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Des assaillants venus de Libye ( selon l’Algérie) attaquent une caserne de l’armée algérienne

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50 terroristes attaquent une caserne à l'arme lourde à Khenchela

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Dans la nuit d'hier, une cinquantaine de terroristes ont attaqués à l'arme lourde un gros campement militaire dans la région du Djebel Boudekhane au sud de Khenchela. Ce camp qui est un poste avancé utilisé par l'ANP et les gardes communaux depuis une quinzaine d'années est un verrou essentiel du dispositif sécuritaire, il a été utilisé depuis le milieu des années 90 pour contenir le maquis (toujours résiduel) des GIA qui se situais dans la région entourant El Ma Labiodh dans la Wilaya de Tebessa, mais aussi pour stopper le trafic d'armes venant du Sud et aujourd'hui de la Tunisie et de la Libye.
Selon El Khabar qui donne quelques détails sur l'attaque, le groupe constitué en partie de tunisiens et de libyens, aurait kidnappé le chauffeur d'un camion de livraison et son accompagnateur, ces derniers se chargeaient de ravitailler le campement en denrées alimentaires. Le camion aurait ensuite été utilisé comme un cheval de Troie pour faire pénétrer des hommes et du matériel à l'intérieur du campement, tandis qu'un groupe harcelait au lance roquette et au fusil mitrailleur les postes d'observation.L'assaut aurait été repoussé vigoureusement, engendrant des morts (au moins deux) et des blessés du coté des terroristes. Six militaires auraient été blessés. 
L'armée aurait très vite réagi en faisant immédiatement décoller des chasseurs bombardiers Su30 de la base avoisinante d'Oum el Bouaghi ainsi que des hélicoptères. L'envoi des chasseurs a permis de traquer de nuit le groupe et d'empêcher son repli vers la Tunisie voisine. Le groupe serait actuellement encerclé.
Le triangle El Oued-Tebessa-Khenchela est, depuis les évènements de Libye, sous pression, de nombreuses infiltrations de terroristes avaient été signalées, le trafic d'arme a notamment explosé dans cette zone, en ajoutant à ça la complète démobilisation des troupes sur le terrain due au sentiment de trahison induit par l'amnistie des terroristes et la destruction et l'humiliation des patriotes et des gardes communaux de la région, les terroristes ont repris du terrain et ont pu réoccuper le nid d'aigle qu'est cette région montagneuse.
D'autres informations suivront.
Source : Forum Algérie – DZ

Le Pèlerin 


Algérie - Massiles, Gaïa, Maylana, Winrigh, Stera… figurent parmi les prénoms interdits

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Le prétexte de “la consonance algérienne”

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D’autres prénoms, comme Saddam, Khomeiny, Seïf El-Islam, Sandra, houdayfa, Laëticia, Camille, Matteo, Maxime… sont acceptés sans encombre par l’état civil.
Plusieurs cas de refus de prénoms amazighs par l’état civil ont été rapportés par la presse ces dernières années. Ce refus ne touche pas uniquement une région particulière. Des exemples viennent des quatre coins du pays, même si dans certains cas, les citoyens, par peur de représailles et sous l’effet de pressions, évitent de rendre publique l’affaire, ce qui rend le travail de statistiques difficile. Toutes ces affaires liées au refus d’inscrire des nouveau-nés sous des prénoms amazighs sont souvent traitées par la justice. Ainsi, ce sont les procureurs de la République qui décident des suites à donner aux requêtes des citoyens.
À Oran, le prénom Massiva a été interdit. Le père de la petite ne voulant pas céder devant l’intransigeance de l’administration a dû mener un combat de longue haleine pour inscrire, enfin, sa fille, et ce, après cinq années d’attente. Ainsi, la petite Massiva a vécu une partie de son enfance sans un prénom officiel.
Ses parents, avec l’aide du HCA, ont été obligés de reprendre les démarches auprès de la justice et de l’administration pour l’inscrire afin qu’elle puisse faire son entrée à l’école.
À Batna, plus précisément à Aïn Touta, le père des jumeaux Gaïa et Micipsa ont été privés de prénom par l’administration de leur région de naissance. Même procédure que le père de Massiva, le paternel de Gaïa et Micipsa a dû attendre, lui aussi, plusieurs années pour inscrire enfin ses deux fils. Cette situation, ubuesque, faut-il le dire, est vécue par les parents aussi bien à Alger, au sud du pays, à l’Est, comme à l’Ouest.
Le cas de l’APC de Tizi Ouzou
En Kabylie, berceau de la revendication identitaire, les citoyens de la région sont confrontés depuis quelques années au refus d’inscrire leurs enfants sous des prénoms amazighs, lesquels ont été de tout temps acceptés par l’état civil dans la région, même durant les années 1970, lorsque le simple fait de parler kabyle pouvait, quelquefois, être considéré comme un acte “subversif”. Depuis le retour du FLN aux commandes à l’APC de la ville de Tizi Ouzou, des centaines de citoyens ont été confrontés à ces refus inexpliqués. Des centaines de requêtes ont été traitées par la justice. Le retour du FLN aux commandes, et en s’appuyant sur le décret de mars 1981, a fait du refus de prénoms amazighs un sacerdoce.
L’APC de Tizi Ouzou s’est illustrée pitoyablement par des centaines de refus. Révoltés, les citoyens de la région voyaient en ces réactions épidermiques anti-amazighes, une provocation de la part des pouvoirs publics.
Plusieurs dénonciations ont eu lieu. Sur le terrain, seul le MAK a pris la responsabilité de dénoncer cet état de fait qu’il assimile à de “l’antikabylisme”. Massiles, Taknarit, Mass-tyas, Aylan… et tant d’autres prénoms amazighs, pourtant connus et reconnus dans la région, ont été interdits par l’état civil de l’APC de Tizi Ouzou. Parallèlement à ces refus, d’autres prénoms, comme Saddam, Khomeiny, Seïf El-Islam, Sandra, Laëticia, Camille, Matteo, Maxime… sont acceptés sans encombre par l’état civil. D’autres à connotation terroriste, comme Oussama Ben Laden, sont inscrits dans plusieurs mairies algériennes, sans que cela ne pose problème.

Source Liberté Mohamed Mouloudj

Le Pèlerin

 

 

 

François Hollande défend l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme

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François Hollande devant le Parlement européen: Nous aurons besoin de l'Algérie dans cette région du monde

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L'Algérie s'en souviendra. François Hollande a définitivement scellé l'amitié entre les peuples français et algérien. Il a suffi de quelques mots. Sans sensiblerie. Sans apitoiement. Des mots brefs et justes qui rendent justice à la résistance et à la lutte héroïque d'un peuple contre le diktat terroriste et le projet de société moyenâgeux qu'il a essayé de lui imposer par le glaive.
Pour rappeler une page douloureuse de l'histoire récente de l'Algérie. Ecrite dans le sang. Celui des meilleurs de ses fils (Tahar Djaout, Smaïl Yefsah, Mahfoud Boucebci, Azzedine Medjoubi, Abdelkader Alloula...) lâchement assassinés par des hordes terroristes qui étaient à deux doigts de mettre à genoux la République.
Un traumatisme qui a rejailli à travers la tentative de prise d'otages sur le site gazier de Tiguentourine revendiquée par la katiba des «signataires par le sang», dirigée par Mokhtar Belmokhtar. Les forces de sécurité algériennes l'ont matée de façon implacable. Les critiques ont fusé. L'Algérie n'a pas courbé l'échine.
Elle s'est tenue droite dans ses bottes. La lutte contre l'hydre intégriste ne se fera pas sans victimes. C'est malheureusement le prix à payer. 
Qui plus que les Algériens peuvent le savoir? François Hollande a tenu à le rappeler mardi à Strasbourg devant les parlementaires européens. «S'il y a un pays qui, ici, est la victime de la barbarie c'est bien l'Algérie» a-t-il déclaré en s'adressant au Parlement européen.
Le président français a tenu à mettre un bémol à certaines voix d'élus du Parlement européen (Daniel Cohn-Bendit...) qui ont mis en doute l'engagement corps et âme de notre pays dans le combat antiterroriste.
«Je veux ici dire combien l'Algérie a souffert pendant des années et des années du terrorisme, et que s'il y a un pays qui, ici, est la victime de la barbarie c'est bien l'Algérie», a tenu à préciser le président français qui n'a pas omis d'indiquer que la décision de l'assaut donnée par Alger, pour mettre hors d'état de nuire le groupe terroriste qui a essayé de s'emparer du site gazier d'In Amenas, était souveraine.
«Moi je n'ai pas discuté de ce qui a été fait par les Algériens, sur leur territoire, pour frapper les terroristes qui retenaient en otages 600 personnes!», a-t-il affirmé.
«Nous aurons besoin de l'Algérie dans cette région du monde (...) pour lutter contre le terrorisme (...) pour favoriser une politique de développement (...) et pour le dialogue politique y compris avec les Touareg», a tenu à souligner François Hollande. 
«L'Algérie est un pays incontournable dans la recherche d'une solution politique. C'est d'ailleurs ce pays qui a parrainé les précédents accords (d'Alger, Ndlr) et qui souhaite naturellement être en première ligne de la résolution de cette nouvelle crise», avait indiqué le ministre français chargé de la Coopération, Henri de Raincourt, au sujet du conflit qui oppose les Touareg maliens à Bamako devant le Sénat français.
Les déclarations de François Hollande viennent ainsi conforter le discours qu'il a prononcé lors de sa récente visite en Algérie: tourner la page douloureuse de la colonisation et regarder ensemble vers l'avenir...
Source El Watan Mohamed Touati

Le Pèlerin

Chute de neige et pluie en Algérie

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Près de 20 wilayas touchées

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Ces intempéries ont bloqué les routes principales dans plusieurs endroits.

