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Algérie - Suite aux orientations de Aït Ahmed

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Le FFS hésite à participer

ait ahmed

 

«Au FFS plus de polémique ni avec les personnalités ni avec les partis politiques», déclare sans ambages, le nouveau premier secrétaire du Front des forces socialiste, Ali Laskri qui a été l’invité hier  de la Chaîne I de la Radio nationale. L’invité au «Boulevard  des Martyrs»  refusera  de répondre à une question relative  à la sortie médiatique de Ben Bella qui a déclaré que Aït Ahmed est plus Kabyle qu’Algérien, indiquant que le chef historique a été récompensé pour ses positions au niveau international et par les pays qui se sont libérés du joug colonial au lendemain du 5 juillet 1962. Il évitera également de répondre à une question relative au RCD. «Le FFS se situe au-dessus des divergences qui peut y avoir avec les autres partis», tonne-t-il, sous l’insistance des journalistes. Le successeur de Karim Tabbou prône dans ce face-à- face avec les journalistes un discours qui se veut rassembleur envers les «anciens» cadres et militants qui ont claqué la porte  du plus vieux parti de l’opposition. «J’ai pour  mission de rappeler tout le monde à rejoindre le FFS», souligne-t-il précisant qu’il s’agit d’une recommandation de Hocine Aït Ahmed. Cette stratégie vise, selon l’orateur, à préparer les prochaines échéances électorales, «pas pour participer à cette élection  mais pour élargir la consultation et mener une  campagne de sensibilisation envers la société». Suite à quoi et  après une large consultation avec ses partenaires, le FFS «décidera d’investir ou pas la course» aux différentes élections à venir. «Une commission a été mise en place et chargée  de procéder à une évaluation globale de la situation politique»  du pays, «à la lumière des résultats de  cette évaluation  et après ceux d’une convention sociale et politique» que conte organiser le FFS.  Ensuite,  «on décidera  ensemble de participer ou pas aux prochaines législatives», annonce l’ex-député de Boumerdès.

Par ailleurs, s’exprimant sur la consultation, suite aux réformes annoncées par le chef de l’Etat que le parti d’Aït Ahmed a boycottée, pilotée par l’actuel président du Sénat avec «la société civile», le premier secrétaire du FFS rappellera que son parti avait déjà présenté une motion comportant des propositions de sortie remise aux autorités, sur «la crise que traverse l’Algérie».  A ce propos, il souligne et insiste que «sans de réelles garanties et une volonté sincère, on ne saurait mener de véritables réformes politiques». Pour lui, le FFS ne participera pas aux prochaines élections s’il n’y a pas «un signal fort de l’Etat et une volonté réelle pour une réelle démocratie en Algérie». Mais il est encore trop tôt pour prendre une telle décision. Des décisions importantes pour le FFS qui ambitionne «d’éviter à l’Algérie ce qui vient de se passer dans le Maghreb et dans les pays arabes». «Nous avons  refusé l’intervention de l’OTAN en Libye», avertissant sur «un danger potentiel qui menace l’Algérie». C’est pour ces raisons de conviction que  «nous militions à instaurer la paix et assurer la sécurité pour notre pays». D’après Ali Laskri, «l’Algérie est faible pour se mesurer aux forces étrangères en cas de danger». Pour lui, «il faut déjà peser  au Maghreb pour être écouté ensuite», avant de se souvenir et de dénoncer l’audition de Mourad Medelci au Parlement français.

Source Le Jour d’Algérie Sid Ahmed Mahmoud

Le Pèlerin 


Algérie - Mettre de l'ordre dans la gestion des médicaments

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Algérie - Médicament: Ould Abbès annonce de nouvelles mesures

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Une série de mesures ont été prises, jeudi, par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour l’approvisionnement du marché national en médicaments et en matière de distribution, à compter de l’année 2012. Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’une Commission nationale consultative du médicament et des produits pharmaceutiques.

Cette commission de veille qui regroupera, en son sein, des représentants des ministères des Finances, du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale se réunira périodiquement, une fois par mois au moins, a indiqué le ministre, ajoutant que la mission de la commission consiste, notamment, à juguler les pénuries.

Pour Djamel Ould Abbès, il s’agit de «lutter contre l’opacité » caractérisant le marché du médicament, en procédant, d’abord, à l’assainissement du réseau des distributeurs. Dans le même ordre d’idées, le ministère de la Santé a procédé à la délivrance des programmes d’importation pour l’année 2012, qui concernent les matières premières, les produits en l’état et les produits en vrac.

L’autre mesure prise par le ministère consiste en l’assainissement de la situation financière de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), laquelle a bénéficié récemment d’un prêt bancaire de 30 milliards de dinars, avec un taux de 1% pour une période de remboursement qui s’étale sur dix ans. Avec le paiement de toutes les factures de la PCH, celle-ci aura la possibilité de réguler ses stocks et de contracter des lettres de crédit, a ajouté Djamel Ould Abbès, précisant que grâce à ce procédé la PCH disposera d’un stock de sécurité de six mois.

Selon le ministre, la PCH sera dotée d’un nouveau statut particulier, qui lui permettra de traiter avec les services hospitaliers de gré à gré et de pouvoir vendre au privé, le but étant de faire face à toutes formes de ruptures de médicaments. L’autre mesure concerne l’affectation directe au ministère de la Santé de 50% de l’enveloppe budgétaire globale, allouée aux produits pharmaceutiques, qui est de 55 milliards de dinars, annuellement.

La moitié de l’enveloppe reviendra au ministère pour pallier à toute pénurie ou autre urgence, ainsi que les programmas nationaux comme les vaccins.

La dernière mesure porte sur l’assainissement de la situation des molécules concernées par l’activité de l’enregistrement, à savoir l’actualisation de l’arrêté portant importation et commercialisation des produits non enregistrés, la relance des comités des experts cliniciens pour molécules hors nomenclature nationale, ainsi que la révision de la nomenclature des médicaments.

Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé que le nouvel organigramme du ministère comprendra trois directions générales, dont une direction générale de la pharmacie au niveau de son ministère.

De son côté, le président de l’Association des distributeurs des produits pharmaceutiques (Adpha), Abdelkader Dilmi Bouras, a révélé qu’une vingtaine de distributeurs sur le marché détiennent le monopole et réalisent 80% du chiffre d’affaires, dans la distribution. En ce sens, il s’est plaint de l’absence d’un statut particulier du distributeur, lequel reste tributaire des marges bénéficiaires que lui accorde l’importateur.

De son côté, le vice-président du Syndicat national algérien des pharmacies d’officine (Snapo), Abderahim Zemmouchi, a estimé que l’État doit disposer de moyens nécessaires pour intervenir, directement, dès qu’il y a pénurie ou rupture de stock. Le Snapo a également exigé la mise en place d’un cahier des charges pour réguler et organiser le marché du médicament, de manière à respecter l’équité entre l’ensemble des officines en matière d’approvisionnement.

Source Le Courrier d’Algérie

Le Pèlerin

Pourquoi l’Algérie n’explose pas ?

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Comment se fait-il que les Algériens ne déclenchent pas eux aussi leur révolution?

contestation dans le monde arabe

Il y a quelques semaines, un ami tunisien m’a posé la question suivante: «Comment se fait-il que les Algériens restent tranquilles et qu’ils ne déclenchent pas eux aussi leur révolution?». Je n’ai pas été surpris par cette question. Depuis la chute du régime de Ben Ali et la propagation du vent de révolte aux quatre coins du monde arabe, l’Algérie fait figure d’exception pour ne pas dire d’énigme. Le fait qu’un peuple réputé frondeur, bagarreur et, surtout, insatisfait de son sort, se tienne en dehors d’un large mouvement de contestation qui est en train de redessiner la carte géopolitique de l’Afrique du nord et du Proche-Orient est effectivement source d’interrogation pour nombre d’observateurs.

Le poids de la guerre civile

J’ai répondu à cet ami en lui rappelant cette autre question qu’il me posait sans cesse au milieu des années 1990. «Comment se fait-il que les Algériens s’entretuent ainsi?» me demandait-il alors, horrifié par les massacres et les attentats qui ensanglantaient alors mon pays. Il est en effet impossible d’analyser la situation algérienne actuelle en faisant abstraction des conséquences d’une décennie de violences et de destructions (1990-2000). Il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point cette thématique est aussi peu présente dans les articles concernant la relative tranquillité de la scène algérienne.

Le traumatisme a pourtant été profond et c’est toute une société, épuisée et marquée dans sa chair, qui souffre de troubles post-traumatiques. Dès lors, on ne peut pas s’étonner de voir que le Printemps arabe ne touche pas (ou si peu) l’Algérie. Contrairement à leurs voisins, qu’il s’agisse des Tunisiens ou des Libyens, ou de leurs cousins Egyptiens ou Syriens, les Algériens connaissent le prix sanglant d’une transition qui tourne (très) mal. Nombre d’entre eux se disent que mieux vaut la situation actuelle, fut-elle mauvaise, qu’une nouvelle flambée de violence. A cela s’ajoute l’impact de ce qui s’est passé en Libye où, au final, la contestation du régime de Kadhafi a débouché sur une intervention étrangère et sur le morcellement d’un pays désormais en proie à l’ordre musclé des milices. Un scénario dont ne veulent absolument pas des Algériens unis par un nationalisme des plus ombrageux.

C’est donc instruit par une expérience douloureuse que ces derniers se réfugient actuellement dans une position attentiste. Précisons au passage que l’Algérie connaît tout de même un mouvement continu de protesta depuis près de dix ans. Pas un jour ne passe dans ce pays sans que, quelque part, des manifestants, ne se frottent aux forces de l’ordre. Architectes, médecins, aveugles, cancéreux, gardes-champêtres, employés de l’administration fiscale, tous ont battu le goudron pour réclamer leurs droits. Cela explique pourquoi il n’existe pas (encore) de mouvement national de protestation puisque les revendications exprimées sont souvent d’ordre corporatistes (augmentation de salaires, amélioration d’un statut administrative, allègement des programmes universitaires, accès aux soins…) ou sociales (demande de logements ou d’emplois).

Mais ce qui s’est passé dans les années 1990 n’explique pas tout. Il faut aussi rappeler le fait que le pouvoir algérien a les moyens d’acheter la paix sociale. Avec 175 milliards de dollars de réserve de change, il a une marge de manœuvre confortable dont ne disposaient pas Ben Ali ou Moubarak. De fait, c’est un peu comme si le pouvoir et la population étaient engagés dans un grand marchandage à propos de la redistribution de la manne pétrolière et gazière, unique ressource d’exportation d’un pays incapable de diversifier son économie. «Je ne t’aime pas mais si tu me cèdes un peu plus d’argent, alors tu auras encore la paix», tel semble être le message adressé par la population au régime.

