Il reviendra, le beau rêve...
Je le dis aux rares hommes de la Gauche algérienne, la vraie, pas la compromise avec le libéralisme outrancier de la dernière
décennie ou celle, hypocrite, qui soutient ceux qui ont affamé les ouvriers, les chômeurs et les retraités ; oui, la vraie ! Celle qui se bat et continue d'y croire, même quand les conditions
sont défavorables et que tout incite à abandonner la lutte !
Je leur dis : ni la maffia et ses corrompus, ni les multinationales, ni le FMI ou l'OMC, ne pourront venir à bout de la volonté des travailleurs de s'affranchir de leurs exploiteurs !
L'aspiration à vivre mieux, à partager les richesses, à s'émanciper socialement et culturellement ne meurt jamais. Elle est mise entre parenthèses quelque temps, mais revient toujours pour faire
tourner la roue de l'histoire dans le bon sens... Peut-on encore appeler cette quête d'égalité, de justice et de droits pour tous, Socialisme ?
Au fond, les mots et les pensées ont peu d’importance lorsque l’homme est acculé aux derniers retranchements de la dignité, lorsqu’il n’arrive plus à subvenir à ses besoins élémentaires et qu'il
n'a plus ni vie décente, ni avenir : alors, le vieux rêve, balayé un moment par les chimères du bonheur libéral, revient comme un vent de printemps sur les terres brûlées par le feu de
l'inégalité, de l'injustice et du trabendisme politique !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Dois-je te rappeler que le sujet de l'heure est la corruption made in Khalil? Ne faites pas comme les autres qui ont sorti l'affaire
Sonatrach moins 1, datant des années 90, pour nous occuper et nous faire oublier
Chakib et Farid ?»
(Tata Aldjia)
Source Le Soir d’Algérie Maâmar Farah
Le Pèlerin