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L'Algérie et la France coopèrent en matière culturelle

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Coopération: Paris veut booster sa présence culturelle en Algérie

choregraphie franco algerienne

 

Le développement du capital humain, la participation à la gouvernance démocratique via la formation du personnel administratif et l’appui au développement économique et au secteur productif, sont les trois axes de travail dégagés par le réseau culturel français en Algérie pour 2013.

Réunis ce matin à l’Institut Français d’Alger avec l’ambassadeur de France, le réseau culturel français et les services de l’Ambassade chargés de la coopération franco-algérienne ont discuté de la coopération culturelle entre les deux pays et des axes à développer en 2013.  Les axes en question sont établis dans le document cadre de partenariat (2013-2017).
S’appuyant sur ce qui a été fait par le passé, le réseau compte ainsi s’implanter sur d’autres créneaux. Il s’agit, par exemple, d’assurer une formation pour les personnels des administrations en matière de gouvernance démocratique. Le ministère de la justice, des collectivités locales sont les premiers qui devront être concernés par ce dispositif, souligne M.Joel Lascaux, directeur de l’IFA. Cette réunion qui intervient quelques semaines après la visite du président français François Hollande à Alger va dans le sens de ses orientations portant renforcement de la coopération, dit M. André Parant, ambassadeur de la  France en Algérie.  
Étant l’un de ses premiers partenaires culturels, la France consacre, via son ministère des affaires étrangères, une enveloppe de 400 millions de DA à l’action culturel en Algérie et le double à la coopération culturelle. En 2012, 550 manifestations ont eu lieu dans les cinq instituts français établis en Algérie et 55 000 participants ont été enregistrés.
15 000 algériens tentent le visa d’étude
Annuellement, une moyenne de 15 000 étudiants algériens entreprend des démarches pour poursuivre ses études en France mais seul un tiers, soit 5000, est admis. Le conseiller de presse auprès de l’ambassade,M Sébastien Fagart explique le taux de refus par le fait que le niveau requis n’est pas atteint, mais aussi, par le fait que ces étudiants ne disposent souvent pas de moyens financiers leur permettant de bien poursuivre leurs études une fois en France.

Par ailleurs,  quelques 10 000 algériens ont été formés depuis les années 80 à ce jour dans le cadre des conventions de partenariats entre les universités française et algérienne. On compte actuellement 600 conventions de partenariat entre les universités des deux pays.
Pour ce qui est des cours de français qu’ils dispensent, ces instituts affichent « complet ». Ils ne peuvent plus aller au-delà de 10 000 étudiants par année. Dépasser ce seuil est envisageable, souligne M. Joel Lascaux avec la réouverture de l’institut de Tizi Ouzou. On ignore toutefois quand est ce que cela se fera puisqu’on est encore au stade de la collecte des ressources pour aménager l’institut.  Suite à quoi, des discussions « concrètes » seront menées avec les autorités algériennes, note l’ambassadeur.
Source El Watan Mina Adel

Le Pèlerin


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