Les Algériens ne font pas confiance à l’opposition

Ceci étant précisé, il reste tout de même à savoir si les Algériens ont vraiment envie du changement. Veulent-ils eux aussi leur «Printemps»? A lire la presse algérienne, notamment d’expression française, la réponse est totalement positive. Face à une volonté de changement qui serait partagée par une grande majorité de la population, le pouvoir algérien est accusé par nombre d’éditorialistes et de chroniqueurs de déployer des stratégies dilatoires pour empêcher le peuple de se mobiliser pour obtenir ce qu’il souhaite, à savoir un nouveau régime. A la longue, ces articles et ces éditoriaux forment une longue chaîne d’incantations monocordes où seul le pouvoir, qu’il s’agisse du président Bouteflika ou des services de sécurité dirigés par le général Tewfik, sont pointés du doigt. Il va s’en dire que ces mises en causes sont souvent justifiées surtout lorsqu’elles concernent le blocage politique du pays. Mais, à force d’ignorer d’autres pistes, elles prennent de plus en plus la forme de lamentations lacrymales dont le seul intérêt est de «refroidir le cœur», expression algérienne qui signifie calmer une colère ou évacuer une frustration, sans pour autant modifier la donne.

Plus à perdre qu’à gagner d’un bouleversement du paysage politique

Je pense que si les Algériens restent absents du champ de la contestation politique, c’est aussi parce que nombre d’entre eux – outre ce qui a été exposé précédemment – considèrent qu’il n’est pas dans leur intérêt que la situation change. Certes, ils sont malheureux (qui ne l’est pas en Algérie?). Certes, ils savent que les choses pourraient aller mieux. Mais, au fond d’eux-mêmes, ils préfèrent le statu quo. Les uns estiment qu’ils auraient plus à perdre qu’à gagner d’un bouleversement du paysage politique, notamment sur le plan matériel (on fait de très bonnes affaires en ce moment en Algérie). Les autres, et c’est là où, à mon sens réside l’une des explications majeures de l’apathie algérienne, ne voient pas où se situe l’alternative et disent même ignorer si elle existe.

L’opposition politique brille par son silence

Car, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’opposition politique, notamment celle qui n’appartient pas au camp islamiste, brille par son silence et son incapacité à se faire entendre. Certes, le pouvoir ne lui facilite pas la tâche, notamment parce qu’il verrouille les médias lourds comme la télévision. Mais, l’impression que donne cette opposition, c’est qu’elle attend qu’on l’autorise à prendre la parole et à faire entendre sa voix. On dirait qu’elle attend que le pouvoir lui concède quelques morceaux du festin et qu’elle craint par-dessus tout de prendre ses responsabilités de peur de subir le même sort que d’autres oppositions dans le monde arabe (exil, emprisonnement,…).

En réalité, comme me l’a dit un jour l’éditorialiste K. Selim du Quotidien d’Oran, «Ce sont les journalistes algériens qui font de la politique à la place des politiciens y compris ceux de l’opposition. Ce sont les journalistes algériens qui analysent et avancent des propositions. Les politiciens, eux, se taisent et ce n’est pas normal. Notre boulot devrait être de commenter leurs propos, pas d’offrir des analyses à leur place!». Un silence qui, disons-le ouvertement, ne relève pas uniquement de la peur du régime mais aussi d’une incompétence certaine. Ni articles, ni analyses, et encore moins de livres, l’opposition algérienne se caractérise par une absence de production d’idées qui conforte nombre d’Algériens dans l’idée que mieux vaut encore le système actuel. Voilà donc un autre obstacle au changement en Algérie et ce ne sera pas l’un des plus faciles à franchir…

Source Slateafrique.com Akram Belkaïd

Le Pèlerin

Algérie - Classée 130e et régime autoritaire par l’indice de démocratie dans le monde

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Un autre blâme pour l’Algérie de 2011

socrate lecon de vie 

Le rapport, fraîchement rendu public, présente une mesure de l’état de la démocratie dans le monde au début décembre 2011.

La fin de l’année est propice aux bilans, c’est aussi cette période que choisissent les organismes internationaux de réflexion et d’analyse pour rendre publics leurs rapports et classements des pays sous différents indices. Année après année, l’Algérie n’en finit pas de recevoir des blâmes de ces organismes et pourtant elle semble se complaire dans les inconfortables derniers rangs. The Economist Intelligence Unit (EIU), un think tank britannique, lui donne ainsi une place de 130e mondiale sur 167 pays dans son classement des pays par indice de démocratie. Le rapport, fraîchement rendu public, présente une mesure de l’état de la démocratie dans le monde au début décembre 2011.

L’indice de démocratie, selon ce rapport, repose sur 5 catégories de mesures, à savoir le processus électoral et le pluralisme, les libertés, le fonctionnement du gouvernement, la participation à la vie politique et la culture politique. Quatre types de régime sont recensés par The Economist Intelligence Unit pour catégoriser les pays, à savoir le plein de démocratie, les démocraties imparfaites, les régimes hybrides et enfin les régimes autoritaires. L’Algérie avec sa médiocre 130e place est classée parmi la catégorie des régimes autoritaires. Elle perd ainsi 5 places par rapport au même classement établi l’année dernière tout en gardant sa piètre catégorie. Une preuve que malgré les bouleversements qu’a connus la région, le régime d’Alger est loin de vouloir changer ou de s’ouvrir.

Dans le même classement, et eu égard aux effets des révoltes ayant débuté durant l’année en cours, la Tunisie est classée 92e cette année au lieu de 145e en 2010. L’Egypte est 115e contre 138 en 2010, le Maroc est classé à la 116e place au lieu de 119, et la Mauritanie est 109e contre la place de 115e en 2010.
Ces pays sont passés du classement de régime autoritaire à régime hybride. Même la Libye est classée 125e cette année, alors que l’Algérie vient juste avant la Syrie et l’Arabie Saoudite. Les «réformes politiques» qu’on a voulu vendre comme la preuve d’une tendance vers plus d’ouverture et de liberté n’ont été d’aucun effet réel sur la vie politique. Bien au contraire, elles ont confirmé et codifié le rétrécissement des espaces de liberté.

Le bulletin de l’élève Algérie est peu flatteur, pour ne pas dire insultant. En termes de processus électoral et de pluralisme, le classement accorde la note de 2,17 sur 10 à l’Algérie, contre 2,21 pour le fonctionnement du gouvernement, 2,78 pour la participation politique, 5,63 pour la culture politique et 4,41 pour les libertés. «Des élections libres et équitables, et la garantie des libertés sont des conditions nécessaires pour l’établissement d’une démocratie, et risquent même d’être insuffisantes pour une démocratie pleine et consolidée si elles ne s’accompagnent pas de transparence et de gouvernance efficace. Une participation politique efficiente et le soutien à la démocratisation de la culture politique sont nécessaires pour nourrir et protéger la démocratie», souligne le rapport de l’EIU. Notons que la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord compte 15 régimes autoritaires sur 20.

«Les régimes autoritaires dans la région MENA partagent des caractéristiques similaires : atteintes aux droits humains et absence de libertés fondamentales, corruption endémique et népotisme ; petites élites qui contrôlent la majeure partie des richesses de la nation, gouvernance et prestations sociales pauvres. Autres caractéristiques : difficultés économiques et baisse du pouvoir d’achat, chômage élevé et grande inflation. Des régimes établis depuis de très longues années», indique le même rapport.
Ce dernier souligne que si le Printemps arabe s’est accompagné de changements significatifs dans certains pays, dans de nombreux autres de la région, il y a eu un effet de régression en matière d’ouverture et continuent d’asseoir leur pouvoir en s’appuyant sur la rente pétrolière.

Source El Watan

Le Pèlerin

Algérie -Mostaganem - La destruction du vieux quartier de Tobbana serait au programme des élus de la ville.

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Algérie - Mostaganem. Menaces sur le patrimoine historique

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Une folle rumeur est en train de prendre des proportions alarmantes à Mostaganem. La destruction du vieux quartier de Tobbana serait au programme des élus de la ville.

Ce qui a provoqué une onde de choc au niveau des associations de la société civile de la ville qui craignent que l’irréparable ne soit commis à la faveur de l’effervescence préélectorale. C’est à ce titre que l’association du renouveau s’est inquiétée auprès du maire et du wali de Mostaganem. Son président, Mansour Boukraa, est dans tous ses états car lui se souvient du très fâcheux sort réservé au quartier du Derb dont une grande partie a été amputée à jamais. Car, s’il est vrai que ce vieux quartier menace ruine, il n’en demeure pas moins que c’est une mémoire culturelle de toute la cité qui part en lambeaux.

Profitant de la détresse des pauvres occupants de ces vieilles bâtisses, certains n’ont pas hésité à acheter pour une bouchée de pain des habitations qu’ils ont aussitôt livrées au bulldozer rien que pour pouvoir ériger de nouveaux immeubles et porter ainsi un coup fatal à cette harmonie urbanistique qui fait la fierté de toute la ville. C’est par un heureux hasard et une forte mobilisation de ses admirateurs qu’une perle architecturale, comme le bain Bouamrane, a été sauvé in extremis d’une disparition programmée. Chez les amis du renouveau, c’est la consternation qui semble l’emporter.

Une lettre vient d’être envoyée au maire et au wali de Mostaganem afin que l’irréparable ne se produise pas. Ils rappellent à juste titre que, dès 1832, l’armée coloniale avait jeté son dévolu sur ce quartier afin de le dénaturer et de le détourner de sa vocation symbolique. C’est suite à l’énergique mobilisation des dignes fils de la ville que l’empereur Napoléon III avait été interpellé et c’est suite à cette interpellation que la mosquée ainsi que la maison du cadi ont été restituées au culte musulman

Source El Watan Yacine Alim

Le Pèlerin

Algérie - Souk Ahras, Guelma, Annaba…

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Du tourisme pour tous les goûts

