bien que les Français sont partis en Libye pour le pétrole et pas pour la démocratie, que ce sont les Américains qui ont dit à Ben Ali et Moubarak de bouger. Quand El Gueddafi s'est fait lyncher il y avait 50 soldats de l'Otan à terre qui étaient devant cette scène, qui voyaient très bien ce qui se passait, tout cela on le sait. La vraie tâche c'est de partager une colère mais pas de se rentrer dedans, tous comme on est. On pourrait partir dans des colères ethniques ou communautaristes mais je pense qu'il y a une véritable colère à construire. Elle doit sortir comme un coup de poing de boxeur justement. Faut que ça aille droit au but.
Un mot justement sur le nom de cette pièce...
Léo Ferré disait: «A l'école de la poésie on n'apprend pas, on se bat.» C'est super important de comprendre ça. Les gens croient que la poésie c'est un truc de libellule et de papillon, ce n'est pas ça. La plupart des poètes ce sont des gens écorchés. Qui sont en souffrance, ont souvent des choses à dire et sont en avance sur le monde. La poésie, la vraie, n'est jamais dissociée, ni de la révolution, ni de la rue, ni de la misère. La poésie de salon c'est autre chose. Je ne mets pas sur le même pied des poèmes écrits en prison et des poèmes écrits en château.
Il y a quelques mois à Alger, tu affirmais que la révolution devait être culturelle à la base.
Oui car on a tué la culture dans ce pays. Comme tu l'as dit toi-même, la religion remplace tout, la culture, l'amour, le sexe. Tout! Là où il n'y en a pas, il y a la religion. Forcément, il faut recréer le tissu social. Le lien social c'est pouvoir aller voir une pièce de théâtre, garçons et filles, se mélanger. Sortir avec son mari ou son copain, un père de famille avec ses filles... Quand on se mélange dans un esprit de mixité de découverte, de pratique culturelle et de nourriture cérébrale, on peut créer un tissu social. C'est être avec les gens, tu apprends à supporter les gens, à vivre avec eux. Un Algérien en exil dès qu'il entend le son du mandole cela le ramène à l'Algérie, car c'est sa culture, c'est un véritable marqueur identitaire. Un vrai repère. Or, aujourd'hui si on les laisse faire, même ce repère, il va disparaître. Il n'y aura plus qu'Allah Akbar. Cela n'est pas pour moi un repère identitaire, je suis désolé. Je n'ai rien contre personne, mais il faut remettre les choses à leur place. C'est ce que dit cette pièce. Celui qui veut prier, il est libre de le faire.
Ton père disait qu'il faut aussi se battre par le magnétoscope, le magnétophone, les armes de la technologie, la caméra...
Tout ça c'est une arme. Le gumbri, le stylo, les armes de l'expression et les armes de la culture, ce sont des armes de masse. Quand tu fais un travail culturel, tu t'adresses à la masse. Celle-ci adhère ou pas, mais n'empêche, tu crées une culture. Gnawa Diffusion c'est devenu une culture collective. Je ne parle pas de milliers de gens mais de quelques personnes qui écoutent une musique et s'y reconnaissent. Il y a un véritable langage donc dans la culture, ce n'est pas juste aller draguer, se trémousser, c'est beaucoup plus que ça. Le problème aujourd'hui, on est dans une politique non culturelle qui laisse la religion envahir tous les domaines de la vie sociale, sans ménagement et sans aucune retenue. Au nom de la religion on peut venir te reprocher tes lunettes, ta jupe, elle te pousse à devenir moche juste pour qu'on t'emmerde pas. C'est dommage. On est un peuple qui est capable d'entendre beaucoup de choses, d'être tolérant et de reconstruire une culture d'ouverture, il faut ça. Il faut la liberté. Laissez-nous juste faire notre travail d'artiste. Je ne demande rien ni au régime ni au ministère de la Culture. Ce que je voudrais est qu'on nous laisse juste travailler. On n'est ni des trafiquants d'armes ni des criminels. Laissez-nous recréer un tissu social et culturel digne de ce nom.

