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Algérie - Yousfi répond à Sidi Saïd au sujet de Sonatrach

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«D'accord pour revoir l'octroi des marchés»

sonatrach

Le ministre de l'Energie et des Mines n'a pas attendu longtemps. Après uniquement 24 heures de la réception de la «plainte» de Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, reprochant à Sonatrach de préférer s'approvisionner auprès de sociétés étrangères, le ministre répondra : «Nous sommes prêts à travailler avec les sociétés nationales à condition qu'elles respectent les normes de qualité et fabriquent tous les diamètres dont on a besoin».

Rappelons que la missive de Sidi Saïd, adressée au ministre de l'Energie, constitue un plaidoyer à la faveur TSS El Hadjar, filiale d'Arcelor Mittal Annaba, qui éprouve d'énormes difficultés à écouler ses produits notamment les tubes et les pipes.

Yousfi, qui, avant-hier, au sortir de l'Assemblée populaire nationale (APN), s'est prêté volontiers au jeu des questions-réponses avec les journalistes, évoquera donc les questions de la qualité et de la gamme des produits, sans pour autant parler d'une quelconque exclusion. Il a, en effet, justifié le recours à l'importation par l'absence de certains diamètres de pipes chez le producteur national. Plus loin encore, il rappellera un précédent de fourniture de produits de mauvaise qualité, assurant que "Sonatrach est intransigeante quant il s'agit de la qualité et de la sécurité".

Cela au moment où la centrale syndicale, prônant le "patriotisme économique", assure qu'Arcelor Mittal a fait beaucoup de progrès en la matière, ce que Yousfi, peut-être par affabilité, reconnaîtra. "TSS El Hadjar  s'est nettement améliorée", dira-t-il.  A-t-il été convaincu par Sidi Saïd qui a prédit une catastrophe nationale, assurant que  7 000 travailleurs risquent leurs emplois? A  se fier à ses dires c'est bien le cas, puisque il a assuré que "des orientations nettes" ont été données à Sonatrach pour s'approvisionner en priorité auprès des entreprises nationales".

Du pétrole et du gaz dans le nord

Par ailleurs, Yousfi a assuré que l'Algérie a réalisé en 2011 ses premières découvertes du pétrole et du gaz dans le nord du pays, une région supposée riche en hydrocarbures mais encore sous-explorée. Selon lui, les résultats d'explorations menées dans cette partie du pays étaient " très encourageants". Deux gisements pétroliers ont été découverts en 2011. " L'un dans la wilaya de Tébessa et le second est situé entre les wilayas d'El Bayadh et de Béchar, au sud ouest ", a-t-il déclaré ajoutant que  "deux autres découvertes gazières ont été réalisées dans la région de Tamzaya, située entre El Bayadh et Béchar, et à Djebel Dermoune au sud de Tébessa". Il a indiqué, en outre, que son département " allait procéder au premier trimestre 2012 à l'évaluation des nouvelles découvertes réalisées en 2011 afin de déterminer le taux de reconstitution des réserves d'hydrocarbures.

Selon le même ministre, les amendements qui seront apportés au texte de loi sur les hydrocarbures se feront, eux aussi, dans la perspective d'améliorer le domaine de l'exploration. "Le gouvernement, dira-t-il,  est en train de cibler  les articles à changer ou à améliorer", et d'ajouter : "Il est encore trop tôt pour parler de la prochaine loi". S'agissant de la prospection aurifère, Yousfi a annoncé que l'Algérie est en train de négocier avec des partenaires étrangers solides pour  intensifier les recherches dans les mines d'or de la région du Hoggar. C'est le cas, a-t-il précisé  de la mine d'or de Tirek-Amesmessa (Tamanrasset) que Sonatrach développe actuellement en   solo après le retrait de son ancien partenaire, l'australien GMA Ressources.

La crise européenne peut influer sur les prix du pétrole

Au sujet du prix du pétrole qu'il estime "actuellement équilibré", Yousfi le juge favorable à l'investissement. "Il faut que les prix se maintiennent à leurs niveaux actuels pour inciter l'investissement dans l'exploration pour la production du pétrole sur le long terme", a-t-il dit et d'assurer que "le monde a besoin d'ici une dizaine d'années de 30 millions de barils/jour de pétrole supplémentaires pour remplacer les gisements anciens qui sont en train de décliner pour répondre cette demande". S'agissant de la crise de la dette européenne, il n'a pas écarté que celle-ci puisse  influer négativement sur les cours du pétrole ".

Source Les Débats  Hamid Fekhart 

Le Pèlerin

 


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