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Virée - L'Office national du tourisme (ONT) en collaboration avec le ministère de tutelle ont organisé un Eductour à l'est du pays (Souk Ahras, Guelma, Annaba) au profit des journalistes de la presse nationale.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du tourisme qui coïncide avec le 27 septembre de chaque année.
Cette «aventure» a donc commencé au niveau de l'aéroport international Houari-Boumediene avec les retrouvailles entre les membres de «la bande» qui a déjà pris part à l'Eductour Ouest organisé au mois de juin. Tout le monde était content de se retrouver une seconde fois pour un autre Eductour qui s'annonçait déjà très riche. Chacun demandait si un tel collègue, qui a participé à l'Eductour Ouest, prendrait part à ce deuxième voyage de presse.
Et là, tout le monde a regretté l'absence de certains. «C'est dommage que tous les collègues avec qui nous étions à l'Ouest au mois de juin ne soient pas ici aujourd'hui», regrette un collègue. «Je suis vraiment très contente de vous retrouver tous pour ce deuxième Eductour», lance Mme Nacera Hamani, responsable marketing à l'Office national du tourisme, avant de se précipiter au guichet pour s'occuper de l'enregistrement des participants. Une fois le groupe au complet et toutes les formalités d'embarquement accomplies, nous prenons place dans l'avion pour atterrir à l'aéroport Rabah-Bitat à Annaba, 45 minutes plus tard.
A notre arrivée, nous étions chaleureusement accueillis par les responsables de l'agence de voyages Medina Tour, à leur tête la très sympathique guide touristique Amel. Après l'installation à l'hôtel Sabri, nous avons fait une virée nocturne sur la corniche bônoise, avant le dîner. Vu que le voyage a été un peu fatigant, bien qu'il n'ait duré que 45 minutes, la plupart des journalistes ont préféré dormir tôt car une longue journée les attendait le lendemain. Ainsi, notre périple à l'est du pays nous a permis de découvrir trois wilayas, et non des moindres : à savoir Souk Ahras, Guelma et Annaba. Il faut dire que l'est du pays, tout comme les autres régions, est vraiment très riche en potentialités touristiques. Les wilayas de l'est du pays que nous avons visitées ont tous les atouts, ou presque car il y a un manque d'infrastructures, pour satisfaire tous les goûts. Que ce soit le tourisme thermal, balnéaire, culturel, cultuel..., le visiteur aura l'embarras du choix. A Souk Ahras nous avons visité le fameux arbre de saint Augustin ainsi que les ruines romaines de Madaures ou Mdaourouch.
A Guelma, Nous avons eu à découvrir le théâtre romain, mais aussi et surtout Hammam El-Meskoutine et les magnifiques cascades qui ont charmé les journalistes.
A Annaba, nous avons visité Ras Al-Hamra, la localité de Seraïdi, la cathédrale de saint Augustin, et nous avons terminé notre périple par la visite des ruines d'Hippone et le musée. Par ailleurs, il faut dire qu'en l'espace de trois jours, «l'équipe de choc» conduite par Wahab, a pu «récupérer» la plupart des autres membres du groupe, ce qui a donné une ambiance particulière à cet Eductour...

Guelma : eaux thermales et sites féeriques
Après Souk Ahras, Guelma ou l'antique Calama était notre deuxième destination lors de cet Eductour.

Guelma nous ouvre ses portes et nous invite à découvrir ses vestiges archéologiques qui attestent du passage de grandes civilisations. Ainsi, après un tour de la ville, nous avons visité le magnifique théâtre romain, un patrimoine archéologique inestimable, qui date de plusieurs siècles. «Hormis quelques autres vestiges, ce théâtre est ce qui reste de plus important dans la ville de Guelma. Il dispose de trois édifices de spectacle : le cercle ovale, le cercle fermé et le théâtre. Avec une capacité de 3 200 places, ce lieu servait de théâtre et d'amphithéâtre.
Il a été restauré deux ou trois fois après l'indépendance. La dernière restauration date de 2006», avons-nous appris de notre guide, Amel. Une fois à l'intérieur de ce magnifique théâtre, c'est un véritable trésor qui s'offre à nos yeux : plusieurs statues de dieux romains notamment celle de Neptune, dieu des mers et des océans. «S'il vous plaît, il est interdit de prendre des photos», nous disait une jeune responsable au niveau de ce théâtre. «Vous précisez dans vos articles qu'il n’est pas permis de prendre des photos ou bien vous les publiez sans photo. Nous sommes à chaque fois confrontés à ce problème. C'est vrai qu'il est interdit de prendre en photo les stèles et autres pièces archéologiques mais nous pouvons tout de même prendre en photo une personne à l'intérieur de ce théâtre par exemple. Mais cela est interdit», renchérit, pour sa part, notre guide. Ce théâtre reçoit énormément de visiteurs notamment des touristes étrangers mais aussi des Algériens établis à l'étranger. «Nous recevons jusqu'à 300 visiteurs par jour, surtout des touristes étrangers et précisément des Français.
Cette année, il y a eu une légère baisse. Ils viennent généralement par groupes de 20 à 30 personnes», nous dit la jeune responsable au niveau de ce théâtre. «Actuellement nous organisons des spectacles, surtout durant le ramadan», a-t-elle ajouté. Outre la beauté de ses sites archéologiques romains, Guelma est aussi connue pour être une destination privilégiée pour les amateurs de thermalisme.
Ainsi, notre prochaine destination fut Hammam Debagh, plus connu sous le nom de Hammam El-Meskhoutine. Arrivés sur les lieux, nous étions tout simplement fascinés par la majestueuse Cascade d'eau chaude, à l'entrée du complexe. «C'est magnifique. On dirait une carte postale…», répétait un collègue, l'air admiratif. «Je savais que ça allait vous plaire», nous dit Mme Nacéra Hamani, responsable marketing au niveau de l'ONT qui a concocté le programme de cet Eductour.
A peine descendus du bus, de jeunes photographes nous proposent leurs «services». «Vous voulez prendre une photo souvenir ? Vous l'aurez dans trois minutes», nous dit l'un d' eux, avec insistance. A la fin de cette longue et riche journée, quoi de plus naturel qu'un bain au niveau de hammam Debagh ? Chose que Nacéra a inscrite dans le programme. «La température des eaux de ce hammam est parmi les plus élevées au monde. Allez-y, profitez pour prendre un bain avant de retourner à Annaba», nous lance notre guide, Amel. Notons, enfin, que Guelma compte deux stations thermales privées et une autre étatique, à savoir Bouchahrine, le complexe Al-Baraka et hammam Debagh (Meskhoutine).

M'daourouch et l'olivier de saint Augustin…
Site - L'olivier de saint Augustin est et restera toujours un symbole de la ville de Souk Ahras. Il représente le tourisme culturel de cette région.

Notre première destination lors de cet Eductour fut donc la ville de Souk Ahras ou Thagaste. Cette ville antique, carrefour de plusieurs civilisations (numide, romaine, et berbère), recèle un véritable trésor archéologique.
En témoignent les vestiges romains de Madaure ou M'daourouch mais aussi et surtout l'arbre de saint Augustin. Après une petite visite des différents stands de l'exposition organisée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du tourisme, nous prenons une petite ruelle pour monter au site où se trouve le fameux olivier de saint Augustin.
Sur place, nous sommes accueillis par le guide (qui est aussi le gardien de ce site). Il nous a donné un petit aperçu sur cet arbre mais aussi sur la vie de saint Augustin. «C'est un arbre millénaire. Il a trois mille ans, ce n'est pas saint Augustin qui l'a planté, il a été planté avant sa naissance. Saint Augustin venait ici pour méditer. Il est né ici à Souk Ahras en 354», a-t-il dit. «On reçoit jusqu'à 800 visiteurs par an sur ce site qui représente le tourisme culturel de notre région», a-t-il ajouté. Au niveau de ce site, nous avons également visité un petit musée où sont exposés plusieurs portraits de saint Augustin. Après cette visite, nous quittons la ville de Souk Ahras à destination de Madaures ou M'daourouch. Ce site, situé à 30 km au sud de Souk Ahras et qui s'étend sur une superficie de plusieurs hectares, abrite des monuments et des vestiges datant de l'époque romaine, notamment un amphithéâtre de 1 200 places et plusieurs sites thermaux.
« C'est ici que saint Augustin a fait ses études», nous apprend Amel, notre guide, une fois au niveau de l'amphithéâtre. Sur place, nous avons rencontré une équipe d'archéologues algériens en train de faire des relevés en collaboration avec des archéologues italiens. Malgré tout ce patrimoine inestimable, la wilaya de Souk Ahras donne l'impression, à première vue, d'une ville abandonnée. Elle souffre, comme plusieurs wilayas du pays mais à un degré un peu plus élevé, d’un manque flagrant, pour ne pas dire de l'inexistence, des infrastructures d'accueil. Selon le directeur de tourisme, Zoubir Boukaâbache, la wilaya dispose actuellement de deux hôtels qui offrent, selon lui, des services «vraiment modestes». Ce déficit en matière d'infrastructures d'accueil fait de Souk Ahras une zone de transit. «Souk Ahras est toujours considérée comme une zone de transit pour de nombreux visiteurs.
D'ailleurs, vous en êtes l'exemple. Vous allez visiter M'daourouch et l'Olivier de saint Augustin, et vous allez passer la nuit à Guelma», nous dira le wali, avant de nous inviter à passer la nuit au niveau de la résidence de la wilaya.
Le premier responsable de la wilaya a indiqué que des projets de réalisation de trois hôtels sont actuellement à l'étude dans le cadre du soutien à l'investissement et que cinq Zones d'expansion touristique (ZET) ont été identifiées en vue de développer la vocation touristique de la région.

Annaba, la charmeuse
Réalité - Annaba est l'une des plus belles villes de la côte Est de notre pays. C'est au niveau de la «charmeuse de l'Est» que notre voyage a pris fin. Ne dit-on pas le meilleur pour la fin…

Hippone, Hypo Regius, Bouna, Bouna Al-Djadida, Bône…autant d'appellations ont été attribuées à l'actuelle Annaba. Lors de cet Eductour, nous avons eu à visiter cette ville et découvrir toutes les potentialités qu'elle recèle. Annaba est tout simplement «la Bahia» de l'Est algérien. Ainsi, nous entamons notre visite de Bône par Ras Al-Hamra, sur les hauteurs de la ville. «On ne peut pas venir à Annaba sans visiter Ras El Hamra», nous dit notre guide. «Cet endroit est appelé ainsi car la terre est rouge, c'est la seule explication scientifique», explique-t- elle.
Là, on domine toute la ville d'Annaba qui nous paraît à la fois moderne (par ses infrastructures hôtelières) et ancienne (par ses sites historiques, culturels et cultuels). Toutefois, tout ce beau paysage est enlaidi par des ordures (bouteilles, emballages, sachets, etc.) éparpillées çà et là sur le site. «Imaginez que vous êtes des étrangers et que je vous parle de la beauté de ma région, et hop, vous voyez toutes ces ordures.
C'est vraiment une honte», regrette Amel, notre guide. Et d'ajouter : «La dernière fois que j'ai reçu des étrangers, ils étaient vraiment séduits par la beauté de Annaba, notamment lorsqu'ils sont venus ici à Ras Al-Hamra. Mais dès qu'ils ont vu ces ordures, ils étaient sous le choc et ne cessaient de répéter : dommage !, dommage !». Interrogé à ce propos, le directeur du tourisme de la wilaya a pointé du doigt les citoyens et s'est contenté de nous dire que «les agents de l'APC font leur travail». Nous quittons Ras Al-Hamra en direction de Seraïdi, un petit village forestier, à 900 mètres d'altitude, sur une route exiguë et tortueuse. «Va doucement Sabri», lançait, sans cesse, notre guide au chauffeur.
Après avoir goûté à la délicieuse chakhchoukha annabia, nous avons visité l'hôtel El-Mountazah, qui surplombe majestueusement la forêt de chênes-lièges de Séraïdi. «L'hôtel a été construit par Pouillon en 1967 et il a ouvert en 1971, il a quarante ans aujourd'hui. Il y a beaucoup de personnalités et de hauts responsables qui, dans chacune de leurs visites à Annaba, viennent ici. Cet hôtel a bénéficié d'une grande opération de rénovation», nous dira le directeur général de cet établissement public. Nous terminons notre visite à Bône par une halte à la fameuse basilique de saint Augustin, située à 2,5 km à l'ouest de Annaba, au-dessus des ruines d'Hippone.
Sur place, nous avons été chaleureusement accueillis par le père Abdellah Raphaël, recteur de cette basilique. Après un bref historique de cette basilique et certaines instructions à respecter à l'intérieur de ce lieu de culte, le père Raphael nous invite à visiter cette magnifique église. Ainsi, nous y avons découvert un monument funéraire qui représente joliment saint Augustin sur son lit de mort, un coffre berbère vieux de 3000 ans, et des stèles phéniciennes. A quelques mètres de cette église, nous avons visité les ruines d'Hippone et un petit musée. Et c'est tout en beauté que s'achève cet Eductour….