Source L’Expression O.Hind

Le Pèlerin

Algérie - Zones de montagne - 14 millions d’hectares sont touchés par l’érosion

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Les changements climatiques ont accentué la dégradation de nos montagnes.

Djurdjura 

Les changements climatiques sous forme de pluies intenses et irrégulières plus les incendies de forêt ont accentué la dégradation de nos montagnes.

L’importance qu’accordent les pouvoirs publics à la protection de l’environnement forestier et au développement économique et social des zones de montagnes sera une nouvelle fois mise en évidence dimanche à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la montagne. «A travers la célébration de cette Journée, décidée par les Nations unie, nous voulons rappeler l’importance qu’accorde l’Algérie au développement des zones de montagne. C’est aussi une occasion pour sensibiliser davantage les populations quant à la nécessité de préserver et de développer ces espaces faunistiques et floristiques aux multiples fonctions écologiques et socio-économiques», souligne le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dans un communiqué. Pour cette Journée placée sous le thème «Montagnes et forêts», la Direction générale des forêts (DGF) a préparé un riche programme d’activités. Il s’agit, entre autres, des expositions, des portes ouvertes sur les parcs nationaux, des conférences et tables rondes au niveau des établissements scolaires et de formation et des actions de plantation forestières. Les forestiers rappellent à cette occasion tous les programmes menés par les pouvoirs publics, notamment à travers la politique du Renouveau rural, à la protection et au développement des espaces montagneux. Selon les chiffres de la DGF, 14 millions d’hectares sont touchés par l’érosion dans les zones de montagnes, alors que 12 millions d’ha sont soumis à ce phénomène au niveau des bassins versants menaçant plusieurs barrages d’envasement. «Les changements climatiques sous forme de pluies intenses et irrégulières plus les incendies de forêts ont accentué la dégradation de nos montagnes, ajoutant à cela les pratiques culturales et les mauvaises utilisations des ressources naturelles et l’absence de schémas d’aménagement des espaces montagneux», relèvent la DGF qui dirige l’exécution du programme du Renouveau rural au niveau national. «Des efforts accrus» ont été consentis pour la conservation de la biodiversité des zones de montagne et leur intégration dans les processus liés au changement climatique et à la désertification en mettant l’accent sur la sécurité alimentaire des populations rurales, sur l’amélioration de leurs conditions de vie et sur le rétablissement des équilibres écologiques. Pour mettre en œuvre cette politique, le secteur de l’agriculture et du développement rural a programmé, dans le cadre des contrats de performances sur le Renouveau rural, plus de 12 000 projets de proximité à travers les 48 wilayas du pays.

Source Le Jour d’Algérie Faten H.

Le Pèlerin

Algérie - Lutte contre la corruption pour ne pas changer

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Quels moyens pour la moralisation de la vie publique ?

corruption 2

 

Parler de corruption dans un pays comme l'Algérie – où le lexique politique, la littérature journalistique et les accusations à tout va foisonnent de termes et de vocables qui rappellent cette triste réalité ancrée dans le vécu social – présenterait deux risques à l'opposé l'un de l'autre : banaliser davantage le phénomène ou bien, comme le dit si bien l'expression, c'est «parler de la corde dans la maison d'un pendu».

Dans un contexte aussi complexe – où le tabou, l'omerta et les griefs infondés s'entremêlent, quel sera l'apport de la conférence sur la lutte contre la corruption organisée hier par le ministère de la Justice ? La Journée mondiale de la lutte contre la corruption, comme toutes autres journées célébrant d'autres thèmes, ne peut guère servir de tremplin suffisant pour enclencher ou renforcer la lutte contre un fléau sournois et ravageur qui a pris racine dans les structures de l'administration et de l'Etat depuis des décennies. Il revient à cette conférence qui regroupe un millier de participants de travailler à «sensibiliser sur la corruption et ses répercussions socio-économiques et la nécessité de conjuguer les efforts pour faire face à ce phénomène».

