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Algérie - Le président Bouteflika signera son grand retour à la faveur de la rentrée sociale et politique

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Un remaniement ministériel avant le 2 septembre

selal bouteflika

 

Un remaniement ministériel important est prévu avant le 2 septembre prochain, apprend-on de sources concordantes. Ce remaniement devrait toucher des portefeuilles sensibles et dont les détenteurs actuels sont, pour un certain nombre d’entre eux, plus enclins à gérer leur carrière politique que les affaires du pays, ajoutent nos sources.

Prévu depuis quelques mois déjà, ce mouvement, qui devrait précéder d’autres et qui toucheraient les secteurs sensibles de la justice, des collectivités locales et de la diplomatie, avait été retardé par la maladie subite du président Bouteflika et sa longue convalescence.

Un Conseil des ministres devrait d’ailleurs se tenir sous peu afin de baliser les contours de cette prochaine rentrée sociale et politique. De plus, on croit savoir que ce remaniement est devenu plus que nécessaire étant donné les retards accumulés par l’Algérie dans beaucoup de domaines liés, notamment, à la réforme de l’éducation, à la modernisation du secteur de la poste et des technologies de l’information et de la communication, mais aussi au niveau des collectivités locales.

Cependant, d’autres sources n’excluent pas l’hypothèse de voir le président expurger l’exécutif dirigé par
Abdelmalek Sellal de tous les ministres dont les portefeuilles sont touchés par les scandales de corruption et dont celui de l’Energie vient en tête ou bien encore celui des Travaux publics. Par ailleurs, des ministres ont épuisé leur crédibilité dans la gestion des dossiers compliqués et en rapport avec l’influence de l’argent dans la gestion des affaires de la cité. Il s’agit, notamment, des portefeuilles du Commerce et de l’Agriculture, et dont les titulaires ont accumulé les fautes et les erreurs de stratégie préjudiciables à la crédibilité de l’Etat, d’autant qu’il s’agit de portefeuilles ayant en charge le secteur de la consommation. Il faut dire que peu de ministres ont brillé ces derniers mois en fournissant une débauche d’énergie.

En outre, des membres du gouvernement auraient émis le vœu d’être remerciés et de ne pas figurer dans la prochaine équipe qui devrait préparer les prochaines échéances. De même que certains choix portés sur des personnes pour diriger des portefeuilles se sont avérés désastreux. En effet, des cadres de plusieurs secteurs ont exprimé leur indignation suite à la désignation de certaines personnes à des postes ministériels ou à des postes de secrétaires d’Etat à la place d’autres cadres offrant plus de compétences et de valeurs intrinsèques.

Politique des vases communicants
Il y a un autre fait marquant de l’actualité politique nationale. Il s’agit de la crise qui sévit au sein du parti majoritaire, le FLN, depuis le 9e congrès tenu en 2010 et qui s’est exacerbée depuis le 31 janvier dernier avec la destitution de son secrétaire général, Abdelaziz
Belkhadem, en raison de ses ambitions présidentielles. Cette crise a aussi contribué à plomber l’action gouvernementale dans plusieurs secteurs clés, dont ceux du Travail, des Transports, de l’Enseignement supérieur et enfin de la Santé publique ne sont pas des moindres.

Ces portefeuilles, détenus respectivement par Tayeb Louh, Amar Tou, Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari, ont pâti de l’engagement politique de leurs titulaires dans la crise du FLN en leur qualité de membres du Bureau politique et adversaires de l’ancien SG, du moins pour certains d’entre eux. Le remaniement ministériel imminent concernerait, donc, entre autres, ces ministres, à l’exception peut-être de Tayeb Louh, selon nos sources. En outre, le conflit au sein du vieux parti unique a déteint sur l’action gouvernementale en elle-même. La prochaine échéance étant l’élection présidentielle, il serait possible qu’Abdelmalek Sellal soit flanqué d’un gouvernement de technocrates – ce qui devait intervenir d’ailleurs en septembre 2012 – pour mener à terme les chantiers inscrits dans la feuille de route actuelle du Premier ministre.

En décidant de sortir la crise du FLN des arcanes du pouvoir, par le lâchage des ministres qui siègent au BP du parti, un signal fort devrait être donné pour la suite des événements. Si ce scénario se confirmait, le FLN serait donc mis en « quarantaine » et ses protagonistes seraient obligés de faire des concessions, chose qu’ils n’estimaient pas nécessaire jusqu’à aujourd’hui, pour éviter de sortir du jeu du pouvoir comme cela fut déjà le cas en 1996, au lendemain de l’épisode de Sant’ Egidio.

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin


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