Source le Soir d’Algérie Brahim Mahdid
Le Pèlerin

Algérie - En prévision des prochaines élections

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Les partis sont déjà en campagne électorale

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Meetings pour les uns, rencontres de proximité pour les autres, les forces politiques sortent le grand jeu afin de convaincre un tant soit peu les citoyens pour plébisciter leur propre programme.

Le discours du président de la République prononcé à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire a sonné comme un signal de début de campagne électorale en prévision des prochaines élections législatives. Son discours, notamment la digression ouverte sur les réformes politiques, a stimulé plusieurs formations politiques qui sont déjà «en pleine campagne». Cette dernière a commencé plus tôt que prévue. Le président aura donné le minimum garanti pour la tenue d’une élection libre et transparente. Les partis politiques affûtent leurs armes et investissent le terrain. Meetings pour les uns, rencontres de proximité pour les autres, les forces politiques sortent le grand jeu afin de convaincre un tant soit peu les citoyens pour plébisciter leur propre programme. L’émergence prochaine de nouvelles formations politiques accélérera certainement cette course vers le palais Zirout-Youcef. En effet, le ministère de l’Intérieur procédera à partir d’aujourd’hui à l’examen des dossiers des partis politiques en attente d’agrément. Pour les partis de l’Alliance présidentielle, intéressés également par les présidentielles de 2014, la campagne électorale a déjà débuté. Mais il semble que les partis composant cette alliance sont en mauvaise posture au moins pour deux raisons. Primo, pour le peuple, les trois partis de l’Alliance, FLN, MSP et le RND, également parties prenantes dans l’exécutif, ont tous une part de responsabilité dans les échecs cumulés par le gouvernement actuel. Ainsi, la conjoncture régionale caractérisée par les soulèvements populaires a imposé un nouveau mot d’ordre dans la région, celui bien évidemment du changement. Secondo, ce partenariat politique, créé pour «accoster» le navire Bouteflika à bon port, risque de voler en éclats. Les trois partis formant cette alliance s’accusent mutuellement. Les réformes initiées par Bouteflika sont pour beaucoup dans l’effondrement de cette alliance. Si Soltani a tiré à boulets rouges sur ses deux alliés les accusant d’avoir fait «avorter» les réformes de Bouteflika, c’est que le leader du MSP se projette déjà dans la peau d’un présidentiable et il sait que ses deux alliés actuels seront bientôt ses adversaires. La victoire des partis islamistes dans les pays voisins ont donné des ailes au leader du MSP qui veut profiter de la conjoncture régionale pour rafler la mise lors des prochaines élections. Le FLN, qui passe par une crise interne sans égal, ne sait plus quoi faire. Le chef de l’Etat qui a préféré s’exprimer récemment «au nom du peuple et non plus au nom d’un parti politique» semble abandonner Abdelaziz Belkhadem qui tente de surmonter la tempête. Belkhadem a décidé de passer à la vitesse supérieure afin de se repositionner en vue du rendez-vous électoral de 2012. Après avoir sillonné plusieurs wilayas, Belkhadem est attendu aujourd’hui à Mila et Jijel. Au RND, le parti du Premier ministre, la campagne électorale bat également son plein, mais sans faire beaucoup de bruit. Pour Ahmed Ouyahia, la bataille pour la chambre basse et le palais d’El Mouradia a déjà commencé. Le RND compte barrer la route à tous les partis en mettant les grands moyens pour réussir son challenge politique. Du côté des autres partis islamistes, l’heure est aux grandes manœuvres. El-Islah, Ennahda, le Front pour la justice et le développement de Djaballah, le FCN de Menasra, multiplient les sorties, faisant croire aux gens que la victoire de la mouvance islamiste dans le monde arabe est une fatalité de l’histoire. L’ambition affichée par les islamistes n’a pas laissé le RND et le PT indifférents. Ces deux partis sortent la carte de l’épouvantail islamiste afin de minimiser la montée en puissance des formations islamistes. Enfin, du côté des partis dits «démocratiques», les choses sont au  stade de la réflexion. Entre participation et boycott des prochaines élections, le FFS et le RCD temporisent et attendent des garanties tangibles pour pouvoir décider. Les choses sont plutôt claires pour le plus vieux parti de l’opposition, puisque Aït Ahmed, en faisant appel aux ténors du parti, veut aborder les prochaines échéances avec un maximum de chances. Il tiendra une convention nationale au mois de janvier prochain pour décider de ce qu’il fera de ce rendez-vous électoral. Mais il semble que le parti a affiché la couleur à travers la multiplication des sorties sur le terrain. Demain, le FFS tiendra un meeting dans la wilaya de Ghardaïa.

Source Le Jour d’Algérie Hocine Larabi

Le Pèlerin 

Algérie - Partis politiques en campagne électorale

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Ces «dissidents» en quête d'agrément

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Une quinzaine de nouvelles formations, sur une quarantaine de demandes formulées,  devront allonger une liste de partis politiques on ne peut mieux «encombrante».

Observateurs et  citoyens s’interrogent  sur les activités de ces partis et sur la justification d’un nombre aussi élevé de formations dans un pays où deux ou trois  forces politiques remplissent à elles seules le paysage. Daho Ould Kabila, ministre de l’Intérieur, avait indiqué en début d’année que le pays comptait une soixantaine de formations politiques.

Certaines de ces  demandes d’agrément,  qui doivent être approuvées impérativement par le  département de Ould Kablia, émanent des dissidents qui ont opéré des  manœuvres de redressement  ayant  ciblé certains partis politiques.  Ces dissidents, faute d’accaparer la direction, ont  épuisé un autre recours, celui de créer un nouveau parti. C’est le cas du FNA,  le parti de Moussa Touati,  qui a essuyé depuis  2008 plusieurs tentatives de  redressement. Ses frondeurs, issus en majorité de l’ouest du pays, ont formulé une demande d’agrément après avoir échoué à «ébranler» Moussa Touati. Le cas également du parti  FLN qui a essuyé plusieurs manœuvres de redressement est  édifiant.  Le mouvement Sahwa (Eveil), cette autre tendance dissidente au sein du parti, a exprimé clairement sa volonté  de créer un nouveau parti. Le chef de file de ce mouvement, Djamel Saâdi, affirme que les membres de cette nouvelle tendance ont tenu  récemment une rencontre à Béjaïa pour évoquer la préparation des prochaines élections et même discuter de l’éventualité de la création d’un nouveau parti.

Du côté des islamistes, on relève le cas de Abdelmadjid Menasra, dissident du Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui, en se démarquant du courant de Bouguerra Soltani,  a également  formulé une demande d’agrément de son propre  parti, dénommé  le Front du changement national (FCN). Djamel Benabdeslam, cet autre frondeur et ancien secrétaire général du parti islamiste El Islah,  s’est démarqué en créant  le Front de l’Algérie nouvelle. A la lumière des cas précédemment cités, l’on constate que ces nouvelles  formations en quête ou en attente d’agrément  ont dérivé, à quelques exceptions près, de partis «père» déjà existants. Si certaines demandes de création de nouveaux partis aboutiront c’est parce que  le contexte politique actuel y est propice.

Dans quelques jours, avant les prochaines législatives prévues en mai 2012, ces nouveaux partis en attente du fameux sésame de l’Intérieur, entreront dans  l’arène politique marquée par une course aux législatives.  Les  leaders de ces  nouveaux partis  auront  beaucoup à faire surtout qu’ils devront préparer leur participation  aux prochaines élections locales et législatives de 2012. Rappelons enfin que les membres du Conseil de la nation ont adopté jeudi dernier  la loi organique relative aux partis politiques.

Source Le Jour d’Algérie Yazid Madi

Le Pèlerin 


Algérie- L'Intérieur entame l'examen des dossiers d'agrément

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Les nouveaux prétendants sous tension

le renouveau en algerie 

 

Bouteflika s'est prononcé mercredi dernier en faveur de la naissance de nouveaux partis, un processus bloqué depuis des années. Il faut savoir que la loi de 1990 a permis l'agrément de 57 partis parmi lesquels 30 ont disparu.

Maintenant que le Parlement a rempli sa mission concernant les projets de loi relatifs aux réformes politiques, notamment le texte portant sur les partis qui a été validé à la majorité, le ministère de l’Intérieur n’a plus d’excuses pour retarder l’agrément des partis afin qu’ils puissent participer aux prochaines législatives prévues dans les délais fixés, comme décidé au dernier Conseil des ministres. De son côté, le Président Bouteflika s’est prononcé mercredi dernier en faveur de la naissance de nouveaux partis, un processus bloqué depuis des années. Il faut  savoir que la loi de 1990 a permis l’agrément de plus 57 partis parmi lesquels 30 ont disparu.  Dans ce cadre, l’examen des dossiers d’agrément des nouveaux partis au plan de la compatibilité [avec la loi] commencera aujourd’hui, si on se réfère à l’annonce faite jeudi dernier par le ministre de l’Intérieur. D’autre part, les services de l’Intérieur procéderont à des enquêtes sur leurs membres fondateurs. Au niveau de l’Interieur, il y aurait pas moins de 15 dossiers à étudier, alors que bien avant le lancement des réformes politiques 42 dossiers étaient en attente d’agrément. Parmi les nouveaux partis, dont la création a été annoncée dans le contexte des réformes politiques, il y a celui de Djamel Benabdeslam, ancien secrétaire général du parti islamiste El Islah, qui a lancé le 8 octobre à Alger le Front de l’Algérie nouvelle. Il a déposé sa demande d’agrément au département de l’Intérieur le 13 novembre dernier et attend toujours la réponse. Toujours du côté des islamistes, Abdallah Djaballah a lancé le Front pour la justice et le développement (FJD) au mois de juillet dernier, et Abdelmadjid Menasra, dissident du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a également créé son parti, El Taghyir. On peut citer également Tahar Benbaibeche, ancien secrétaire général du RND, qui a annoncé  le 1er octobre la création d’un nouveau parti, «Hizb el fadjr el jadid». Appartenant à la même famille politique, Khaled Bounedjma a lancé le FNJS (Front national pour la justice sociale) sans oublier le Front national des libertés des redresseurs du FNA.