Face à l'ampleur du phénomène dans notre pays, tel qu'il est rapporté par la presse et tel qu'il se décline dans certaines affaires traitées par la justice, les autorités politiques du pays ont essayé de produire une législation qui prenne en charge la prévention du fléau de la corruption et les moyens de lutte pour son éradication. Ainsi, en 2006, une loi a été promulguée dans ce sens, dans le prolongement de la convention des Nations unies contre la corruption adoptée en 2003. Le risque de banalisation du fléau de la corruption a été souligné mercredi dernier par le directeur des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Mokhtar Lakhdari, en déclarant que «la société tolère la corruption dans une large mesure en ce sens que nombre de pratiques liées à ce fléau sont considérées comme normales». Il ajoute que «la société ne rejette pas des pratiques se rapportant à la corruption les considérant comme normales». Il a ainsi donné l'exemple de cadeaux offerts à des responsables de l'administration en vue d'obtenir certains avantages. C'est là un exemple qui sous-estime à l'extrême le fléau dont se plaint toute la société et qui risque même d'en faire une caricature.

Le délicat travail de la presse

En dehors de certaines rares velléités mort-nées enregistrées au sein de quelques institutions officielles, la presque totalité du ressentiment et de la colère populaires générés par le fléau de la corruption, particulièrement dans les instances de l'administration publique, est «pris en charge» par le travail de la presse privée. C'est le canal privilégié par lequel transitent des informations, mais aussi parfois de simples rumeurs, en rapport avec des actes ou des affaires de corruption qui ont lieu aussi bien dans les démembrements administratifs de l'Etat que dans des entreprises publiques. Pour certains auteurs de «tuyaux» refilés aux tabloïds dits indépendants, la presse serait capable de crédibiliser des informations et, parfois, de simples cancans sortis par d'impénétrables interstices de l'administration et des entreprises publiques. Même si ce n'est pas toujours le cas, un journal peut quand même servir de relais que des clans et de vieilles coteries saisiront au vol pour prendre leur revanche sur les parties adverses.

C'est apparemment un combat sans merci. Cependant, la recherche de la vérité et le désir d'asseoir des organes et des méthodes de contrôle n'y gagnent rien. Il y a même un risque de voir la multiplication des révélations et les tentatives d'interférences médiatiques sur le cours de l'instruction travailler à la banalisation de ce genre d'information. Un traitement à la légère des informations qui circulent sur les affaires de malversations et de concussions peut avoir de graves retombées du moment où il peut bien, par erreur ou par malveillance, toucher l'honneur des personnes au-dessus de tout soupçon et ternir leur image. Car, le climat de suspicion dans lequel travaillent et évoluent les cadres et agents de l'État a trouvé dans la rue un prolongement dangereux qui fait que n'importe qui peut accuser ou incriminer ceux qui sont en contact direct avec le mouvement des fonds publics de malversation, de corruption ou de mauvaise gestion. Des dizaines d'affaires de diffamation sont pendantes devant les tribunaux en raison de la légèreté avec laquelle ce genre d'accusation est proféré, y compris par le moyen de lettres anonymes. Mais c'est l'atmosphère générale du pays – basée sur des constats d'enrichissement injustifié, de signes extérieurs de richesse, d'affaires de détournement d'argent ou de corruption ayant pu être élucidées par la justice,… – qui installe cette ambiance de défiance, de suspicion et de psychose. Dans la mêlée des informations mises à la disposition du lecteur, il peut y avoir des kyrielles de supputations et certainement beaucoup de non-dits.

L'on sait que le mensonge par omission est aussi blâmable qu'une fausse information. L'impunité dont peut bénéficier la publication de fausses informations en relation avec des affaires de corruption est susceptible de charrier une autre tentation, sans doute intéressée, celle de faire un travail de suggestion pour désigner les coupables avant que la justice n'engage la procédure de saisine. La tendance pour un journal à faire dans le scoop et les éventuelles erreurs d'information issues d'un travail hâtif ou mal conduit ne devraient cependant pas signifier que les médias soient appelés à se taire devant des dérives portant sur la gestion de l'argent du contribuable. Le professionnalisme et la sérénité pourront bien rendre des services à la collectivité dans ce genre de situation.