Les précipitations de neige et de pluie qui se sont abattues ce week-end sur les régions est et centre du pays ont provoqué d'énormes désagréments aux populations.
Ainsi, plus de 20 willayas sont touchées par ces intempéries qui ont bloqué les routes principales dans plusieurs endroits.
La wilaya de Tizi Ouzou est sévèrement touchée. Dans un point de situation, les services de la Protection civile ont enuméré toutes les routes coupées par les neiges. C'est le cas de la RN30 reliant la daïra des Ouacifs et la wilaya de Bouira, coupée à la circulation, suite au cumul de neige, au Col de Tizi Khouilel. Pareil pour les chemins communaux et les axes routiers menant vers les villages difficiles d'accès à la circulation, suite aux chutes de neige. Plusieurs autres routes n'ont pas échappé à la situation.
La R.N15 reliant Aïn El Hammam et la wilaya de Bouira, coupée à la circulation au lieu dit Tirourda. Dans la wilaya de Sétif, notamment dans le nord montagneux de cette région, plusieurs axes routiers ont été coupés, selon un communiqué du groupement de la Gendarmerie nationale.
Il s'agit de la RN75 reliant Sétif à Béjaïa, coupée à hauteur de Tizi N'braham, ainsi que de la RN 9-A entre les communes d'Ouricia et de Aïn El Kebira, au niveau de la localité de Zaïri. «Depuis la matinée de jeudi, la RN 76 reliant les wilayas de Sétif et Bordj Bou Arréridj est entièrement paralysée jusqu'à la localité d'El Hadj, alors que la RN 5 reliant Sétif à Constantine, parallèle au tronçon autoroutier Est-Ouest, enregistre de grandes difficultés de la circulation, a-t-on expliqué. Le CW131 reliant les communes de Tala Ifacène et Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa, est coupé à hauteur de la commune d'Ouled Amor, de même que le CW 169 reliant la RN 9 à Aïn El Kébira, obstrué à hauteur de la localité d'Ouled Yaïche. Le CW 139 faisant la jonction entre la commune de Aïn Arnat et l'aéroport du 8-Mai 1945, est entièrement fermé, de même que le CW 117 entre les communes de Djemila et Beni Fouda. La circulation routière est également fermée sur le chemin communal (CC) 90 reliant Aït Tizi à Bouandès, ainsi que les CC 100 et 101 entre Aïn Noual M'zada et Bouandès, a ajouté la même source. Dans la wilaya de Guelma, la circulation est impossible sur la RN20 reliant les wilayas de Guelma et de Constantine, plus précisément au niveau des communes de Sellaoua-Announa et Ras El Agba et au village de Aïn Amara à cause de l'amoncellement de la neige, ainsi que sur la RN 80, sur le tronçon reliant les communes de Guelma et Sedrata, dans la wilaya de Souk Ahras, selon la même source.
Une situation analogue est constatée sur la RN 102 dans son segment reliant la commune d'Oued Zenati à la wilaya d'Oum El Bouaghi ainsi que sur plusieurs chemins de wilaya à l'instar du CW 133 reliant les communes de Tamlouka et de Aïn Abid (Constantine) et le CW 123 entre la localité de Aïn Mekhlouf et la RN 20 menant vers la wilaya d'Oum El Bouaghi.
Dans la wilaya de Skikda, le CW 33 est obstrué sur le segment reliant les communes d'Ouled H'baba et Bordj Sebat (Guelma), a indiqué la même source, ajoutant que les services concernés sont actuellement sur le terrain pour libérer la RN 3 à hauteur du col d'El Kantour. Dans la wilaya de Batna, plusieurs tronçons sont coupés depuis mercredi en dépit de l'intervention des services d'entretien de la direction des travaux publics (DTP) de la wilaya, a indiqué M.Abderrahmene Abdi, le directeur du secteur.
Il a précisé, à ce propos, que les engins de déneigement sont entrés en action pour libérer de nombreux axes de communication, bloqués à la circulation en raison des fortes chutes de neige. Tous les moyens humains ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement de l'opération, a-t-il dit. Les interventions ont ciblé, notamment la RN 31 reliant les wilayas de Batna et de Biskra au niveau de la localité d'Arris, de la RN 77 entre les communes de Batna et de Merouana et de la RN 87 (Biskra-Batna) à Theniet El Abed et à Aïn Tine, selon les services de la Protection civile qui ont noté que ces fortes chutes de neige et de pluie ont également inondé la chaussée, coupant trois chemins de wilayas en l'occurrence les CW 45, 31 et 54. La wilaya de Khenchela a vécu les mêmes conditions climatiques, conduisant les services de la Protection civile à mettre en place un plan d'urgence d'intervention impliquant également la Gendarmerie nationale, les services des travaux publics et les différentes communes, a indiqué le directeur de la Protection civile.
Ce responsable a affirmé, dans ce contexte, que les équipes d'intervention demeurent toujours mobilisées pour faciliter la circulation en s'employant à dégager l'ensemble des axes routiers enneigés, particulièrement dans les régions isolées
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Source L’Expression Idir Tazerou

Le Pèlerin

Algérie - Tentative d'attaque contre une caserne à Khenchela

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Comment l'ANP a fait échouer l'attentat

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L'intervention de l'ANP a poussé le groupe terroriste «à prendre la fuite vers le mont du Djebel Labiadh».

Un terroriste a été éliminé, d'autres ont été blessés et une quantité d'armes a été récupérée par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) lors d'une agression contre un camion appartenant à un particulier, approvisionnant l'une des unités militaires dans la wilaya de Khenchela, a indiqué hier, le ministère de la Défense nationale. La même source a précisé qu' «une bande criminelle, composée de huit terroristes, a procédé au détournement d'un camion appartenant à un particulier, approvisionnant l'une des unités militaires et à son bord le fournisseur et son chauffeur et ce, sur le chemin reliant Guentis et Boudekhane distant de 5 km du site d'implantation de cette unité». La vigilance des éléments de l'ANP positionnés au niveau du poste d'observation, situé aux environs du lieu de l'agression, et «leur rapide intervention ont permis l'élimination d'un dangereux terroriste et la blessure d'autres assaillants, ainsi que la récupération d'un fusil automatique de type Kalachnikov et d'un lance-roquettes RPG 7», a-t-on ajouté. L'intervention de l'ANP a poussé le groupe terroriste «à prendre la fuite vers le mont du Djebel Labiadh et obligé les criminels à abandonner le chauffeur du camion, récupéré en bonne santé, pendant que le fournisseur demeure entre les mains de ses ravisseurs», a souligné la même source, ajoutant qu' «aussitôt après, les unités de l'ANP ont déclenché une vaste opération de ratissage à la poursuite des exécutants de cette lâche agression à l'encontre de simples citoyens». Dans le même communiqué, le ministère de la Défense nationale a tenu à rappeler les médias nationaux sur «la nécessité d'une vérification préalable des informations et ce, pour s'épargner toute forme de spéculation et d'exagération pouvant nuire à leur crédibilité».
Par ailleurs, on croit savoir que parmi ces terroristes il y avait des éléments étrangers, notamment Libyens et Tunisiens. Portant des uniformes militaires, les assaillants se sont emparés d'un camion, appartenant à un fournisseur habituel de la caserne en denrées alimentaires prenant en otage le chauffeur et son convoyeur.Le groupe, précisent nos sources, s'est scindé en deux parties dont l'une tentera de pénétrer à l'intérieur de la caserne en usant du véhicule, alors que d'autres devaient encercler le quartier. Cependant, la vigilance des éléments de l'ANP intervient à temps pour repousser l'attaque. Les assaillants ont été aussitôt pris dans le filet des militaires dans l'heure qui suit. L'accrochage violent, qui a duré trois heures, opposant l'ANP aux terroristes s'est soldé par la neutralisation d'un terroriste natif d'Oued Souf, alors que plusieurs autres ont été blessés. Nos sources avancent que quelques militaires dont un capitaine ont été légèrement blessés. Tout en indiquant la présence du chef de la 5e Région militaire sur le terrain, nos sources précisent que les éléments de l'ANP maîtrisent complètement le périmètre où sont encerclés les terroristes. Ces derniers sont très bien localisés, confirment nos sources ajoutant que l'offensive sera menées dans les prochaines heures.
Pour des stratèges bien imprégnés, cet harcèlement à outrance contre l'ANP après la prise d'otages d'In Amenas répond à un objectif bien précis à savoir, imposer à l'institution militaire un choix sécuritaire et la forcer à commettre des erreurs stratégiques dans un contexte relativement lié à une activité terroriste conditionnée par ce qu'on appelle le printemps arabe, au-delà des frontières algériennes, comme cela est le cas en Tunisie et en Libye. L'ANP, qui demeure une institution militaire importante est considéré comme l'une des mieux organisées sur le continent, estiment les mêmes stratèges qui soulignent que son poids dans la prise de décision politique constitue un obstacle pour les sous-traitants du printemps arabe qui cherchent à lui imposer des diversions à travers le territoire pour détourner la situation en leur faveur. Pour des sources sécuritaires, le relâchement vainement souhaité par la horde sauvage visera certainement d'autres régions où se sont encore terrés quelques groupuscules de ce qu'on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique.
Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Jijel, Skikda en plus de Khenchela et Tébessa, dont les maquis sont encore infestés, pourraient être des cibles pour les terroristes. Cette attaque, estime-t-on, même si elle a été repoussée, confirme un acte gravissime pour lequel des renforts impressionnants ont été déployés dont les forces héliportées qui sillonnent actuellement toute la région. Surtout que les terroristes sont venus s'aventurer sur un territoire sécurisé pour occasionner le plus grand nombre de victimes, néanmoins le plan machiavélique des terroristes a été avorté enregistrant un second échec après avoir raté la prise d'otages d'In Amenas. N'ayant pas réussi à mener leur forfait, les terroristes ont rebroussé chemin sous les frappes et raids intensifs de l'aviation, qui participe à une opération militaire déclenchée à l'aube, jeudi dernier.
Le choix des cibles par les terroristes suscite des interrogations, selon la lecture de plusieurs observateurs, les deux attaques perpétrées contre la Gendarmerie nationale à Tamanrasset et Ouargla, la prise d'otages à In Amenas et à présent c'est une caserne qui est prise pour cible, renseignent, à ne pas en douter, sur la logique criminelle de la nébuleuse et les intentions subversives et néfastes de ses mercenaires qui visent clairement l'institution militaire.