D’autre part, il y a les anciens postulants qui espèrent enfin avoir leur agrément. Il s’agit de l’Union pour la démocratie et la république (UDR), qui a annoncé le 1er octobre son désir de participer aux prochaines élections.

Il y a également le Parti pour la justice et la liberté (PJL) de Mohamed Saïd, ex-candidat aux présidentielles de 2009, qui se  dit même prêt pour les législatives dans un précédent entretien à l’APS. Cette formation a déposé sa demande d’agrément en 2009. Le parti continue d’installer des structures provisoires au niveau de 43 wilayas et une assemblée générale des cadres a déjà été tenue pour préparer le congrès constitutif prévu début janvier 2012. Il faut souligner que l’agrément de quelques nouveaux partis fera mal à certaines formations politiques, comme le clan islamiste qui est de plus en plus dispersé et le FNA qui vient d’être assommé par l’autorisation de l’organisation d’un congrès extraordinaire en plus de la création d’un nouveau parti. Pour rappel, le FNA est le seul parti qui a obtenu en 1999 le quitus du ministère de l’Intérieur. Le cas du FLN reste spécial, puisqu’il n’y a pas de projet de création d’un nouveau parti par les redresseurs et l’organisation d’un congrès extraordinaire n’est pas encore acquise. Mais le risque de se retrouver avec des listes parallèles en 2012 est très probable. D’autre part, les nouveaux partis seront en position de faiblesse concernant leur participation aux législatives de 2012, puisque les partis activant déjà sur la scène politique nationale ont déjà entamé leur pré- campagne électorale. Mais cela  ne veut pas dire que la victoire leur est acquise, il faut tout d’abord convaincre les Algériens d’aller voter et éviter le scénario de 2007. On se pose la question de savoir si on peut s’attendre à un nouveau paysage politique et surtout un nouveau positionnement ? L’interrogation se justifie quand on la lie à la conjoncture régionale actuelle au Maghreb.    

Source Le Jour d’Algérie Nacera Chenafi

Le Pèlerin 

Algérie - Y aura-t-il oui ou non des observateurs internationaux pour superviser les opérations du scrutin à l'occasion des prochaines élections législatives ?

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Algérie - Les observateurs internationaux dont la présence fait débat

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Y aura-t-il oui ou non des observateurs internationaux pour superviser les opérations du scrutin à l'occasion des prochaines élections législatives ? En principe oui, du moment que le président Bouteflika, en gage de sa détermination à organiser des élections transparentes et régulières, a donné son aval à leur venue et instruit le gouvernement à entreprendre les démarches dans ce sens auprès de la Ligue arabe, l'Union africaine, l'Organisation de la conférence islamique, l'Union européenne et l'ONU.
Pour autant, le débat n'est pas clos sur cette question, tant il apparaît que la décision prise par Bouteflika ne satisfait ni les formations politiques qui, à l'instar du RCD, ont fait de la présence des observateurs internationaux un des préalables à leur participation aux prochains scrutins, ni celles qui, par «esprit souverainiste», en désapprouvent la venue et dont le Parti des travailleurs s'est fait le porte-voix.
Paradoxalement, les deux camps se déclarent peu convaincus l'un et l'autre que la présence d'observateurs internationaux soit la garantie que le scrutin sera transparent et régulier. Le premier soupçonnant en effet que le pouvoir n'autorise qu'une présence symbolique de ces observateurs, dont il escompte la validation internationale des résultats du scrutin qui se déroulera comme il l'entend, c'est-à-dire frauduleusement. Le second en faisant valoir les précédents peu concluants de cette présence des observateurs internationaux aux scrutins algériens, dont ils réduisent l'impact au seul coût financier que l'Algérie a dû consentir.
Chacun va par conséquent soit exiger que la présence des observateurs internationaux ait lieu dans des conditions contraignantes pour le pouvoir, soit qu'il y soit renoncé en guise d'affirmation de la souveraineté nationale et du refus de l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l'Algérie.
Les deux camps entendent finalement mettre à l'épreuve la sincérité de Bouteflika. Celui dans lequel s'est rangé le RCD lui demandera de faire en sorte que les observateurs internationaux puissent travailler sans entrave aucune, s'il est réellement disposé à garantir la transparence des élections. Celui dans lequel est le Parti des travailleurs le pressera au contraire de traduire dans les faits la posture anti-ingérence qu'il a manifestée dans son discours devant les magistrats à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire.
Peut-être que cette fois, la conjoncture aidant, la présence d'observateurs internationaux à un scrutin algérien sera moins de l'ordre du symbolique et contribuera à dissuader quelque peu le recours à la fraude généralisée, dont Bouteflika a admis qu'elle s'est produite dans une ampleur qui aurait donné toute satisfaction à l'orfèvre en la matière, le sinistre gouverneur de l'Algérie française que fut Edmond Naegelen.
Il n'en demeure pas moins que le seul et vrai garde-fou qui peut être érigé contre cette tentation est celui que constituent la vigilance et la mobilisation des partis qui vont prendre part à la compétition, ainsi que le courage dont ils feront preuve dans la remise en cause des résultats du scrutin en cas de fraude avérée et constatée. Car, en la matière, il ne suffit plus de faire les «pleureuses» et s'estimer quitte par une dénonciation verbeuse.

Source Le Quotidien d’Oran Kharroubi Habib

Le Pèlerin

 

Algérie - Le projet de révision de la loi sur les hydrocarbures : adaptation aux règles de la compétitivité internationale

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Ne pas céder sur les fondamentaux de la souveraineté nationale

gaz arzew

 

Dans un contexte économique international marqué par une récession structurelle qui, de l’avis des analystes les plus émérites, risque de s’aggraver dans les toutes prochaines années, sans préjuger de sa durabilité, l’Algérie, en pleine tourmente du Printemps arabe, vient d’annoncer le projet de révision de sa loi sur les hydrocarbures.
Adaptation du cadre juridique et des instruments réglementaires aux nouvelles donnes du marché énergétique mondial ? Anticipation face à l’inévitable concurrence que nous livrent et nous livrerons davantage les Russes et les Qataris, notamment sur le marché mondial du gaz ? Volonté d’attirer les investissements des compagnies pétrolières étrangères dans les domaines de la recherche et de l’exploration de nouveaux gisements ? Divergence dans les approches stratégiques de la politique énergétique nationale ? Autant de questions qui se posent, d’autant que la gestion de la première ressource vitale de l’Algérie relève exclusivement de “cercles étroits du pouvoir politique”, d’où l’opacité qui entoure les décisions prises dans ce domaine. Pour Youssef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines, “la réflexion sur les incitations à l’investissement étranger qui seront apportées à la loi sur les hydrocarbures ne concernent aucunement la règle de 51/49%, qui demeure quant à elle un fondement de notre loi. Ces incitations seront apportées notamment pour booster l’exploration dans l’offshore et les hydrocarbures non conventionnels”. Il a ajouté par ailleurs, que la révision de la loi 05/07, relative aux hydrocarbures, ne remet nullement en cause la souveraineté de l’Algérie sur ses réserves, tout en précisant que les amendements projetés vont concerner certaines mesures fiscales et dispositions contractuelles entre Sonatrach et ses partenaires. Ces déclarations, en direction de la presse nationale et internationale, sont surtout destinées aux groupes pétroliers étrangers qui rechignent à investir dans l’exploration compte tenu notamment des conditions fiscales qui rendent notre pays peu attractif. Cet exposé des motifs est aussi destiné à rassurer l’opinion publique nationale, échaudée par la “loi scélérate” de Chakib Khelil, qui a failli brader nos richesses nationales. Comment peut-il en être autrement, quand on sait que de nombreux scandales politico-financiers ont émaillé le secteur de l’énergie ces dernières années, aggravés par l’instabilité chronique des équipes dirigeantes qui se sont succédé à la tête de la Sonatrach. Ce faisceau de paramètres suscite davantage d’inquiétudes et d’interrogations dans un monde aux mutations imprévisibles, sur fonds de conflits internationaux latents.-- la crispation des relations américano- chinoise après la visite de Hillary Clinton en Birmanie, zone traditionnellement relevant de l’influence chinoise, est un signe qui n’augure rien de rassurant-- . Le limogeage de Chérouati, après un bref passage aux commandes de cette compagnie, est en soit édifiant. “C’est l’opacité qui caractérise encore la gestion de l’énergie et l’absence d’une politique claire et consensuelle qui pose problème aujourd’hui”. Ces propos ont été tenus par Mohamed Benhadadi, professeur associé à l’École polytechnique de MONTREAL, dans un entretien accordé à un quotidien national. Visiblement, un consensus semble se dessiner autour de l’adaptation de la loi 05/07 relative aux hydrocarbures sans toucher aux fondamentaux de la souveraineté sur nos ressources, sous la pression d’une double nécessité. La première a trait à l’essoufflement des anciens gisements et la deuxième est liée à la réticence des compagnies étrangères à investir dans notre pays au regard du cadre législatif et réglementaire contraignant. Abdelmadjid Attar, ancien patron de la première compagnie pétrolière d’Afrique, à travers les ondes de la Radio nationale a estimé que les résultats infructueux des appels d’offre lancés par Alnaft sont un échec. Aussi, il considère que “l’environnement réglementaire n’encourage pas d’éventuels partenaires”. Par ailleurs, dans la même émission radiophonique, il a affirmé que les revenus de l’Algérie issus de la fiscalité pétrolière ne seraient pas impactés par les amendements du projet de révision de la loi, qui ne concerne pas les gisements en cours d’exploitation. (Hassi Messaoud et Hassi R’mel). Il semble, d’après les déclarations du ministre en charge du secteur de l’Énergie ainsi que des experts versés dans ce domaine, qu’il n’ya pas risque de réhabilitation de la loi scélérate de privatisation de Sonatrach, mais d’introduire plus de souplesse dans les mécanismes d’incitation en direction des investisseurs étrangers. En fin de compte, même si notre pays ne peut plus faire l’impasse d’un débat national sur la politique énergétique, en associant tous les acteurs politiques, économiques et sociaux en présence, des éléments de cohérence dans la gestion de ce secteur névralgique se dessinent concrètement. Dans cette optique, les lignes bougent en direction des énergies nouvelles et renouvelables, comme alternative aux énergies fossiles en voie d’épuisement.
La signature de l’accord portant sur la collaboration future entre Sonelgaz et la société Desertec Industrial(DII) au siège de la commission européenne, en présence de notre ministre de l’Énergie et des Mines et du commissaire européen à l’Énergie, Gunther Oettinger est un signe probant quant à la volonté des autorités algériennes de prendre en considération les bouleversements du marché mondial de l’énergie et d’en anticiper les retombées, en s’engageant dans une voie, qui, non seulement nous permette de parer à toute éventualité, mais également, de fructifier les avantages comparatifs dont nous disposons en termes de capacités d’ensoleillement pour produire notamment de l’électricité d’origine solaire pour les besoins locaux et de l’export. En outre, une telle option est porteuse de perspectives prometteuses, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, en termes de retombées industrielles et de développement de la sous-traitance dans la fabrication des panneaux solaires et des emplois que ces activités génèreront.