Dans le processus de la démocratisation de la société et des institutions, la lutte contre la corruption et l'effort de contrôle régulier de l'utilisation des deniers publics constituent incontestablement des éléments importants qui concourent à la moralisation de la vie publique et à l'établissement d'une relation de confiance entre gouvernés et gouvernants. C'est une entreprise considérée comme la pièce maîtresse de tout redressement national.

Si ce volet de la vie publique a pris une dimension aussi importante dans les médias et dans certaines réactions de la société civile, c'est que, bien auparavant, l'opinion publique nationale et des organisations internationales ont eu à constater et à déplorer un grave phénomène qui a pris racine dans les structures et les institutions du pays ; une dérive dont la société tout entière continue de souffrir et dont les conséquences n'ont jamais fait l'objet d'un bilan moral, politique ou financier.

Quid de la perspective démocratique ?

Car, outre les surcoûts économiques causés par des travaux mal faits ou non finis ou par un mauvais choix de l'entreprise de réalisation – laquelle a payé des pots-de-vin pour prendre un marché public en violation de la réglementation –, les actes de corruption nous renvoient à l'étymologie même du mot qui signifie «pourriture et pourrissement» et que le mot arabe «fassad» rend parfaitement. Cela signifie un pourrissement de la société et des valeurs morales qui la sous-tendent. Dans ce genre de situation, la perspective démocratique tient plus da la chimère que d'un projet à la portée de la société. Cela se constate à tous les niveaux de l'organisation sociale. Au sein de l'administration et des entreprises publiques, les valeurs professionnelles et la gestion des ressources humaines ne sont guère un parangon de rationalité et de transparence. Les luttes pour les postes de responsabilité s'aiguisent presque de façon inversement proportionnelle au poids des curriculums vitae et compétences professionnelles. Même dans la réalité la plus banale de la vie domestique, à échelle d'un village ou d'une commune, le fléau de la corruption a étendu ses tentacules et ses ventouses. Des actes de corruption ont été rapportés par des citoyens qui ont eu à subir le diktat d'un agent de la circulation ou d'un employé communal. N'a-t-on pas rapporté des cas où des pièces d'état civil ont été délivrées contre payement d'une somme d'argent ? Pour l'établissement de certificats négatifs dans certaines conservations foncières, des agents vous dirigent vers un kiosque pour y acquérir des photocopies d'imprimés qui y sont disponibles par milliers de copies. Ces petits larcins – sans trop s'arrêter sur les faux et usages de faux qui entraînent de mirobolantes transactions (faux visas, permis, attestation de moudjahid,…) – nous donnent une idée sur ce que peuvent charrier les «grands services» sollicités de nos administrations ou banques (marchés publics, crédits bancaires, …) comme dérives de concussion et de corruption. Les dernières mesures sociales et économiques prises par le président de la République en février 2011 en faveur des jeunes chômeurs – multiplication des microcrédits pour des projets créateurs d'emploi – ont généré, sur fond de bureaucratie et de diverses obstructions, des centaines de cas de corruption signalés par les jeunes candidats au crédit.

La lutte contre la corruption est un grand dessein qui ne peut trouver ses espaces de réalisation que dans le cadre d'une volonté politique ferme et résolue tendant à éliminer les facteurs d'obstruction et de bureaucratie qui sustentent gravement de telles dérives. Plus que simples mesures contenues dans des imprimés à remplir – à m'image de cet imprimé appelé «déclaration de probité» instauré par le nouveau code des marchés publics et dans lequel le candidat à la commande publique déclare… ne pas se livrer à des actes de corruption, la lutte contre la corruption est sans doute l'image la plus lumineuse du processus démocratique arrivé à son stade de maturité.

Les dernières réformes politiques du président de la Républiques soumises à l'examen de l'APN pourront-elles nous conduire vers ce bel idéal qui nous fera oublier les corrupteurs et les corrompus ?

Source Les Débats Saâd Taferka

Le Pèlerin

 

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