Source L’Expression  

Le Pèlerin

Algérie - Mascara recèle des trésors archéologiques

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Quatre sites au rang de monuments nationaux

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L’âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie date de 400 000 ans.

Quatre sites archéologiques et historiques dans la wilaya de Mascara, dont l’élaboration des dossiers techniques sera achevée prochainement, seront proposés pour un classement comme monuments nationaux, selon le directeur de la culture. Mohamed Sahnoun a souligné que ses services devront achever, avant la fin mars prochain, l’élaboration des fiches techniques de ces sites dont l'un remonte à l’époque romaine, pour les soumettre ensuite au ministère de la Culture en vue de leur classement en tant que patrimoine national dans la liste supplémentaire. Il s’agit du site de la reine amazighe Ruba dans la commune El-Beniane remontant à l’ère romaine et comportant des ruines de l’ancienne ville romaine dont une grande partie ensevelie fait l'objet actuellement d'études préliminaires, ainsi que des sépultures de gouverneurs et souverains amazighs de la région qui ont combattu les Romains dont la reine Ruba. Deux zaouïas de Mascara remontant à l’ère de la dynastie rostomide, seront proposées également au classement. Ce sont la zaouïa de Sidi Boussekrine érigée en hommage au savant Sidi Yahia Ben Zakaria et celle de Sidi Bouras (l'érudit Abi Ras Ennaciri) qui, toutes deux, continuent de faire office d'écoles coraniques. Un dossier sur le vieux pont situé au quartier La gare de Mascara inexploité actuellement et qui remonte à plusieurs siècles, est aussi en phase d'élaboration par la direction de la culture. Une étude d’aménagement de ce site en espace de divertissement est en cours. La même direction a déjà élaboré des fiches techniques pour classement d’autres sites qui se trouvent actuellement au niveau du ministère, dont celles de la mosquée ancienne Abdullah-Ibn-Messaoud de la ville d’El-Keurt. La wilaya de Mascara dispose d’un nombre de sites classés comme ceux de la résistance de l’Emir Abdelkader, la grande mosquée Mustapha-Bentouhami et la mosquée ayant abrité la deuxième allégeance à l’Emir en 1833. Une année auparavant, en 1832, la ville est choisie comme capitale et l’Emir Abdelkader s’installe dans le Palais des beys. La ville est alors en plein essor. Les villes d’Oran et de Mostaganem, conquises par la France, ont perdu une partie de leurs habitants, ce qui favorise le développement commercial de Mascara. 
Source Infosoir R. L. / APS

Le Pèlerin

Algérie - France - De l'audace dans la coopération franco-algérienne

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De Charette: Les entreprises françaises doivent aller de l'avant dans leurs investissements en Algérie

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Les entreprises françaises établies en Algérie doivent ''aller de l'avant'' dans leurs investissements dans le pays et faire montre de détermination, a estimé mercredi le président de la Chambre de commerce franco-arabe, Hervé De Charette.

''Il ne faut pas céder ni à la panique, ni même à la peur. Il ne faut pas céder non plus à ce qui ferait une intention cachée de nos adversaires communs: créer entre Français et Algériens des ruptures'', a-t-il indiqué à l'APS, en marge d'une rencontre à Paris sur les perspectives énergétiques.

L'ancien ministre français des Affaires étrangères a, en revanche, souhaité que les évènements liés à l'attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine permettent aux deux pays ''d'aller de l'avant, de faire preuve de détermination, de s'organiser'' et que les entreprises françaises prennent les dispositions pour assurer la sécurité de leurs salariés en Algérie.

Il a, à cet effet, indiqué que la Chambre de commerce franco-arabe souhaite ''très vivement'' que dans cette perspective ''il n'y ait aucun ralentissement dans le développement des relations économiques franco-algériennes''. Pour l'ancien chef de la diplomatie française, les entreprises installées en Algérie contribuent au développement du pays et que des deux côtés de la Méditerranée, il est ''très important que les échanges dans le domaine économique non seulement se poursuivent, mais, si c'est possible, s'amplifient''. ''Notre idée c'est qu'entre la France et l'Algérie, les relations économiques sont très importantes et doivent se développer'', a-t-il ajouté.

Laurence Parisot, présidente du Medef (Patronat français), avait affirmé après l'attaque terroriste de Tiguentourine à In Amenas qu'il ''nÆest pas question que les entreprises françaises quittent l'Algérie'', signalant que les quelques 500 entreprises françaises en Algérie avaient renforcé leur sécurité mais n'envisageaient pas de quitter le pays.

La France est le premier fournisseur de l'Algérie avec 15% du marché, devant la Chine (11%) et l'Italie (9,7 %). Par contre, la France est le quatrième client de l'Algérie (8,2 % des exportations algériennes). Les échanges entre les deux pays ont atteint 12,8 milliards de dollars en 2008, puis ont reculé à 10,5 milliards de dollars en 2010 et conservé presque le même chiffre en 2011.

Source El Watan

Le Pèlerin

Algérie - Fetwas incendiaires, appels au meurtre, comportement immoral…

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Ces prédicateurs ennemis de l’islam

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La condamnable islamophobie qui se nourrissait de l’extrémisme et du terrorisme dont sont auteurs Al Qaïda et autres organisations satellitaires à cette nébuleuse est, malheureusement, renforcée par le comportement antimusulman adopté par certains oulémas (savants en religion musulmane) qui, pourtant, sont censés défendre l’image de cette religion.

De l’eau au moulin des islamophobes, donc. Eau apportée par certains oulémas devenus, en réalité, des ennemis de la religion musulmane. Si les organisations terroristes, dont Al Qaïda, en déformant complètement l’Islam, ont une grande part de responsabilité dans la réalisation et la diffusion des condamnables caricatures sur le Prophète Mohamed (QSSSL), certains oulémas ne font pas mieux.

C’est à coups de bombes, d’assassinats, d’enlèvements et de massacres que les terroristes favorisent l’islamophobie, et c’est à coups de dangereuses fetwas, appels au meurtre et autres comportements dénoncés par l’Islam que certains oulémas causent le même désastre.

C’est le cas d’El Qaradaoui, auteur d’un appel au meurtre lancé en direct via la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera contre Mouammar Kadhafi, lançant la fetwa de le tuer sans hésitation aucune. Le même El Qaradaoui évite, par contre, de s’en prendre à certains pays du Golfe, où la répression a été la seule réponse à des manifestations populaires réclamant justice et démocratie.

Cette fetwa n’est pas la première du genre. D’autres prédicateurs ont, eux également, lancé des fetwas dangereuses causant une fitna dans certains pays, tout en épargnant d’autres. Comme si ces «hommes de foi» émettaient des fetwas sur commande ou «à la tête du client».

Il y a quelques jours, un prédicateur saoudien a été condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière  pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans, ont rapporté samedi dans un communiqué trois militantes saoudiennes des droits de l’homme.

Il s’agit d’un scandale qui s’ajoute à l’horreur. Ce prédicateur saoudien a commis cette horreur le 25 décembre 2011, en violant sa fille,  la petite Lama, hospitalisée le 25 décembre 2011 avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlure et un ongle arraché. La victime succombera à ses blessures le 22 octobre 2012.

La mère, qui était divorcée et n’avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l’hospitalisation, et une assistante sociale ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels, selon les trois militantes saoudiennes des droits de l’homme.

Le 26 janvier, l’accusé a été condamné à verser une compensation financière à la mère, appelée «prix du sang», dans la jurisprudence saoudienne, basée sur une lecture wahhabite de la charia (loi islamique), et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive, selon les militantes.

Dans un entretien pour une chaîne de télévision, la mère de la petite Lama signale avoir, à plusieurs reprises, demandé des comptes à son ex-mari, sur les raisons de son comportement avec sa fille, et n’avait eu de réponse que «des rires et des railleries». Selon elle, il se permettait une telle barbarie, parce qu’il se savait jouissant d’impunité.

Le voile à 2 ans !
Un autre prédicateur saoudien a préconisé de voiler intégralement les fillettes à partir de l’âge de deux ans pour éviter le harcèlement sexuel, s’attirant des protestations dans la presse et sur les réseaux sociaux. Lui, également, ne manquera pas d’apporter de l’eau au moulin des islamophobes, déformant davantage l’image de l’Islam, religion de paix et de tolérance.

C’est lors d’une intervention sur la chaîne d’émissions religieuses Al-Majd, que cheikh Abdallah Al-Daoud a estimé qu’il fallait «imposer le hijab (voile) aux fillettes à partir de deux ans», ajoutant qu’il fallait prendre exemple sur «les pays du sud-est asiatique», a-t-il été rapporté.
A noter que selon la religion musulmane, les filles doivent porter le voile couvrant les cheveux à partir de la puberté, et aucun texte dans le Coran n’évoque l’âge de deux ans.

«Si la fillette peut susciter un certain désir, ses parents doivent lui couvrir le visage et lui imposer le voile (…) pour ne pas tenter les pervers», a estimé le prédicateur. «La fillette peut tenter les agresseurs sans le savoir», a-t-il encore dit, déplorant le grand nombre de cas d’agressions et de viols d’enfants dans le royaume. Pour lui, donc, la solution serait de mettre le voile aux fillettes dès l’âge de deux ans, pour mettre fin à ces agressions.