Source Liberté A. Hamma

Le Pèlerin 

Violences en Algérie

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Maltraitance des enfants, ce fléau

 enfants agresses sexuellement

 

La violence contre les enfants est devenue une méthode ou un «moyen d’éducation» dans notre   société.  En effet, certaines familles maltraitent leurs enfants, utilisant la violence pour les éduquer ou se défouler. Il peut s’agir de violences physiques, telles que  les coups,  ou psychologiques, consistant en des menaces verbales,  insultes, interdiction de manger, ce qui   engendre des troubles du comportement chez l’enfant tels que les insomnies, les cauchemars et les troubles de la personnalité. On constate par ailleurs que beaucoup de familles obligent leurs enfants à travailler.  On le constate avec les centaines d’enfants qui vendent les galettes au bord des routes, alors qu’à cet âge-là les enfants ont besoin de la protection de leurs parents. Abderrahmane Arar, président  du réseau algérien pour la protection de l’enfant et la promotion des droits de l’enfant  (NADA), a indiqué que  le nombre d’enfants algériens souffrant de maltraitance physique ou moral suscite une grande inquiétude. Au  moins  7 300 appels téléphoniques dénonçant  les actes de violence contre les enfant ont été émis depuis le lancement du numéro vert «30 33» dont  335 cas ont été traités  ou en voie de règlement. Par ailleurs, selon un rapport  de la DGSN  quelque 2 725  enfants ont été maltraités, six d’entre eux  ont  succombé à leurs blessures et 10 ont été victimes d’infanticide. Parmi ces cas, il y a 1 523 actes de violence physique, 249 mauvais traitements, 105 détournements de mineurs.

Source Le Jour d’Algérie Karima Kartobi

Le Pèlerin 

Algérie - Régularisation des constructions inachevées

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La grogne de Noureddine Moussa

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Depuis la mise en vigueur de loi de juillet 2008 relative au parachèvement des constructions, seuls 100 000 dossiers ont été déposés, dont 30 000 uniquement ont été régularisés au niveau des commissions en charge du dossier.  C'est en tout cas ce qui est ressorti, lors de la rencontre tenue hier à Alger par Noureddine Moussa avec les 48 directeurs de l'urbanisme et de la construction (DUC).

A ce titre, le ministre de l'Habitat déplorera ce manque d'engouement des citoyens pour régulariser la situation de leurs habitations, et sommera les 48 DUC à accentuer les opérations de sensibilisation en direction des constructeurs touchés, mais surtout il les assignera à accélérer la cadence dans le traitement des demandes pour atteindre le niveau souhaité, surtout que le délai de validité de cette loi arrivera à son terme en 2013. Aussi, tout en soulignant que "l'esthétique du cadre bâti est une affaire de tous qui y va de l'intérêt public", il invitera les citoyens concernés à mettre en conformité leur habitation inachevée, en déposant leur dossier dans leur APC respective, sous peine de se voir priver du certificat de conformité exigé désormais dans toute transaction commerciale, et qui leur permettra de jouir pleinement de leur bien immobilier.

En outre, le premier responsable du secteur de l'Urbanisme fera savoir également aux constructeurs concernés que des mesures de facilitation à même d'alléger les procédures administratives ont été prises par son département ministériel, à travers l'élaboration de deux circulaires interministérielles, l'une ayant trait à la délivrance des actes d'urbanisme pour les équipements et les logements réalisés par les administrations et par les organismes publics, et l'autre relative à l'allégement de modalités de mise en œuvre des dispositions de la loi  n° 08-15 du 20 juillet 2008. En parlant de facilitations, Nourddine Moussa rappellera que les citoyens concernés, qui ne disposent pas de ressources financières nécessaires pour la finition de leurs travaux, peuvent obtenir un crédit pour achever leurs habitations, en plus du fait qu'ils sont dans la possibilité d'obtenir un certificat de mise en conformité partielle pour la partie de la construction achevée. D'un autre côté, le ministre indiquera que les constructions inachevées réalisées après la promulgation de la loi de 2008 ne sont pas concernées par cette opération de régularisation. A celles là, est faite l'exclusion du champ d'application de cette loi les constructions sur des terrains agricoles, des zones touristiques et des terrains miniers.

Source Les Débats Maissa. B

Le Pèlerin

Algérie – RCD - Les élections législatives en ligne de mire

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Le congrès du RCD les 8, 9 et 10 mars 2012

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Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) active le pas en perspective des prochaines échéances politiques. Il vient d'arrêter la date de la tenue de son quatrième congrès ordinaire pour les 8, 9 et 10 mars 2012, à la Coupole du Complexe olympique Mohamed Boudiaf dans la capitale. A l'issue de ces assises, le parti de Saïd Sadi tranchera sur sa participation ou non aux futures législatives. Cependant, tout porte à croire que le RCD opterait pour la participation, à en juger de par la course contre la montre qu'il a engagée, afin de parachever toutes les démarches organiques à temps. A ce titre, la commission nationale de préparation du congrès a fixé le calendrier définitif de sa préparation, en programmant les cinq pré-congrès régionaux de l'Est, l'Ouest, le Centre, le Sud et l'Emigration pour les 16, 17 et 18 février 2012 et les assemblées électives des congressistes pour la semaine du 02 au 11 février 2012. A travers un communiqué diffusé sur son site électronique, la commission nationale de préparation du congrès a fixé le calendrier définitif de sa préparation. A ce titre, ladite Commission a programmé les cinq pré-congrès régionaux de l'Est, l'Ouest, le Centre, le Sud et l'Emigration pour les 16, 17 et 18 février 2012 et les assemblées électives des congressistes pour la semaine du 02 au 11 février 2012. Par ailleurs, la commission de préparation du 4ème congrès, présidée par le leader du parti, Saïd Sadi, a réparti les tâches entre sept sous-commissions ; celle chargée de l'organique présidée par Rabah Boucetta, la commission des textes présidée par Hakim Saheb, celle de la communication par Mohcine Belabbas, des relations extérieures par Rafik Hassani, de l'émigration par Arezki Aïder, de la logistique et finances par Hacène Mezoued et enfin la commission de validation des mandats présidée par Mohammed Khendek. Le RCD, rappelons-le, avait conditionné sa participation aux prochaines élections législatives par deux préalables, à savoir la présence d'observateurs internationaux pour surveiller le scrutin et un "cahier des charges" qui définira clairement les règles de compétition. Des conditions favorablement accueillies, à se fier aux récentes garanties émises par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de l'ouverture officielle de l'année judiciaire le 21 décembre dernier à la Cour Suprême. En effet, le chef de l'Etat avait approuvé la venue d'observateurs internationaux de même qu'il a rassuré sur la neutralité de l'Administration qui sera contrôlée par la justice, en guise de gage pour un déroulement transparent des futures échéances électorales. En outre, le RCD, à l'instar des autres formations politiques, ne gagnerait pas à se mettre à l'écart des prochaines élections historiques, en ce sens qu'elles se tiendront à la lumière des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat et des développements bouleversants survenus sur le plan régional dans le sillage des révolutions arabes.  

Source Les Débats M. Ait Chabane

Le Pèlerin

 

Algérie - Elections législatives - Le secteur de la justice est prêt pour les prochaines échéances

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Belaïz, a affirmé avant-hier à Béchar que le secteur de la justice est prêt pour les prochaines échéances électorales.

«Les magistrats sont déjà prêts pour prendre part au contrôle de ces élections et ce, dans le strict respect de la loi ", a précisé le ministre en marge de sa visite de travail d'une journée dans cette wilaya. "Les conditions de travail offertes actuellement aux magistrats des différentes Cours de justice à travers le pays permettront à la justice d'être à la hauteur de ces élections durant toutes les phases de préparations et le déroulement", a ajouté le ministre. Auparavant, M. Belaïz a assisté à la cérémonie d'installation du président et du commissaire d'Etat du tribunal administratif de Béchar respectivement M. Nour Eddine Djazoul et Djamel Lakroun. Le conseil d'Etat, par la voix de sa présidente Mme Fella Henni qui a procédé à l'installation officielle de ces deux magistrats dans leur nouvelles fonctions , a rappelé ''que le tribunal administratif de Béchar est la 34ème  juridiction a être créée à travers le pays''. "La création de ces tribunaux administratifs entre dans le cadre des réformes globales, particulièrement celles touchant le secteur de la justice qui a entamé depuis quelques années une ère de modernisation et d'adaptation aux nouvelles réalités et exigences nationales'', a-t-elle souligné. Le ministre de la justice a procédé par la suite à l'inauguration officielle du centre régional des archives judiciaires réalisé et équipé pour un cout de 728 millions de DA, selon les explications fournies au ministre. Cette structure qui s'étend sur une superficie de 12.000 m2 dont 8.275  bâties est dotée d'une vingtaine de salles et autant de bureaux pour la gestion quotidienne des archives de la justice pour la région du sud-ouest du pays. Doté de l'outil informatique à tous les échelons de la prise en charge des archives, ce centre qui est relié aux autres structures similaires à travers les différentes régions du pays et au centre national des archives de la justice devra à l'avenir stocker grâce à son système numérisé des milliers de documents judiciaires, a expliqué la directrice générale de la modernisation de la justice. A travers sa plateforme informatique, ce centre permettra la conservation à long terme de la mémoire judiciaire et l'amélioration des prestations aux justiciables, a souligné Mme Barka Linda.

A la cour de justice de Bechar dont la compétence judiciaire comprend aussi le tribunal de Tindouf, M. Belaïz a reçu des informations sur le fonctionnement quotidien de cette instance. Au chef lieu de la daïra d'Abadla, le ministre a procédé à l'ouverture officielle d'un nouveau centre de rééducation de 1.000 places dont 130 places consacrées aux femmes. Cette structure qui s'étend sur une superficie de 14 ha dont 30 % bâtis a été réalisée au titre des efforts de modernisation des conditions de détention, a expliqué un responsable de l'administration pénitentiaire.