Source Le Temps Mounir Abi

Le Pèlerin


Le manteau blanc continue de couvrir le centre et l'est de l’Algérie - Les couches de neige ont atteint 50 centimètres

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Pénuries et routes coupées à la circulation

001111 Bejaia sous la neige (6)

Le manteau blanc continue de couvrir le centre et l'est du pays, depuis quatre jours. L'amoncellement des neiges, s'entassant pour former des couches gigantesques, atteignant les 50 centimètres dans certaines régions, paralyse maintes activités notamment en hautes montagnes, ainsi que dans les régions enclavées.

Selon un BMS émis par météo Algérie, le manteau de neige est prévu à hauteur de 400 mètres. La vague de froid persistera jusqu'à aujourd'hui.

Comme à l'accoutumée, intempérie est synonyme de pénurie en Algérie, notamment en denrées alimentaires et en gaz, pour les villages non raccordés au réseau de distribution de gaz naturel, dont le nombre est ahurissant.

Les tronçons routiers bloqués, l'acheminement des villages en produits de consommation, revient à être considéré mission impossible. L'infime poignée des commerçants en possession de voitures tout terrain, arrivent à se ravitailler, mais saisissent l'occasion pour se remplir les poches au détriment des autres.

Ces commerçants "opportunistes" poussent les citoyens à payer les produits en double, voire, triple, apprend-on. Les péripéties du mauvais sont indénombrables : chaussées obstruées, accidents de la circulation, patelins isolés, coupures d'eau et d'électricité… ce qui n'est pas sans retombées néfastes sur l'activité du citoyen et met en état d'alerte les éléments de la protection civile appelés à redoubler d'efforts.

A cet égard, plusieurs wilayas du pays sont paralysées, à savoir Bordj Bou-Arréridj, Oum El-Bouaghi, Alger, Souk Ahras, Tizi Ouzou, Guelma, El-Tarf, Jijel, Sétif…Plusieurs axes routiers ont été ainsi coupés à la circulation à Alger et au niveau des autres wilayas depuis avant-hier, apprend-on auprès des services de la Gendarmerie nationale. L'on signale également, plusieurs personnes contraintes de rester à bord de leurs véhicules, à cause des immenses couches de neige qui ont enseveli les chaussées, appelant les services de la Gendarmerie à intervenir pour les secourir, notamment à Oum El-Bouaghi et Bordj Bou-Arréridj. Ainsi, une trentaine de véhicules et de camions ont été dégagés par la protection civile à travers les deux wilayas, préalablement citées, et une quarantaine de personnes ont été secourues.

Quant à Souk Ahras, plusieurs hameaux ont été isolés depuis jeudi passé, à cause de la fermeture de plusieurs axes routiers, où l'épaisseur de la neige avait atteint les 30 centimètres.        

La route nationale 15 reliant Bouira à celle de Tizi-Ouzou, a été coupée à la circulation au niveau du col de Tirourda, commune d'Aghbalou, à cause de l'amoncellement de neige.

Le même constat est fait au niveau de la RN 30 reliant Bouira à Tizi-Ouzou, au lieu dit Tizi N'Koulen, la RN 33 entre Bouira et Tizi Ouzou, à Tikjda, et la RN 33 bis reliant Bouira à Tizi Ouzou, à hauteur du village Alouane.

La neige a également coupé la circulation sur la RN 62 reliant Bouira et Médéa, au lieudit El Moudjana (commune de Dechmia). 

La RN 64 reliant Médéa à celle de Blida, a été coupée vendredi, par la neige sur une distance de 20 km dans la circonscription communale de Baata. Mais rouverte à la circulation depuis hier matin. Selon le directeur des Travaux publics, Nourredine Boubaa, le trafic routier sur le réseau secondaire de la wilaya de Médéa, qui a connu de fortes perturbations depuis le début des intempéries, s'est ''nettement amélioré'' suite aux efforts déployés sur le terrain par les équipes de déneigement.

Pareille situation à Sétif où la neige a bloqué la circulation automobile au niveau de la RN 76, la reliant à la wilaya de Bordj Bou-Arréridj à hauteur du village El-Hadj, la RN 75 reliant cette wilaya à celle de Béjaïa, sur une distance de 7 km, dans la circonscription communale de Tala-Ifacène, la RN 09 reliant Sétif à Béjaïa au niveau du Djebel El Assel, la RN 09B reliant Sétif à Béjaïa sur une distance de 3 km dans la circonscription communale d'Ouled-Addouane. A Mascara, le RN 97 reliant Chorfa à Aïn-Adden (Sidi-Bel-Abbes), a également été coupée, à hauteur du pont Tichatouine (village Rehailia), à cause de l'inondation de la chaussée.

Par ailleurs, plus de 300 engins, dont 25 chasse-neiges, ont été engagés samedi par la direction des Travaux publics de la wilaya de Tizi-Ouzou, pour le déblaiement des routes obstruées par la neige, qui continue de s'abattre sur la région, apprend-t-on auprès de la cellule de crise mise en place, pour faire face aux intempéries. "Ces moyens de déneigement ont été déployés à travers tout le réseau routier de la wilaya, d'une consistance de plus de 4 000 km", a indiqué à l'APS, le directeur des Travaux publics, Nait Kaci, précisant que la "priorité" est donnée, au titre de ce plan, incluant plusieurs modules, au dégagement des routes nationales, et autres axes stratégiques menant vers les structures sanitaires et autres centres d'approvisionnement en produits de base, dont notamment le gaz butane, objet d'une forte demande en ces moments de rigueur hivernale.

Source Les Débats Kahina Sameur

Le Pèlerin

Algérie - Tlemcen / Tourisme

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Les stations thermales font leur mue

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Démarche - La direction du tourisme et de l’artisanat œuvre à la réhabilitation d'anciennes stations thermales et de sources naturelles.

Pour promouvoir le tourisme thermal qui connaît un regain d'activité en période hivernale, un riche programme a été établi pour l’année 2013.
Selon l’inspecteur du tourisme à la direction du secteur, ce programme touche, en premier lieu, la station de Sidi Abdelli dans la daïra de Bensekrane dont les structures d’accueil sont dans un état de vétusté avancée, indiquant que les études techniques seront lancées dans les prochains jours pour restaurer et réhabiliter le bassin collectif, les baignoires individuelles et les habitations y afférentes pour améliorer l’accueil et relancer l’activité de cette station.
La deuxième station, concernée par les travaux d’aménagement et de réhabilitation, est celle de Chiguer, proche de la ville de Maghnia, qui est quasiment dépourvue de structures d’accueil et d’équipements pour l'exploitation de ses eaux thermales ayant des vertus thérapeutiques.
Une fois réaménagées, ces deux stations contribueront à réduire la tension sur Hammam Boughrara qui a fait l'objet, ces dernières années, de travaux de réhabilitation et de modernisation de ses équipements médicaux et thérapeutiques.
Cette station est dotée d'une capacité d’accueil de 180 lits offerts pour 30 chambres, 14 bungalows et 16 logements, ainsi qu’un restaurant servant 200 repas par jour, une cafétéria et des espaces de loisirs et de repos. En matière thérapeutique, la station de Hammam Boughrara abrite une clinique, des espaces destinés aux séances de massage et de cure thermale d'une capacité de 160 séances par jour.
Par ailleurs, la wilaya dispose de plusieurs sources thermales qui sont toujours à l’état pur nécessitant une exploitation adéquate, selon le programme national de relance du tourisme thermal, a ajouté le même responsable, annonçant qu'il sera procédé à des études sur la possibilité d’exploiter ces sources en matière de tourisme. Parmi ces sources, figurent les sites de Sidi Belkheir de Maghnia et Ain El Hammam (6 km de la ville de Sebdou) d'un grand débit d'eau à une température de 25 degrés. Cette eau est riche en bicarbonate et en magnésium. Les deux sources «Sidi Raho», à l’ouest de la ville de Hennaya, Sidi Berkani, à Ouled Mimoune, se distinguent par une température de leur eau variant entre 25 et 30 degrés, outre la source «Tahmamit» à Ouzidane dans la daïra de Chetouane, lieu de divertissement et de cure exploité de façon traditionnelle.

Source Infosoir R.N. / AFP

Le Pèlerin

L’Algérie doit investir davantage et mieux «dans les cerveaux»

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L’économiste Abdelhak Lamiri appelle à réorienter le cap

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Investir davantage et mieux dans le développement des cerveaux. C’est ce que prône l’économiste Abdelhak Lamiri, appelant à réorienter le cap en matière d’utilisation des compétences et de développement managérial. 
Le président de l’Institut international de management (INSIM, privé) qui intervenait à l’ouverture, hier à l’hôtel El Aurassi, de la 2e édition du Salon de l’embauche, a tenu à rétablir la vérité concernant le développement des ressources humaines, des «cerveaux», condition sine qua non de toute compétitivité et «facteur- clé du succès d’une entreprise, d’un pays». Certes, 4,5% de la richesse nationale est consacrée au développement humain, indique l’écononomiste qui constate cependant que le «recyclage» des compétences, leur requalification n’attirent que «0,3%» de la valeur ajoutée créée dans le pays. A contrario, les dépenses consacrées dans le monde au développement des compétences représentent plus de 5%, voire plus de 8% du PIB tandis que le recyclage y atteint des taux de l’ordre de 17% et plus. Notant, du point de vue quantitatif, que les dépenses sont importantes, le président de l’INSIM observe toutefois que l’Algérie est «très en retard» en termes qualitatifs et que l’on «est en train de former des ressources humaines trop insuffisantes ». Ainsi, le ratio de l’Algérie est de 18 contre des niveaux de 35 pour la Tunisie, 182 pour la Turquie et 255 pour la Corée du Sud, selon une étude internationale (INSEAD). Or, dans le contexte où la productivité demeure faible, avec 6,2 dollars produits en une heure de travail en Algérie contre 38 en Corée et 62 en Allemagne notamment, l’effet multiplicateur de l’économie est de 0,3 en Algérie contre 3,5 ailleurs et que le taux d’utilisation des capacités représente seulement 45 à 55% avec un taux de perte hors hydrocarbures de 90 milliards de dollars et que le tissu entrepreneurial compte seulement 620 000 PME, la gageure peut être perçue comme totalement insurmontable. Ce que l’économiste Abdelhak Lamiri réfute, en arguant que l’Algérie peut effectuer «un rattrapage» et suivre les exemples de la Chine ou de la Corée du Sud. A charge cependant de vouloir ce rattrapage, libérer les initiatives, miser effectivement, mieux et davantage sur le développement des compétences et le recyclage de celles qualifiées. Mais aussi d’améliorer la gouvernance en termes de management, assurer une mise en cohérence institutionnelle et d’ordre organisationnel et de planification. Appelant à «réorienter» le cap, le P-dg de l’INSIM estime ainsi que les investissements consentis au titre du développement infrastructurel durant la décade écoulée (plus de 400 milliards de dollars) auraient pu ou pourraient être consentis, dans une large mesure (à 60 à 70%), au profit de la modernisation des ressources humaines. Organisée par l’INSIM, à l’initiative des étudiants, la seconde édition du Salon de l’embauche a été marquée, hier, par des entretiens entre quelque 300 demandeurs d’emploi et des responsables du recrutement et des ressources humaines d’une cinquantaine d’entreprises nationales et internationales. Une occasion pour améliorer l’employabilité des compétences algériennes, d’autant que plus de 71% des candidats inscrits lors de la 1re édition de ce salon, organisée le 14 janvier 2012, ont pu être recrutés par les 43 entreprises participantes. 

Source Le Soir d’Algérie Chérif Bennaceur

Le Pèlerin

Algérie - Taux d'analphabétisme - La controverse des chiffres

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De 4,5 millions d'analphabètes annoncés officiellement, on est presque à plus de 9 millions.

algerie enseignement

 

Le taux d'analphabétisme en Algérie, actuellement est estimé à moins de 20%, et sera réduit de moitié à l'échéance 2015, a déclaré la présidente de l'Association nationale de lutte contre l'analphabétisme, Mme Aïcha Barki.
«L'Algérie est aujourd'hui armée de moyens suffisants pour réduire de moitié le taux d'analphabétisme actuel d'ici 2015», a affirmé Mme Barki dans son intervention à la deuxième journée de la 18e édition de la Conférence de l'Association des Lions clubs d'Afrique, dénommée «All Africa».
Une enveloppe de 53 milliards de dinars a été mobilisée dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre l'analphabétisme (2007-2015). La présidente de Iqraa a rappelé par la même occasion que le taux d'analphabétisme en Algérie a été estimé à 22% d'après les statistiques de 2008, tandis qu'une étude récente menée dans le cadre des activités de son association révèle un taux actuel de 19,1%. Au registre historique, elle a évoqué le taux de 14% d'analphabétisme qui prévalait en 1830, alors qu'il s'est élevé à 90% au terme de la période coloniale en 1962.
Dans sa communication, Mme Barki a également mis en relief les actions accomplies par son association depuis sa création en 1990, et ce, a-t-elle souligné, en parfaite harmonie avec la stratégie des pouvoirs publics. «Inscrite dans l'enseignement démocratique, l'Algérie s'est à ce titre dotée d'une législation qui favorise l'accès à l'éducation tout en faisant de la scolarisation des enfants une obligation jusqu'à l'âge de 16 ans», a fait valoir la responsable de Iqraa. Depuis sa création, cette association a libéré de l'illettrisme plus de 1,5 million de personnes dont une majorité de femmes, et 3000 détenus à travers les établissements de rééducation. En outre, plus de 23.000 femmes ont été formées dans les différents ateliers mis sur pied par Iqraa pour leur permettre d'acquérir une activité professionnelle dans le cadre du programme AFIF «Alphabétisation, formation, intégration des femmes». Membre fondateur du réseau des ONG arabes basé en Egypte, l'association algérienne Iqraa a été récompensée à l'échelle internationale pour l'efficience de ses activités. Elle participe aux différents programmes nationaux de développement et compte plusieurs partenaires parmi les institutions et associations nationales ainsi que les agences onusiennes. La cérémonie d'ouverture de cette 18e édition de la Conférence de l'association des lions clubs d'Afrique a été présidée, jeudi, par la ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Mme Souad Bendjaballah. La ministre a déclaré à cette occasion que «depuis l'indépendance, la responsabilité sociale de l'Etat algérien a toujours été totalement engagée». Cette rencontre avait été précédée par l'attribution du prix «Compagnon de Melvin Jones» haute distinction portant le nom du fondateur de l'Association des Lions clubs au grand militant contre l'apartheid et ancien président sud-africain, Nelson Mandela.

Source L’Expression N. Krim

Le Pèlerin

Algérie - La Constitution algérienne est bien devenue l'Arlésienne

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Un provisoire à la vie dure

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Cela bruisse dans les coulisses où, peu à peu, on (re)parle de la révision de la loi fondamentale. La Constitution algérienne est bien devenue l'Arlésienne dont le leitmotiv réapparaît tous les quatre ans à la veille d'un nouveau mandat présidentiel. Cela a été le cas à l'automne 2008, ça le sera à nouveau en 2013, où la loi fondamentale, qui revient cycliquement au-devant de l'actualité politique nationale, subira un «lifting». Cela dénote l'incertitude et les hésitations où se trouvent des hommes qui, assurément, ne semblent pas pressés de fermer ce chapitre, pourtant vital pour la stabilité du pays, par l'établissement d'une loi fondamentale pérenne. Dans sa lettre de démission de la Constituante - élue le 20 septembre 1962, dont il assurait la présidence - le premier président du Gpra, Ferhat Abbas, a écrit: «Donner une Constitution à la République est un acte d'une extrême importance. Il requiert notre réflexion, notre sagesse. Après l'héroïque combat pour l'indépendance, c'est un autre combat qui s'impose à nous. Le peuple tout entier et, en premier lieu, ses représentants doivent faire preuve de lucidité et de courage. La loi du silence que nous nous sommes imposée durant les sept années de luttes, parce que l'adversaire était au milieu de nous, n'a plus sa raison d'être. Le silence doit être rompu.» Hélas, le silence n'a pas été rompu, il s'est en revanche appesanti dès lors que le «béni-oui-ouisme», réinventé, a fait école. La Constitution exemplaire que le défunt Ferhat Abbas appelait de ses voeux pour l'Algérie n'a finalement jamais vu le jour. «Aux anciens peuples colonisés, nous devons donner l'exemple de la maturité politique et de la cohésion. Nous devons leur donner l'image d'un peuple majeur qui gère sainement et démocratiquement ses affaires. Avec la Constitution qui est proposée, c'est toujours le provisoire qui dure, et aucun problème fondamental ne reçoit de solution valable», relève tristement le député de Sétif. Or, cinquante ans après l'indépendance il faut bien admettre que le provisoire dénoncé par l'ex-président de la Constituante, Ferhat Abbas, dure toujours. De fait, dès le 3 octobre 1963, le président Ben Bella donna un coup de canif au consensus national, en recourant à l'exercice des pleins pouvoirs (référence à l'article 59 de la Constitution de 63) court-circuitant le dialogue en gelant les activités de la jeune Assemblée nationale. Depuis, la loi fondamentale du pays - avec l'entracte du régime des ordonnances de juin 1965 à septembre 1976 - fut triturée de toutes les façons. La deuxième Constitution du pays (qui n'annonçait pas cependant la IIe République) fut approuvée par référendum en septembre 1976. Elle fut révisée et/ou amendée successivement en 1989, en 1996 (achèvement de la période de transition, 1992-1997) et donc en 2008. Mais tout cela est provisoire puisque la Loi fondamentale n'est pas encore au «top» et doit être améliorée. En fait, une Constitution qui organise les pouvoirs entre les différents segments de l'Etat, n'a d'utilité pérenne que dans la clarté de leur agencement et de leur exercice, en plus de l'indépendance de ces pouvoirs les uns par rapport aux autres. Or, si la Constitution actuellement en vigueur a permis des avancées dans le domaine des libertés et de la gouvernance, il n'en reste pas moins qu'elle renferme nombre de manques et d'ambiguïtés relevés par les juristes et les constitutionalistes, lesquels freinent la stabilité du pays en l'absence d'une véritable alternance de pouvoir, qui font que les textes fondamentaux survivraient aux hommes. Aussi, la question essentielle qu'il faut désormais poser, et qui reste à poser, est celle ayant trait à la caractéristique et à la nature du régime à instaurer, compte tenu des cinquante années d'expérience accumulée par le pays. C'est en fait un questionnement inévitable. Aussi, la question de l'amendement envisagé risque d'être dépassée si elle n'est pas posée en termes de pérennité d'un texte fondamental qui engage l'avenir de l'Algérie et des Algériens sur le long terme. Il faut seulement s'entendre sur ce que l'on veut pour ce pays, en lui élaborant des textes de loi qui ne soient ni ambigus ni facultatifs, qui ouvrent de vraies perspectives de développement pour l'Algérie.