Source Les Débats

Le Pèlerin

Algérie - Hydrocarbures : Un cadre législatif trop contraignant

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“Des compagnies pétrolières fuient l’Algérie”

Siege du ministere des Finances

 

Cinq années après la révision de la loi sur les hydrocarbures, ce secteur vit une crise qui risque de conduire en moins de temps au déclin durable de la production de pétrole et de gaz.
Des experts et anciens cadres contactés assurent en privé que la situation n’est pas du tout enviable.
Pourquoi les responsables de l’énergie ont mis autant de temps pour annoncer la révision de la loi destinée à redresser cette situation jugée préoccupante ? Dans le domaine de l’énergie, le domaine de visibilité est plus lent à se dégager. Il fallait un temps d’analyse et de réflexion pour cerner les vraies causes et dégager les vraies voies et moyens, nous assure un expert pétrolier, en ajoutant que le retard mis pour réagir sera difficile à combler.
En tout cas, il faudrait trois ou quatre ans pour que les choses puissent prendre la direction ascendante, et cela si les décisions qui seront prises seront judicieuses, c’est-à-dire dans trois à quatre ans dans les meilleurs délais. Cela demande une année à une année et demie pour discuter et amender la loi et deux à trois années pour qu’elle soit opérationnelle.
Le préjudice est énorme sur notamment le renouvellement des réserves, et la mise en œuvre des plans de développement du secteur pétrolier qui demande l’apport de technologies avancées. Selon des indiscrétions et des informations en provenance de responsables proches des champs pétroliers et des centres de recherche, des machines lourdes chèrement acquises pour les opérations de forage et d’autres sont carrément immobilisées et non exploitées, et les cadres occupés à ne rien faire ou carrément libérés. La situation est ainsi devenue intolérable.
Par ailleurs, le cadre législatif actuel constitue un blocage pour des multinationales du pétrole qui ont déserté l’Algérie. Certainement, nous disent-ils en expliquant qu’il ne s’agissait pas d’un boycott dans le sens classique, mais c’est le résultat du chevauchement et des secousses qui ont perturbé la politique énergétique suite à l’adoption tumultueuse de la loi de 2005. “Il nous fallait un instrument crédible et efficace comme interface avec ces multinationales, et cet instrument avait été doublement touché. Il a été entamé dans son autorité d’abord et sa crédibilité ensuite. Il s’agit donc de restaurer Sonatrach dans sa véritable fonction de contrôle du domaine minier national, comme auparavant.”
Pour attirer l’attention sur ce volet important dans la conduite des affaires énergétiques, un expert au fait des questions énergétiques nous a confié que ce qui a été subi en Algérie comme recul dans l’expression de la souveraineté nationale en matière d’hydrocarbures, aucun pays producteur y compris les plus ouverts aux multinationales ne l’a fait.
Partout ailleurs, les sociétés nationales de ces pays détiennent les leviers de commande, y compris en Arabie Saoudite, les émirats, le Venezuela et autres. Du reste, ce sont ces mêmes pays qui nous conseillent de revenir à la norme en s’alignant sur la plupart des pays producteurs. “C’est le retour à la puissance de Sonatrach et à la stabilité juridique qui vont conduire au retour de la confiance et attirer les capitaux étrangers”, souligne-t-il.

Source Liberté Smail Boudechiche

Le Pèlerin 


Algérie - Impliqués dans des affaires de blanchiment d’argent

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De grands malfaiteurs en liberté dans l’Algérois

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De grands malfaiteurs, tristement célèbres dans l’Algérois, impliqués dans plusieurs graves délits liés aux affaires de blanchiment d’argent, de change illégal de devises, mais impliqués aussi dans le trafic de véhicules et de l’immobilier jouissent d’une mesure que l’on peut juger de «scandaleuse» auprès des services concernés, puisque après avoir été arrêtés, ces criminels ont été relâchés quelques jours après.

Aujourd’hui, ils sont libres. Faute d’assez de preuves ou mesures rentrant dans le cadre de l’application des lois du code judiciaire ? Tout le monde s’interroge sur ces décisions, que la justice avait prises pour libérer des criminels dangereux. On parle ici de malfaiteurs, dont le nombre dépasse une dizaine, récemment interpellés lors de plusieurs opérations des forces de sécurité lancées pour éradiquer leurs agissements. C’est le cas de grands cambistes, dont les noms de certains sont très connus dans l’Algérois. On parle ici des noms tristement célébres, tels que Mr J. ou ces trois frères de Hydra, plus exactement de Sidi Yahia, où ils possèdent de grosses fortunes, notamment des villas haut de gamme, des boutiques luxueuses, des sociétés de transport en France, et bien entendu des comptes bancaires ouverts dans des banques françaises, tout cela bâti sur des affaires de blanchiment d’argent. Pis, les gendarmes de la Section de Recherches d’Alger avaient, lors de plusieurs enquêtes qu’ils ont menées, prouvé avec des preuves solides, l’implication de ces grands cambistes dans des affaires de blanchiment d’argent. Arrêtés le 3 octobre dernier, lors de trois opérations conjointes visant les lieux de changes illégaux de devises qui appartiennent à ces grands cambistes, ces derniers ont été présentés devant la justice pour leur emprisonnement, du moment que toutes les preuves sont réu-nies. Toutefois, contre toute attente, ces derniers ont été relâchés, quelques jours après leur arrestation puis leur présentation devant les procureurs de la République des cours d’Alger et de Bir Mourad Raïs. Des libérations qui n’auraient pas dû être, dans la mesure où ces grands cambistes n’avaient aucune chance de se «réjouir» d’une telle mesure. 

Les biens de grands cambistes algérois ne sont pas saisis par la justice

La justice, au lieu d’ordonner aux services de sécurité, de procéder à la saisie des biens appartenant à de grands cambistes résidant à Alger, et ce, dans le cadre de la plus grande affaire de blanchiment d’argent (voir nos éditions précédentes) élucidée récemment par les gendarmes de la brigade de recherches de la section d’Alger, ne sont pas faites, rapporte une source judiciaire. C’est le cas des trois frères de Sidi Yahia, à Hydra, et du tristement célèbre «M. Jijli» et son frère qui possède une immense fortune acquise avec la vente illégale de grosses sommes en devises et en monnaie locale. Selon notre source, quatre boutiques de luxe, sises à Sidi Yahia, et trois villas haut standing, la première sise au quartier luxueux Charbonnier de Bir Mourad Raïs, la seconde également dans la même commune, et enfin la dernière située à Draria, appartenant aux trois frères, devraient être saisies par la justice selon les règles juridiques. Cependant, ces biens appartenant à ces grands cambistes sont toujours en activité, voilà ce qui mérite une autre explication. De leur côté, deux frères possédant un restaurant à Salembier, B.M. et B.T., le dernier très connu par les cambistes algérois sous le nom de «M. J…» sont toujours ouverts ; pourtant, de grosses sommes de devises ont été découvertes dans ces lieux de commerce, lors d’une opération  coup-de-poing lancée par la Section de Recherches d’Alger. En tout, trois locaux, dont un sis à Meissonnier, l’autre à Bir Mourad Raïs et le dernier à Draria ne sont pas saisis. Ce n’est pas tout, ces deux frères possèdent également une boutique à El Milia (Jijel) et un appartement haut standing au quartier Les Sources à Bir Mourad Raïs, mais ils n’ont jamais fait l’objet d’une mesure de saisie par la justice. Ce nombre très important de biens non «récupérés» par la justice n’est que la vitrine dans cette affaire, d’autant plus que ces grands cambistes possèdent également des comptes bancaires en Algérie et à l’étranger, mais qu’ils n’ont jamais été la cible de la justice. Concernant cet aspect, les gendarmes poursuivent leur enquête, dont les résultats ont révélé que les cambistes possèdent des sociétés en France. Ils ont même investi dans le secteur de l’immobilier pour gonfler leurs revenus. Certes, plusieurs milliards en monnaie locale et étrangère ont été récupérés par les forces de sécurité, faut-il le souligner. Les révélations de cette énorme affaire avaient débuté le 3 octobre dernier, lorsque trois assauts simultanés avaient été lancés par les gendarmes de la Section de recherches d’Alger.  Au total, 17 personnes ont été interpellées au cours de ces trois opérations qui avaient ciblé, rappelons-le, trois boutiques, la première une superette sise à Sidi Yahia, la seconde un restaurant sis à Salembier et la dernière un magasin de vente de cosmétiques situé à Birkhadem. Parmi les personnes arrêtées, le représentant de Turkish Airways, trois inspecteurs des impôts, des clients, et bien entendu les frères propriétaires de ces boutiques. Au cours de ces trois assauts, plusieurs sommes de devises ont été saisies. En effet, dans ces lieux de commerce, de grosses sommes en devises étaient échangées en toute illégalité.

Source Le Jour d’Algérie Sofiane Abi

Le Pèlerin 

 

Algérie - Un Service d’aide mobile d’urgence (SAMU) social sera mis en place courant de l’année 2012 à Constantine

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Algérie – Solidarité - Un SAMU social mis en place courant 2012

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Un Service d’aide mobile d’urgence (SAMU) social) sera mis en place courant de l’année 2012 à Constantine, a indiqué mardi le directeur de l’action sociale de la wilaya.

Les études de réalisation du SAMU social sont  finalisées, le site choisi, le démarrage effectif des travaux de réalisation seront lancés au début de l’année 2012, a indiqué Salah Abadlia.

Ce projet de solidarité, d’assistance et d’orientation des personnes sans domicile fixe vers des lieux d’hébergement, notamment en hiver, sera réalisé au centr- ville de Constantine, pour un coût de 80 millions de dinars, a précisé le même responsable.

La mission principale confiée à cet organisme décidé par les pouvoirs publics conformément au décret exécutif du 15 juillet 2008 relatif à la création, l’organisation et la gestion des services du SAMU social, est de porter secours aux personnes vulnérables se trouvant dans la rue, a-t-il indiqué, précisant que ces personnes seront prises en charge et orientées vers les centres d’hébergement et les centres de soins, en coordination avec les institutions concernées et le mouvement associatif.

A ce propos, M. Abadlia a rapporté que cette structure permettra d’évaluer la situation dans laquelle se trouvent les personnes fragilisées, en difficulté sociale ou en détresse, de déterminer leurs besoins immédiats, d’apporter une aide adaptée et un soutien moral à ces personnes. Elle a pour mission également de veiller à la mise en place des moyens humains et matériels pour une prise en charge qualitative de ces catégories sociales.

Il est prévu également des missions spécifiques qui consistent en la prise en charge de certaines catégories de personnes atteintes de maladies  chroniques conjointement avec les autres secteurs concernés, a-t-il ajouté.

Le Service d’aide mobile d’urgence social sera aussi doté d’un observatoire qui permettra d’enregistrer et de mémoriser les différents contacts établis et des actions mises en œuvre, d’analyser ces données et de suivre l’évolution des personnes prises en charge, a précisé le DAS.

Selon ce dernier, le SAMU social est destiné également à prendre en charge les personnes en situation de grande précarité qui sont dans l’incapacité de formuler elles-mêmes une demande d’assistance et même les héberger, si besoin est, pour 48 heures, tout en œuvrant à leur réinsertion dans leurs familles.

M. Abadlia a également assuré que la priorité des équipes de cette structure d’accueil et d’écoute, appelées à effectuer un travail de terrain, est de maintenir ou recréer le lien social en favorisant le dialogue et en maintenant des contacts avec les franges vulnérables de la société.

Source Le Jour d’Algérie Lamia F.