Source L’Expression N.Krim

Le Pèlerin

Algérie - Un calcul de la pension de retraite conforme à la loi

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Algérie - Années du service national et calcul de la pension de retraite

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La non-prise en compte des années du service national dans le calcul de la pension de retraite, pour les départs à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge, continue de susciter la réaction de lecteurs. Nous tenons juste à préciser que la CNR n’a rien à voir avec le dispositif en place : elle ne fait qu’appliquer la loi. Seule la modification de cette dernière peut éventuellement satisfaire les revendications des retraités ou futurs retraités concernés. 
A la place de ces messieurs de la direction générale de la CNR, qui se cachent devant un rigorisme juridique contestable et taillé en pièces par les magistrats de la Cour suprême, pour refuser les années passées au service national à des milliers de travailleurs qui ont donné avec amour et abnégation des moments précieux de leur jeunesse à leur pays, j'aurai tout simplement honte, car leur acharnement ne se justifie pas, et les enjeux pour la CNR ne sont pas vitaux, l'Etat ayant, par ailleurs, réservé une part de la fiscalité pétrolière pour renflouer sa caisse. Il existe bel et bien de nombreux arrêts de la Cour suprême qui ont invalidé la démarche de la CNR, et les magistrats y ont bel et bien invalidé la démarche de cette caisse. Il y a bien eu gain de cause dans ce domaine de certains retraités injustement lésés et certaines agences de wilayas ont obtempéré aux injonctions de la justice. Donner l'exemple de la cassation contre un arrêt de la cour d'Adrar, qui aurait été invalidé par la Cour suprême, sans en expliciter les attendus, relèverait de la manipulation, et il me paraît peu probable que la Cour suprême puisse se déjuger sur cette question, d'une affaire à une autre, autrement dit, il y aurait une justice à deux vitesses !
Lever cette restriction 
Enfin, les gestionnaires de la CNR doivent bien comprendre que ce sont les cotisations de ces travailleurs malmenés à la fin de leur vie par une interprétation restrictive de la loi sur la retraite proportionnelle qui ont permis le versement de leurs salaires, tout comme le permettent les cotisations de ceux qui travaillent encore et cotisent, et qui peutêtre un jour se verront amputés de leurs droits en matière de retraite. Aussi, et à ce titre, une gestion juste et honnête du système de retraite proportionnelle aurait pu déboucher sur une initiative de lever cette restriction de façon claire et sans équivoque, aux lieu et place d'une tergiversation sur le contenu de la loi suscitée. 
Source Le Soir d’Algérie Ahcène Kaghouche

Le Pèlerin

Algérie - “La démocratie ne se fera pas sans les femmes”

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Selon Djemila Benhabib écrivaine et essayiste

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L’auteur vient de publier aux éditions Koukou (Janvier 2013), “L’automne des femmes arabes, Chronique du Caire et de Tunis”. L’essai s’inscrit dans les prolongements de ces précédents livres, notamment “Ma vie à contre Coran” et “les Soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident”
L’écrivaine et essayiste, Djemila Benhabib, a animé, samedi dernier, un café littéraire ayant pour thème
: “Les femmes dans les révolutions arabes.” La thématique n’a pas été choisie au hasard par les animateurs du Café littéraire de Béjaïa. L’auteur vient de publier aux éditions Koukou (Janvier 2013), “L’automne des femmes arabes, Chronique du Caire et de Tunis”, une démarche intellectuelle à laquelle tient Djemila Benhabib: “C’est pourquoi je publie aussi mes livres en Algérie. D’autant que j’ai trouvé un éditeur aussi fou que moi, en la personne d’Arezki Aït-Larbi.” L’essai s’inscrit dans les prolongements de ses précédents livres, “Ma vie à contre Coran” et “Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident”, publiés toujours chez le même éditeur. Ce qui a valu, a-t-on dénoncé, la déprogrammation de la rencontre, prévue initialement à la maison de la Culture de Béjaïa vers la résidence universitaire Aamriw (ex-ITE) et son organisation en collaboration avec les Collectif culturel Ithren. L’amphithéâtre s’est révélé d’ailleurs exigu pour y contenir un public particulièrement attentif et tout ouïe avec l’argumentaire développé durant plus de deux heures par l’auteure de “Ma vie à contre Coran”. 
Sur “L’automne des femmes arabes”, Djemila Benhabib a affirmé qu’elle a effectué plusieurs séjours au Caire et à Tunis, - soit près de “trois mois entre les deux capitales et Paris”-, avant d’entreprendre la rédaction de son essai
; dans l’introduction, elle a reconnu que ces “sauts” ont été trop brefs d’où le recours à Bernard Guetta, journaliste et spécialiste de géopolitique, pour se justifier, le chroniqueur de politique internationale sur France Inter estime que “quelques jours ou même quelques heures suffisent à faire la différence entre une analyse abstraite et le ressenti des choses vues et entendues.” L’observation de l’auteure, diplômée en sciences politiques et en droit international, est justifiée sans doute par le fait que le rythme des publications à propos des événements récents, de ce qu’on appelle “les révolutions arabes” ou “Printemps arabe”, est particulièrement soutenu. Pourquoi alors infliger au lecteur un dossier ou un essai de plus? Mais son travail est intéressant dans le sens où: un, l’auteure est persuadée que le prisme de la situation des femmes – à travers lequel elle a abordé le sujet - permet de déterminer le succès ou l’échec des révolutions; deux, l’expérience algérienne dont le pays n’est pas sorti tout à fait indemne. Une contre-révolution, menée par les islamistes et autres forces conservatrices, a eu raison des acquis d’octobre 1988; plus grave encore, les autres peuples en lutte en terre d’islam ne semblent pas avoir suffisamment intégré dans leurs analyses cette expérience algérienne alors qu’elle devrait leur permettre d’en tirer les enseignements et faire l’économie de décennies de deuils, de destruction et de traumatismes. Aux termes de son travail de terrain, de ses analyses, elle a abouti à la conclusion suivante: près de deux années après le début du “Printemps arabe”, les acquis des femmes n’ont jamais semblé aussi fragiles. “Deux dictateurs sont tombés, mais leurs système demeurent largement intacts et les partis islamistes se sont imposés par les urnes. L’éclat des révoltes légitimes des peuples est déjà assombri par le surgissement des contre-révolutionnaires.” 
Et pour échapper à cette absurdité, Djemila Benhabib, qui appelle les intellectuels et la société civile égyptienne et tunisienne à méditer longuement l’expérience algérienne – du moins pour que les victimes de cette tragédie ne soient pas mortes pour rien et pour éviter aux peuples, tunisien et égyptien, de connaître cette descente en enfer – assure qu’une troisième voie est possible. C’est celle de la démocratie véritable, un projet fondé sur l’espoir d’une vision sociétale. Mais c’est un combat duquel on ne pourrait soustraire les femmes, bien au contraire. Non seulement elles doivent y prendre une part active, elles doivent en être la locomotive. “Car la démocratie ne se fera sans les femmes”, a-t-elle conclu sous les applaudissements du public.

Source Liberté Ouyougoute M.

Le Pèlerin

 


Algérie - Affaire Sonatrach-Eni-Saipem

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De hautes personnalités seraient impliquées

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L’affaire Sonatrach, dont l’instruction a été achevée par le tribunal de Sidi M’hamed près la cour d’Alger il y a près d’un mois et qui est actuellement au niveau de la Cour suprême, «n’est en réalité que l’arbre qui cache la forêt».

C’est ainsi qu’une source judiciaire a qualifié le dossier Sonatrach 2 évoqué par le procureur général près la cour d’Alger, dans un communiqué diffusé tard dans la journée de dimanche dernier. Celui-ci informait l’opinion publique «par le biais de réquisitions supplétives» avoir requis le juge d’instruction de «l’élargissement du champ des investigations aux nouveaux faits rapportés» par la presse.

En fait, nos interlocuteurs expliquent qu’en octobre 2012, une nouvelle information judiciaire avait été ouverte au niveau du pôle pénal spécialisé près le tribunal de Sidi M’hamed, à la suite des révélations contenues dans les réponses des commissions rogatoires délivrées par le parquet d’Alger dans le cadre de la première affaire Sonatrach. «La commission rogatoire a mis en relief de nouvelles révélations sur des personnalités liées à Sonatrach. Parmi elles Chakib Khelil, Rédha Hamch (son homme de confiance et ex-directeur de cabinet Mohamed Méziane, PDG de Sonatrach), ainsi que Chawki Rahal (ancien vice-président chargé de la commercialisation). Un nouveau juge a été chargé de mener l’instruction.

L’enquête ouverte par le parquet de Milan a concerné le dossier Saipem, mais ses résultats ont touché plusieurs personnes parmi lesquelles certaines ont été citées dans l’enquête du parquet de Milan, en Italie. Au départ, à la fin de l’année écoulée, ce dernier s’était intéressé à des personnalités italiennes, notamment des cadres dirigeants de Saipem et de la société mère ENI, soupçonnés de corruption. Mais les investigations ont fait état de liens avérés avec des personnalités algériennes qui étaient en poste au moment des faits. Il est donc tout à fait normal que le parquet d’Alger requière l’élargissement de la nouvelle enquête à ces personnes (personnalités)», révèle notre source. Selon elle, «une commission rogatoire va être incessamment délivrée par le juge d’instruction en charge de la nouvelle affaire au parquet de Milan».
Une convention d’entraide judiciaire algéro-italienne existe depuis longtemps et la coopération entre les deux justices «a de tout temps été fructueuse», souligne notre source. «Le juge du pôle judiciaire pénal de Sidi M’hamed et le parquet de Milan, en Italie, vont travailler en concertation pour élucider toutes ces transactions douteuses liées à la corruption, au trafic d’influence et au blanchiment», déclare notre interlocuteur.

Sur le lien que pourrait avoir cette affaire avec celle dont l’instruction a été clôturée il y a près d’un mois, notre source précise : «L’instruction de ce dossier a été clôturée et l’affaire est actuellement au niveau de la Cour suprême en raison des pourvois en cassation introduits par certains prévenus, dont Saipem en tant que personne morale, contre l’arrêt de la chambre d’accusation qui a criminalisé les faits. Elle ne peut donc revenir en arrière. C’est plutôt le nouveau dossier ouvert au niveau du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed qui a pris les devants en octobre 2012, en ouvrant une information judiciaire sur la base de révélations sur des présumés faits de corruption contenus dans les réponses des commissions rogatoires. Cette nouvelle instruction judiciaire va donc être élargie aux autres faits mis en lumière par l’enquête du parquet de Milan. Il est donc certain que les résultats de la commission rogatoire que le juge devra délivrer incessamment au juge milanais feront l’effet d’un séisme», conclut notre interlocuteur.

Un député veut avoir des éclaircissements

Le scandale des pots-de-vin versés par les dirigeants d’entreprises italiennes à des responsables algériens suscite les interrogations de députés algériens. Le député du Front de la justice et du développement, Lakhdar Ben Khelaf, a ainsi adressé une question au ministre algérien de l’Energie et des Mines pour connaître les mesures prises par son département contre les accusés concernés par ce dossier et si la justice algérienne prendra les dispositions qu’elle juge nécessaires contre ceux dont la responsabilité a été prouvée.

«La justice italienne a entamé une enquête dans les affaires des responsables des entreprises italiennes Saipem et ENI qui ont versé des pots-de-vin pour décrocher des marchés d’hydrocarbures estimés à 11,3 milliards de dollars, souligne Lakhdar Ben Khelaf. Toutes ces informations que la justice italienne traite sont considérées comme un complot contre l’Algérie dans la mesure où les personnes censées préserver le pain des Algériens ont failli à leur mission en pillant les richesses du pays que personne ne voit, sauf sous forme de chiffres représentant les projets ratés ou les montants de pots-de-vin qui alimentent les pages de journaux et les discussions outre-Méditerranée.»

Sachant, dit-il, que «les responsables des entreprises italiennes accusés de versement aux responsables algériens de pots-de-vin estimés à 256 millions de dollars ont été appelés à démissionner pour que cela n’ait pas d’influence sur le cours de l’enquête, nous voulons savoir quelles mesures a prises le ministère de l’Energie et des Mines contre les accusés concernés par ce dossier. Est-ce que la justice algérienne a été instruite pour diligenter une enquête et prendre les dispositions qu’elle juge nécessaires contre ceux dont la responsabilité a été prouvée pour que ce genre de pratiques ne ce reproduisent plus en Algérie, car elles menacent la source de revenus de tous les Algériens ?»

Amel B.

Les explications des juristes

Après investigation, le juge auditionnera les concernés

Dans un communiqué rendu public dimanche, le parquet général près la cour d’Alger a décidé d’ouvrir une information judiciaire à l’encontre de personnalités algériennes. Via ce communiqué, le parquet général informe l’opinion publique que les faits révélés par certains quotidiens nationaux et étrangers sont en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle spécialisé de Sidi M’hamed dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2.

Le parquet de la République près cette même juridiction a, le 10 février 2013, par le biais de réquisitions supplétives, requis le juge d’instruction en charge du dossier de l’élargissement du champ des investigations à ces faits nouveaux.

Pour certains hommes de loi, le communiqué du parquet général reste incomplet car il ne donne aucune indication ou éclaircissement sur le contenu de l’information judiciaire ni sur l’information judiciaire initiale. «Le parquet évoque des réquisitions supplétives, c’est-à-dire des éléments additifs qui supposent l’ouverture d’une information judiciaire. A travers ces réquisitions, nous devinons de qui il s’agit. Toutefois, nous ignorons tout de l’information initiale ; quelles sont les personnes concernées et qui est en charge du dossier ?», explique maître K. B.

Plus explicite, maître Noureddine Benissad pense que, dans cette affaire, le juge d’instruction est tenu de vérifier les informations données par aussi bien la presse italienne qu’algérienne et d’auditionner par la suite les personnes citées avant d’aller vers un procès. Cet avocat est persuadé que les autorités judiciaires italiennes vont contribuer dans cette affaire en livrant aux Algériens les informations en leur possession : «Pour l’heure, nous ignorons sur quoi portent les réquisitions supplétives du parquet général.

A mon sens, il ne s’agit pas d’une deuxième affaire, mais plutôt de l’élargissement des investigations (c’est-à-dire élargir l’information judiciaire à d’autres personnes morales ou physiques citées par la presse, d’où l’expression réquisitions supplétives), sur un dossier déjà ouvert au niveau des juges du pôle spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed.» Me Benissad fait remarquer qu’il s’agit là d’une enquête que va mener le juge d’instruction, mais cadrée par les réquisitions supplétives.

Cependant, les juristes, en se référant au code de procédure pénale, rappellent que l’instruction est censée être secrète et que les actes du juge ne doivent pas être étalés sur la place publique… A la question de savoir si le juge ira jusqu’au bout, c’est-à-dire procéder à la convocation des personnes citées par les médias, Me Benissad est affirmatif : «Le juge d’instruction va au préalable vérifier les faits nouveaux rapportés par la presse.

Par la suite, il peut auditionner toutes les personnes citées dans les médias et d’autres personnes qui peuvent apparaître à l’occasion de cette instruction. Dans le cas contraire, ce sera l’impartialité de la justice qui accusera un coup.» Toutefois, Me Benissad a précisé qu’en vertu de la Constitution algérienne et des conventions internationales relatives aux droits de l’homme, tout accusé est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable…

Nabila A.

Source El Watan Salima Tlemçani

Le Pèlerin

Union Européenne en Algérie

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"La culture, c'est d'abord les échanges humains"

festival cultuel europeen alger

Festival cultuel européen Alger

 

Au volet patrimoine, l'aide de l'UE est assez conséquente puisque le montant du budget alloué à ce secteur est estimé à 24 millions d'euros.

Partager les expériences dans un bon rapport de politique de voisinage, au-delà des échanges économiques et commerciaux, tel est le credo que s'est assigné l'Union européenne comme l'a bien expliqué, avant-hier, lors d'un déjeuner informel avec la presse, le nouvel ambassadeur, chef de délégation de l'UE à Alger, M.Marek Skolil, installé, il y a à peine cinq mois en Algérie, après le départ en Tunisie de Mme Laura Baeza. Affermir des liens de rapprochement et de coopération avec le Maghreb de façon générale et l'Algérie de manière particulière a été au menu du débat avec la presse.
Au volet culturel, «nous avons des projets qui se sont développés depuis quelques années», a déclaré M.Skolil, tout en se félicitant de l'expo de photos algéro-européenne qu'il a vue à Bruxelles au Parlement européen. Il révélera que la prochaine rencontre des écrivains euroméditerranéens, en mars, se déroulera sous le thème «La littérature et l'évasion». «Des écrivains vont venir pour discuter et laisser des traces de leur réflexion.» Et d'affirmer enthousiaste: «Ce que j'ai vu lors de mon arrivée, c'est très positif. Nous allons voir dans quelle mesure nous allons organiser le festival culturel qui est une tradition de longue date, au mois de mai. Nous pensons revenir à une formule qui a été pendant quelques années abandonnée. Pour le festival du film qui a été interrompu, si on sent qu'il y a des partenaires et des pays membres volontaires qui veulent participer, on le reconduira cette année.» Et de rajouter: «Il ne faut pas oublier que la coopération culturelle, à proprement parler, est portée par les pays membres avec le soutien de l'Union européenne.
Il faut quand même revenir aux relations bilatérales entre les pays et que nous essayons occasionnellement, en partie, de fédérer, coordonner. Parce que ce n'est pas notre rôle premier, nous n'avons pas une mission de représenter l'Union européenne dans le domaine culturel. Cela n'existe pas.» En clair, M. Marek Skolil explique la démarche de l'Union européenne: «Pour nous, les projets et le dialogue culturel ce sont avant tout une question d'échange public, de diplômes, ce qu'on appelle «la diplomatie publique», c'est-à-dire pouvoir travailler aussi sur ce volet en dehors des salles de gouvernement, de mettre au maximum ensemble des citoyens.
Cela se passe à ce niveau-là. Pour nous, la culture fait partie de ces échanges humains dont les échanges universitaires entre enseignants, étudiants, lesquels sont financés par l'Union européenne.» Notons que l'Union européenne jouit de trois fonds d'aide au service des pays du pourtour de la Méditerranée, donc l'Algérie peut en bénéficier. Il s'agit de trois programmes distincts: Euromed Héritage, Euromed audiovisuel et un troisième volet qui concerne le patrimoine. Ce dernier est un projet conséquent en termes de budget mobilisé.
Or, confie M.Marek Skolil, chef de délégation de l'UE à Alger: «Certains critiquent notre aide en disant est-ce vraiment l'urgence? Nous avons proposé ce projet, nous l'avons soutenu et Mme Katerine Ashton, représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Sécurité, vice-présidente de l'Union européenne (Ndlr), a signé la convention.
C'est peut-être un programme culturel, mais ça va beaucoup plus loin. C'est véritablement un programme de développement, il ne s'agit pas seulement de contribuer à la sauvegarde du patrimoine algérien qui est très vaste et riche, il y a un volet qui contribue au développement social de la région. Un programme décentralisé...» En effet, nous apprend-on, l'aide au programme est de l'ordre de 24 millions dont 21 millions et demi d'euros accordés par l'Union européenne. Une somme qui se traduit sur le terrain par les travaux, les fournitures, les services en termes d'identification de tout le patrimoine de l'Algérie. Ce programme vient de commencer.
On espère beaucoup de ce volet, surtout dans le cadre de la formation des jeunes dans les métiers de la construction artisanale, ces métiers qui sont laissés à l'écart dans la construction algérienne, nous a-t-on fait savoir. Quand on sait dans quel état de dégradation est la Casbah, on se dit que l'aide de l'Union européenne ne peut être que la bienvenue dans ce cas de laxisme flagrant dont font preuve les responsables concernés.