Le Pèlerin 

Algérie - Les ex-dirigeants multiplient les tentatives

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Le FIS s’accroche au vœu du retour

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Dans sa dernière déclaration sur le sujet, le ministre de l’Intérieur a réitéré la détermination des autorités à empêcher le retour en politique des responsables de la tragédie nationale. Cependant, le Front islamique du salut (FIS), dissous en 1992, ne semble pas convaincu et croit que la conjoncture que traverse le monde arabe, dont la région maghrébine, en plus de la montée des islamistes dans quelques pays, lui laisse une chance de revenir sur la scène politique nationale.

Depuis l’annonce des réformes politiques, le 15 avril dernier, la question du retour des ex-dirigeants de FIS dissous sur la scène politique a été tranchée. Il n’est pas question d’effacer un passé, dont les séquelles sont toujours là,  mais certains de ses ex-leaders ne lâchent pas et tentent toujours leur chance.

Le rejet du retour de ces derniers a été confirmé dans la nouvelle loi sur les partis politiques, à travers le maintien de l’article 4 qui interdit clairement l’exercice politique aux responsables de l’ex-FIS. Dans sa dernière déclaration sur le sujet, le ministre de l’Intérieur a réitéré la détermination des autorités à empêcher le retour en politique des responsables de la tragédie nationale.

Cependant, le Front islamique du salut (FIS), dissous en 1992, ne semble pas convaincu et croit que la conjoncture que traverse le monde arabe, dont la région maghrébine, en plus de la montée des islamistes dans quelques pays, lui laisse une chance de revenir sur la scène politique nationale. Dans ce cadre, les ex- dirigeants de FIS font pression pour revendiquer «un retour».  Hier encore, un communiqué signé conjointement par son ancien président Abassi Madani, installé à Doha au Qatar, et par son ancien numéro deux Ali Belhadj,  a été publié sur le site électronique du FIS dissous. Le communiqué porte sur la situation politique en Algérie, notamment  l’adoption  du projet de loi organique portant sur les partis qui «exclut» les anciens du FIS de «participer à la vie politique».  Cette  fois,  le FIS dissous passe à la menace. Dans ce cadre, ces ex-dirigeants annoncent que le parti  a «mandaté des avocats pour porter plainte auprès des institutions internationales judiciaires et des droits de l’homme contre son exclusion de la vie politique en Algérie».

Selon la même source, l’ex- FIS rappelle sa position portant sur le fait qu’«il ne saurait y avoir de réformes ni de réconciliation sans un dialogue global, sans condition ni exclusion d’aucune partie ni de tendance politique».

Cette sortie de l’ex- FIS a été adressée aux  «enfants du FIS» ainsi qu’à ses cadres pour se rassembler, alors que les partis qui activent sur la scène politique nationale sont en train de récupérer les ex-militants de ce parti.  Lors d’une conférence de presse qu’il a animée la semaine dernière, Abdelaziz Belkhadem a écarté la thèse d’un raz-de-marée islamiste lors des législatives de 2012. «Ils auront au total 35% au Parlement», a-t-il estimé d’un ton convaincu.

Toutefois, ce parti et autres  seraient en chasse pour récupérer la base de l’ex-Front islamique du salut (FIS) en prévision des législatives de 2012 et de l’élection présidentielle de 2014. Le 1er juin, El Hachemi Sahnouni a rendu public un document contenant dix propositions pour une sortie de crise. La principale préconisait de faire de la chariaâ la source de toutes les lois en Algérie. Lors de la conférence de presse tenue à l’issue d’une réunion du comité central, le SG du FLN n’avait pas nié sa rencontre avec l’ancien dirigeant du FIS dissous.

Du côté des pouvoirs publics, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a instruit ses services de traiter avec  «célérité» les dossiers de création de nouveaux partis politiques. 

Le ministre a réuni dimanche les services concernés de son  département pour examiner la conformité des dossiers de  création des partis politiques avec les dispositions législatives. Les partis, dont l’examen des dossiers révélera la recevabilité (dossiers complets et conformes), pourront tenir leur congrès constitutifs «dès  délivrance de la décision du ministère chargé de l’Intérieur», et ce, «dans les quinze (15) jours qui suivent la date de publication de la loi organique relative aux partis politiques».  Des islamistes figurent parmi les dossiers qui auraient réuni  toutes les conditions. Il s’agit du Parti pour la justice et la liberté de  Mohamed Saïd, candidat à la présidentielle de 2009, El Taghyir de Abdelmadjd Menasra, ex- numéro 2 du MSP, et le Parti pour la justice et le développement de Abdallah Djaballah. Lors du dernier Conseil des ministres, le Président Bouteflika avait promis d’agréer de nouveaux partis pour leur permettre de participer aux prochaines législatives. Une position qu’il a affirmée lors de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire. Mais le retour de l’ex-FIS ne figure pas dans l’agenda des réformes ni d’ailleurs dans la prochaine étape que connaîtra l’Algérie.

Source Le Jour d’Algérie Nacera Chenafi

Le Pèlerin 

Algérie - Retour sur l'année 2011

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2011 marquée du sceau de la protesta sociale

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L'année 2011 en Algérie res tera dans les annales com me celle de la protestation sociale « non-stop ». De janvier à décembre, le pays aura en effet été agité sans discontinuité et en tous lieux par des manifestations de ce genre. Durant toute l'année donc, l'Algérie a vécu au rythme de la protesta sociale exprimée de façon aussi bien violente comme cela a été le cas des émeutes de janvier, que pacifique à travers la multitude de grèves, marches et sit-in initiés et encadrés par les syndicats autonomes et autres acteurs sociaux.
2011 a été tellement marquée du sceau de la contestation sociale que même l'UGTA, pourtant sage et docile, est sortie de son apathie pour prendre le train de la revendication sur ce terrain. Il n'est pas d'ailleurs banal que l'une des dernières agitations sociales qui a ponctué ce mois de décembre finissant l'année 2011 soit le fait de cette organisation syndicale. Même si l'initiative de l'organisation que préside Sidi Saïd est sujette à caution sur les motifs qui l'ont suscitée, cela n'empêche pas d'en tirer la conclusion que le mécontentement social en Algérie est à ce point irrépressible que même cette centrale a dû renoncer à prêcher contre vents et marées la politique de la « paix sociale » qui ne profite qu'aux tenants du pouvoir. 2011 a permis de constater que l'Algérie n'est pas ce pays dont les citoyens seraient béatement satisfaits de leur sort et de la façon dont leurs dirigeants les gouvernent ainsi que la propagande officielle s'échine à en convaincre.
Mais le bouillonnement social dont elle est le théâtre n'a pas débouché sur une révolte du genre de celles qu'ont connues la Tunisie et la Libye voisines ou l'Egypte, le Yémen et la Syrie plus lointains. Au grand dam de ces « analystes » et autres « experts » qui en France se sont hâtivement avancés à prédire pour elle une inéluctable explosion de même nature. Que cela ne se soit pas produit bouscule leurs certitudes et les contraint à des raisonnements spécieux dégoulinant de haines masquées à l'endroit de l'Algérie et des Algériens. Pour autant il faut s'en convaincre, ils ne renonceront pas aux « fantasmes » qu'ils entretiennent et poursuivent concernant l'Algérie. C'est pourquoi ceux qui chez nous s'accrochent à la fadaise d'une « exceptionnalité » de l'Algérie la mettant à l'abri de l'explosion du genre tunisien, égyptien ou libyen, font dans l'inconscience. Tout sera fait, tenté pour entraîner l'Algérie à récidiver chez elle ce qui s'est passé ailleurs dans le monde arabe.
Ce que le pouvoir croit avoir engagé de réformes politiques pour préserver l'Algérie contre ce basculement, est au contraire la voie qui y conduit. Tant il a été guidé dans sa démarche par la croyance ancrée dans l'esprit de ses détenteurs que les réformes politiques sont choses trop importantes pour associer le peuple à leur réflexion. Or s'il est une revendication sur laquelle les Algériens ne cèderont plus, c'est celle de ne plus être considérés comme une simple masse de manœuvre à laquelle l'on fait entériner tous les méandres qu'emprunte la politique officielle de leurs dirigeants. Le changement est à l'ordre du jour en Algérie, la seule question se posant à son sujet est celle de savoir s'il interviendra de façon ordonnée et donc paisible ou dans la violence qui s'est produite ailleurs dans le monde arabe. Pour une grande part, c'est le pouvoir qui détient la clef de l'énigme. Il sera comptable devant l'histoire de ce qui adviendra en Algérie. A cet égard, l'année 2012 sera une année décisive.

Source Le Quotidien d’Oran Kharroubi Habib

Le Pèlerin 

La crise au Maghreb.....Connait pas...!!!

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De l'argent à ne savoir qu'en faire

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C'est l'histoire d'un pays qui a beaucoup d'argent dont il ne sait quoi faire. Le distribuer au peuple sans lui donner les moyens de le gagner par un vrai et dur labeur ce serait dilapider celui-ci et pervertir celui-là. Personne n'y gagnerait, au contraire. Avec un revenu qui représentait le double du PIB algérien, par habitant, les Libyens, véritables rentiers, ne vivaient pas plus heureux et ils l'ont fait savoir à Kadhafi. Alors, que faire ? Développer l'économie, utiliser cet argent pour assurer l'avenir du pays ? C'est vite dit. L'expérience et le bons sens prouvent que le développement est une entreprise de longue haleine où il faut marcher sur le fil du rasoir par rapport aux questions de souveraineté nationale. Il faut toujours beaucoup donner, à commencer par ses réserves et finir par son âme, pour espérer recevoir un peu. Ou bien alors, il faut tout fermer, comme en Iran, et se mettre en position de défi face à la planète occidentale. Si l'Algérie n'avait rien à offrir que son corps de belle lascive, et sa misère grouillante -un peu comme dans la décennie quatre-vingt-dix, mais alors personne n'en voulait pour cause de sécurité- elle n'aurait pas hésité à brader son nord comme son sud, y compris Sonatrach ou Hassi Messaoud, et toute la populace qui va avec. Le problème aujourd'hui est qu'elle a de l'argent en réserve, et il lui faut commencer par là -ou bien donc entrer dans une guerre avec les Maîtres, une guerre jugée comme "perdue d'avance" en raison de la démocratie en vogue via Al Jazeera et facebook. Que fait l'Algérie ? Elle garde son argent dans des fonds souverains gérés sans transparence - pour ne pas avoir à rendre des comptes dans des cas de besoins impérieux -et elle se donne la liberté de voir venir. Mais les autres n'attendent pas, et ils savent se presser lorsque des tempêtes se lèvent, comme celle des révoltes arabes. La menace est suffisamment sérieuse pour changer de cap. Les réformes politiques en cours sont le premier acompte versé à qui de droit, tout le reste suivra, n'en doutons pas. Nos responsables politiques d'aujourd'hui ou de demain n'ont qu'un seul choix : acheter le soutien occidental pour leur propre carrière ou négocier au mieux, dans l'intérêt du pays, une neutralité bienveillante contre beaucoup d'argent - en fait contre tout l'argent. 

Source Les Débats Farid Chekroune

Le Pèlerin

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