Source L’Expression O. Hind

Le Pèlerin

 

 

Politique de Voisinage entre l’Algérie et l’UE

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L'UE attend le signal d'Alger

algrie-UE

 

Notre source rassure que l'Union européenne est tout à fait prête pour entamer les discussions et dégager une feuille de route sur cette politique de voisinage.

L'Union européenne veut accélérer les discussions sur la politique de voisinage avec l'Algérie. «L'Algérie a exprimé son intérêt pour la politique de voisinage mais nous n'avons pas dégagé un plan d'action», a affirmé une source diplomatique proche de Bruxelles. Les discussions sur la politique de voisinage sont lancées depuis le dernier Conseil d'association tenu en 2012.
Notre source rassure que l'Union européenne est tout à fait prête à entamer les discussions et dégager une feuille de route sur cette politique de voisinage. Or, du côté d'Alger, rien n'est encore programmé. S'agit-il d'un manque de volonté politique chez nos responsables? Très prudent et mesurant ses propos, ce diplomate n'a pas été affirmatif. «Je ne comprends pas pourquoi ce retard» a-t-il dit en précisant toutefois que l'Algérie a pris tout son temps pour réfléchir à cette politique de voisinage. Contrairement au Maroc et à la Tunisie, l'Algérie n'a pas accéléré le pas pour adhérer à cette démarche. Une position qui n'a pas plu évidemment, à Bruxelles.
L'Union européenne attend jusqu'à présent une réponse du gouvernement algérien. Notre source explique ce retard par l'agenda chargé du gouvernement. «Il y a actuellement un mouvement intense de déplacements des responsables étrangers en Algérie nous attendons que les choses se calment», a-t-il soutenu.
Et d'ajouter: «Nous espérons pouvoir lancer les discussions durant le premier semestre de l'année en cours.»
Selon lui, lors du dernier Conseil d'association, il a été convenu que le prochain round des discussions se déroulera au printemps.
En attendant ce rendez-vous, la représentation de la Commission européenne à Alger multiplie ses contacts sur le terrain. «Nous avons rencontré le représentant du Cnes et travaillons sur une rencontre où toutes les organisations et les représentants de la société seront conviés à s'exprimer librement», a indiqué notre source.
Dans la nouvelle approche concernant la politique de voisinage, l'UE apporte une aide accrue aux partenaires qui s'emploient à approfondir la démocratie, à former des partis d'opposition, consacrer l'indépendance de la justice ainsi que garantir les droits de l'homme et civils. Comme elle assure également le soutien au développement d'une économie solidaire. Notre source admet que la libre circulation des personnes pose un gros problème tout en précisant que le taux de refus des visas pour les Algériens a sensiblement baissé ces dernières années. Sur le plan des investissements prévus dans l'Accord d'association, notre interlocuteur reconnaît ouvertement la faiblesse des investissements européens en Algérie. «On a quelques retards à rattraper sur le plan des investissements dans le cadre de l'Accord d'association», a-t-il avoué. Lors de l'évaluation de l'Accord d'association avec l'UE, l'Algérie a clairement affiché son mécontentement sur la faiblesse des investissements européens en Algérie.
L'Algérie refuse d'être un marché pour les produits européens. Sur ce point, notre source a défendu ledit accord conclu depuis septembre 2005 avec l'Algérie.
Ce dernier refuse que cet accord soit réduit uniquement à l'aspect commercial. «Ce que nous faisons va au-delà des échanges commerciaux C'est le dialogue politique et le partage des expériences avec des outils de coopération», a-t-il soutenu. Sur un autre volet, à savoir la possibilité d'une intégration maghrébine dans un contexte marqué par la guerre au Mali et l'instabilité en Tunisie, notre source reconnaît que la situation est compliquée. «Il s'agit d'un défi à relever à travers le rapprochement et le dialogue», a-t-il conclu.

Source L’Expression Nadia Benakli

Le Pèlerin

Alger et Washington se penchent sur cette question

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Des armes nucléaires à nos frontières?

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Existe-t-il un marché noir d'armes nucléaires aux frontières algériennes? D'où proviennent ces armes? Sont-elles entre les mains de terroristes, de contrebandiers?

Rien que l'énoncé du sujet fait peur: la contrebande nucléaire! Tant qu'à nous frontières il s'agissait de cartouches... de kalachnikovs et de cigarettes, la situation était plus ou moins gérable. Mais que des ogives nucléaires puissent circuler dans ces vastes territoires, cela donne des sueurs froides. Plus encore quand les Américains s'y mettent. Réunis les 10 et 11 février derniers, des responsables algériens et américains, se sont penchés sur les moyens de lutter «contre la contrebande nucléaire et la sécurité des frontières». Selon un communiqué de presse envoyé par les services de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, «ces discussions interviennent après un premier round de consultations bilatérales initié en janvier 2012 afin d'explorer les moyens et méthodes de faire progresser les capacités de prévention, détection et réponse aux incidents de contrebande de matériaux nucléaires et radiologiques, conformément au plan de travail adopté par les participants au sommet de la sécurité nucléaire de 2010, organisé à Washington, DC». C'est la directrice générale des affaires politiques et de la sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères, Taous Feroukhi, qui a assisté à cette réunion de deux jours où la partie américaine a été représentée par le sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé des Programmes de non-prolifération, Simon Limage. Ils ont convenu d'accentuer la coopération de manière plus étroite, «afin d'empêcher les terroristes et autres criminels d'acquérir des matériaux nucléaires au marché noir». Mme Feroukhi a souligné «l'importance de la coopération régionale et internationale dans la lutte contre le crime transnational organisé qui représente une menace pour la sécurité des Etats de la région».
Le communiqué de l'ambassade des Etats-Unis souligne que «des représentants de plusieurs ministères du gouvernement algérien ainsi que des représentants d'agences gouvernementales américaines ont assisté aux réunions», sans préciser quel ministère ni le nom des agences américaines. Cependant, le document note que durant «la réunion les deux parties ont échangé des points de vues et partagé des informations sur les menaces et tendances actuelles de la contrebande». De même qu'ils ont discuté des meilleures pratiques dans le domaine de la sécurité des frontières.
Et à ce niveau, c'est tout un programme qui a été décliné, à savoir la détection nucléaire, de la médecine légale nucléaire, de l'application de la loi et d'autres outils afin de prévenir, détecter, et répondre aux incidents de la contrebande nucléaire. «Les responsables américains ont présenté un aperçu des meilleures pratiques en termes de sécurité des frontières et de contrôle stratégique du commerce à travers le programme du contrôle des exportations et de la sécurité des frontières du département d'Etat», affirme le communiqué non sans souligner que «ces discussions ont ouvert la voie d'une future coopération entre les Etats-Unis et l'Algérie afin de renforcer les capacités nationales, internationales et régionales pour faire face au trafic illicite de matériaux nucléaires et radioactifs».
Question: existe-t-il un marché noir d'armes nucléaires aux frontières algériennes? Y a-t-il des indices qui le prouvent? D'ou proviennent-elles? Sont-elles entre les mains de terroristes, de contrebandiers? En tous cas, le sujet appelle d'innombrables questions jusqu'à celle de s'interroger s'il ne s'agit que d'une mesure préventive qui donnera des arguments indémontables pour une installation à très long terme de l'armée américaine dans la région. Mais suite à l'assassinat de l'ambassadeur des Etats-Unis à Benghazi, à l'attaque du site gazier à In Amenas et à l'assassinat par les islamistes du chef de l'opposition tunisienne, Chokri Belaïd, le Pentagone a-t-il besoin de plus d'arguments?

Source L’Expression Brahim Takheroubt

Le Pèlerin

Algérie - Echanges commerciaux – Import / Export

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51% des importations proviennent de l’UE  

   

port alger commerce

 

Les pays de l’Union européenne (UE) se classent au premier rang des pays avec lesquels l’Algérie entretient des échanges commerciaux.

Selon les Douanes algériennes, plus de la moitié des échanges enregistrés durant l’année 2012 – ils dépassent les 120 milliards de dollars – ont été effectués avec les pays de l’UE, a appris hier l’APS. Les importations algériennes de l’UE ont atteint 23,86 milliards de dollars en 2012, soit près de 51% des importations globales du pays, alors que les exportations algériennes vers ces pays étaient de 40,13 milliards de dollars, représentant 54,2% des exportations globales du pays, selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS). A l’exception des Etats-Unis et la Chine qui sont classés respectivement premier client et deuxième fournisseur de l’Algérie, le plus gros du commerce extérieur de l’Algérie se fait avec l’UE.

L’Italie est classée deuxième client de l’Algérie après les USA, absorbant 11,67 milliards de dollars (15,77%), suivie de l’Espagne avec 7,57 milliards de dollars (10,23%) et de la France avec 6,60 milliards de dollars (8,92%). Après, le Canada occupe la 5e place des clients de l’Algérie. Les Pays-Bas occupent la 6e position avec 5,29 milliards de dollars (7,15%) et la Grande-Bretagne le 7e rang avec 3,93 milliards de dollars (5,32%), précise le CNIS. Pour les fournisseurs de l’Algérie, la France reste, en 2012, en tête avec plus de 6 milliards de dollars (12,03%), suivie de la Chine, l’Italie (4,35 milliards de dollars), l’Espagne (4,09 milliards de dollars) et l’Allemagne avec 2,57 milliards de dollars, ajoute-t-on de même source. Les pays de l’OCDE (hors UE) viennent en deuxième position avec une part de 12,59% (5,89 milliards de dollars) des importations de l’Algérie, et 30,18% (22,32 milliards de dollars) des ventes algériennes à l’étranger.

Source El Watan R. E.

Le Pèlerin

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